lundi, juin 12, 2006

Chet Baker.

Je suis en train d'écouter Chet Baker... My funy Valentine. Encore un mec qui n'a pas eu beaucoup de chance dans la vie. Il a fini, comme notre ami Deleuze par passer par une fenêtre et tous les deux avaient un problème de souffle, tous les deux essouflés... et moi ce matin j'ai aussi le souffle un peu court. On devrait toujours écouter Chet Baker et lisant G. Deleuze.

samedi, juin 10, 2006

Maledetti polaki!!

A l'âge de quinze ans je dansais avec une jolie blonde qui avait l'art de coincer ma cuisse entre ses jambes et je sentais la chaleur de son bas-ventre m'astiquer le désir. Elle s'était faite photographier dans un près, accroupie à côté d'une vache. Elle était polonaise.

Plus tard j'ai lu des ouvrages sur la Shoah, les meilleurs auteurs, et qui avaient de visu enregistré pour toujours ces familles polaks qui faisaient, le dimanche, avec leurs gosses, un petit tour, une promenade du côté du ghetto de Varsovie pour montrer aux enfants les youpins dégueulasses quasi bestials que les nazis par bonheur avaient soustrait à la bonne société catholique.

Hier l'équipe de foot polonaise a été battue à plate couture par un petit pays sud Américain. Bravo. La Pologne actuelle, dirigée par les fascistes - en particulier le ministre de l'éducation, est en train de retrouver son vieux pli antisémite, son catholicisme intégriste... Foin de plombier polonais! Sus aux catho-fachos! L'organisateur de la gay-pride de Varsovie vient de recevoir des sms qui le menace de mort, lui et tous les pédés polonais et les juifs, même les hétéros... Si la liberté retrouvée ne sert qu'au fascisme on est en droit de redouter la réouverture des camps d'extermination - pour ce qui est des goulags, pas de problème - ils sont désormais partout dans les banlieues des garndes villes occidentales et ailleurs. Le capitalisme fera toujours le lit des totalitarismes. J'espère que JP II brûle en enfer! En compagnie de Lev Jabotinsky autre polak raciste, théoricien du sionisme de droite, référence du Likoud.

Et pourtant il fut un temps où j'ai admiré la Pologne et sa monarchie élective très libérale, assez en tout cas pour que les juifs européens, persécutés, y trouvassent un refuge.

Tandis qu'aujourd'hui le sinistre Lech-cul-de-la-mort-Kaczinski - l'autre des jumeaux, son double ignoble - fait campagne en Europe pour rien moins que restaurer la peine de mort en Europe! L'imbécile ne sait pas que son abolition est une condition pour entrer dans l'Europe. A mort les salauds!!! Qu'on les vire!! Au goulag!


LE RIDICULE NE TUE JAMAIS.
Encore moins, hélas, les vieux con-servateurs catho-fachos. Quelques députés du PIS - du pire - et c'est pas une invention, une clique sur le crâne desquels le soleil a tapé trop dur a décidé de faire une messe de prière pour faire tomber la pluie. Evidemment les autres députés ont rigolé mais ils se sont fait rappeler à l'ordre. On est prié de ne point rire. Rions mes frères! D'autant que la météo annonce des averses, ce qui risque de faire des adeptes. Les polaks qui croient aux miracles avaient déjà pas mal prié pour que leur dieu les débarrasse des juifs, il y a soixante ans, de ces animaux qu'ils allaient voir les beaux dimanches du ghetto.

vendredi, juin 09, 2006

Paris Morrison.

Hier soir ce fut une soirée un rien nostalgie. Paris 1971 les derniers jours de Douglas Jim Morrison. Paris je la quitterai un an plus tard histoire de faire vacances a Lausanne chez un ami peintre, Kurt von Balmoos. Mais tandis que que j'étais encore à Panam, comme tout le monde, j'étais pas plus au parfum de sa présence éthilique dans les murs. Pauvre Jim... Pauvre Pamela. Yanike, alors ma copine, une belle bourgeoise avec laquelle je vivais depuis près de trois ans venais d'enterrer son deuxième caniche, mort comme le premier d'une cyrrhose du foie. Des lapeurs de bière frénétiques - aussi on avait petit déjeuner avec du caviar qu'une hotesse de l'air France de ses copines, belle à croquer nous avait remené d'Iran. Deux kilos, du plus gros, du plus fin, du plus savoureux descendu à coup de cuillière à soupe. Il est bien meilleur tel quel le caviar, tous ces eufs qui vous éclatent entre les dents visez combien on se régalait. Oui, c'était vraiment régalien. Et pendant ce temps ce pauvre Jim agonisait entre quelques rares amis qui n'en pouvaient pas. On le vidait des boîtes, on ne savait pas qu'il était le big Jim des Doors. Il était là pour n'être plus qu'un poète comme ses idoles, Rimbaud, Baudelaire Poe et d'autres qu'il ne tarderait pas à rejoindre au Père Lachaise. Il écrivait sans arrêt dans de grands cahiers jaune, des mots de star flinguée, brûlée. C'était la mode à cette époque - aujourd'hui on dirait cool, de mourir jeune, on était tellement révolutionnaires tellement romantiques! Même si on ricanait un tantinet quand les autres allaient se faire enculter dans les hachrams par quelque gourou taré. Il sa laissa pousser la barbe et alla rendre visite à Agnés Varda sur le tournage d'un film pour se raccorcher à des illusions encore pendant que sa copine se shootait. Comme Buroughs l'un des plus grands écrivain du XXe siècle et Hendrix... Moi je me suis fait un petit rail. Il crachait du sang et toussait sans arrêt et un matin sa copine la retrouvé mort dans la baignoire. C'était si énorme que le silence des autorités dura plus d'une semaine. Paraît qu'il est mort de mort naturelle c'est à dire d'un arrêt du coeur... y'apas plus naturel comme trépas. Naître et mourir c'est déjà n'être... les deux expériences inouïes qui nous échappent absolument. Eros et Thanatos... Eros parce que nous sommes quasiment chiés au monde - je crois que je l'avais déjà dit... Mais venir par le vagin ou l'anus, Janus, c'est pas jouer à pile ou face, juste une question de flaire qui nous détermine à retourner sans cesse là où ça pisse et là où ça chie, (l'amant de lady Chaterley) vers ces flux schizophréniques (Henri Miller). Je crois qu'il y a pour ça une sorte de nostalgie de la mort, vu qu'elle nous échappe -, on doit être frustré - surtout lorsqu'elle survient naturellement, parce que tout ce qui est naturel est stupide et que l'histoire des hommes n'est somme toute que le catalogue des inventions des pratiques de se l'infliger à soi et aux autres on ne s'affranchi jamais de ce désir.



vendredi, juin 02, 2006

A QUOI BON...

J'avais plus tellement envie de m'étendre ces derniers temps, m'étendre sur autre chose que sur une femme. Cet essai à la gomme que je voulais éditer, à présent j'hésite. A quoi bon et à quoibontiste je l'ai jamais été mais sait-on ce que l'on devient avec le temps autre que vieux. Le temps nous bouffe et moi je bouffe du thon je sais pas pourquoi.