samedi, novembre 04, 2006

EKIN...

C'est le prénom d'une députée allemande d'origine turque. Dans la mouvance d'un féminisme musulman, luttant pour l'émancipation des femmes, pour l'égalité des droits, elle avait appelé les femmes musulmanes d'Allemagne à retirer ce voile, signe infâme de leur soumission aux pâles mâles, de ce patriacat archaïque qui ne connait hélas pas de frontières. Mal lui en pris comme il fallait s'y attendre. La haïne des mecs a fondu sur elle avec son sinistre cortège d'insultes et de menaces de mort. Même les soi-disant modérés, démocrates musulmans ne se sont pas privés du lui répliquer après qu'elle eut solliciter leur soutient que tout ça elle l'avait bien cherché que c'était bien fait pour sa gueule.
C'était pas dit en ces termes, mais sachant l'hypocrisie qui gouverne ces hommes qui voient leurs positions vaciller, leurs prérogatives remises en question, ça fait pas un pli que si un cinglé venait à lui trancher la gorge pour laver l'injure et l'honneur de toute cette bande d'hystéro-achaïques ils applaudiraient en douce.
Sans doute va-t-elle elle aussi devoir être protégée par la police, comme l'avocate Seyran Ates menacée elle aussi de mort pour avoir commis le crime de défendre une femme battue.

Une information venue tout droit d'Amérique vient de jeter un peu de baume sur les blessures que nous infligent, à nous hommes libres et aux femmes martyrisées. Un somalien vient d'être pour la première fois comdamné à 10 ans de taule pour avoir excisé, coupé avec un ciseau le clitoris de sa petite fille de 2 ans.