Méta...

Je n'ai pas beaucoup écrit ces derniers temps, trop immergé dans une mer de mots qui me sifflent encore dans les oreilles,
la gauche surtout. Après Dawkins je ne pouvais pas ne pas
entendre Patrick Tort,
Pascal Picq ou encore Le Nietzch de Deleuze et,
sommet de la création Ennemis
publics et j'ai emballé tout cas dans les trois cent
premières pages du dictionnaire de philosophie
politique du dicos poche. Une véritable débâcle, celle de cette espèce dite
humaine, qui se croit au-dessus de tout avec de surcroît
l'immortalité sous une forme ou l'autre. C'était la crise, le crash, la peur, du coup je voyais tous les animaux se liguer pour lutter et se débarrasser de
l'homme. Mais ça risque pas d'arriver, une seule suffira, comme une
flèche
empoisonnée. Tout le temps de ces lectures faut bien l'avouer la problématique c'est
la métaphore. Si jamais on a élevé une fleur au dessus des fonds
baptismaux de la rhétorique... elle jouit d'un statut quasi
mystique - un peu comme la bourse, les bourses qui se dégonflent,
qui se vident...
Des spectres à l'horizon, de ces rejetons métaphoriques livrés à
la spéculation sur les conséquences de leur usage mais on sens bien
que là aussi on tend à nous refiler toujours la même histoire, il faut se coltiner des dieux, des rites, toute sorte de traditions remontant sans doute aux temps ou nous étions très poilus et à quatre pattes et traqués par des bêtes féroces.
Mais les poètes tout de suite des hommes et des dieux. Des soldats et
des valeurs. La guerre. Pour le passage de l'instinct naturel à l'instinct
social auquel je suis partisan de croire cela se peut faire dans les deux sens mais soit l'un soit l'autre si jamais éthique ou morale veuillent dire quelque chose de massif
et de très conséquent je ne vois pas de solution pour que l'une ou l'autre ne finisse pas par être taillée en brèche. Mais quelle importance, à côté des 28'000 milliards de dollars qui ont déjà été perdus! Et quand je pense que BHL
croit encore à quelque mana qu'il appelle l'esprit. Mais laissons. On est toujours dans le Livre. Enfin, on nous met la tête dedans à tout bout de champ, un véritable supplice de parachutiste. Prendre le pouvoir aujourd'hui? Profiter du désarroi, de la peur,
de la prépanique... avec de bons moyens technologiques? C'est pas
impossible.
Peut-être, un scénario comme un autre à propos de complot, que demain une société va racheter pour 28'000 milliards de dollars la moitié des bourses du monde. Depuis le temps qu'on nous dit que l'argent disparaît... Encore un miracle...
Il est quelque part mais nous n'avons que des métaphores dans quoi creuser mais
aller là au fond c'est se mettre la tête dans le sable
mouvant de ce qui tient lieu de mémoire historiale...

Des retours innommables de refoulés vont envahir
les rues de la terre vu que
la moitié des habitants de celle-ci vivent
dans les villes aujourd'hui hantées par d'innombrables guerres
civiles.

Surtout si Obama n'est pas élu.
Comme un retour à la case départ d'une clique d'animaux pas si
sociaux que ça.
J'ai rien à dire sur la métaphore qui n'en soit une.

Les imbéciles.

C'est la crise... J'ai attendu longtemps avant de mêler mon grain de sel - hurler avec les loups, ben voilà j'y suis et je vois là un grand bouleversement! Un truc inouï! Oh, pas directement une grande guerre civile! Pas encore! Mais des coups fourrés... Ici, là, aux quatre coins du monde, surtout dans le monde économique qui va mais alors qui va la chier terrible et pour des années! Et puis, la crise n'a pas encore pris en compte le problème des cartes de crédit! Ca va faire un tabac ces abysses de crédits! Sans fond le trou! Trente mille milliards de putains de dollars! De crédits! Tout le monde occidental à crédit! plus haut que leurs culs! Ca va chier c'est moi qui vous le dit! Toutes vos baraques, vos bagnoles, vos vacances, tout ça je vous le dit, aux chiottes! Aux poubelles de l'histoire! C'est pour le coup que le rève deviendra réalité - les deux en un - réalité et plaisir! Plaisir du néant! La fin de tout, pas seulement des haricots! Déjà des milliers d'espèces vivantes sont sur le flanc! Au bord de l'extinction... Sans elles, sans toutes les possibilités biologiques et génétiques qui sont les leurs, autant de chances en moins de survivre, d'évoluer! C'est pas uniquement une crise financière et économique et politique! C'est une crise général qui concerne la nature humaine! Et pour les pignoufs c'est pas non plus une vengeance de dieu ou dieu sait qui, ce sont seulement les conséquences de la bêtise humaine... Et vous allez voir que si le ridicule ne tue pas, la bêtise oui!

Viande.

Le JT de Canal que je regarde parfois, la légèreté
fait parfois du bien, et rire aussi des choses les plus
abominables... Je voudrais bien seulement voilà.
On y a parlé de l'augmentation de trente pour cent
de la violence faite aux femmes.
166 femmes assassinées
par leur conjoints
en 1 an.

J'en connais, là-bas, qui doivent se frotter la barbe,
ce lieu par où ils pensent,
de tant de zèle chez
nous.


Mais, ils auraient pu profiter de cette occasion
pour signaler la remise du Prix Nobel alternatif 2008 à
Monika Hauser
pour son engagement en faveur des femmes victimes
de la violence durant les conflits.

Il y a quelques semaines,
dans une grande ville suisse, une femme
s'est présentée à la police pour des brutalités et des menaces de mort.
C'était une femme terrorisée mais,
les flics ont été impressionnés par le comportement de mari
et tout le monde est rentré chez soi.
Moins d'un mois après,
cet homme abattait sa femme d'une balle entre les deux yeux
et à 6 centimètres de distance
comme dans les abattoirs.

Et moi à qui il arrive que je parlât de ça avec des amis masculins,
je dois me rendre à l'évidence,
la plupart d'entre eux ont du mal
un vrai mal de dents à parler de ça.
Elles se mettent en danger toutes seules
elles testent leurs limites
elles le cherchent
elles aiment les hommes, les vrais de vrais avec tout, les muscles
et le reste.
Mais l'homme n'est qu'un reste
peut-être l'ultime reste de la nature,
dès qu'elle, éreintée
elle ne s'effondre sous les tonnes de viande affamée.


Enfin une bonne nouvelle, celle d'un chef de guerre taliban,
d'un district tribal du waziristan qui serait en train de
ou aurait passé l'arme à gauche.
meshud était parait-il un dur, un jeune
mais un dur.
Parfois c'est ennuyeux de douter de la vertu de la prière,
je n'y crois pas, mais les autres, ceux qui y croient...
mais non. Pas la peine de prier pour que lui et ses potes assassins
de femmes...


Mais au fait, voilà que j'y pense. Il y a quelques années, dans la France profonde
un curé dufour qui avait durant quarante
violé des dizaines de jeunes gens,
leur tenait toujours ce même discours.
Attention à ta maman, parce que les mamans
finissent toujours par violer leur fils.
Non seulement c'était un salaud mais en plus
un ignare tellement imbu de soi
qu'au tribunal, tandis que l'une de ses victimes, tournée vers lui
attendait, qui sait, une parole d'excuse
le curé lui a dit:
Je vous pardonne.

Je veux bien admettre que beaucoup d'homosexuels sont entrés dans les ordres religieux
pour faire le deuil de leur orientation sexuelle
si lourde à porter même aujourd'hui.
Les pompes, la robe, ah les robes de ma sœur!
Les enfants de chœur...
Même une croix sur leur virilité!
Quel défi
nitivité!