jeudi, février 23, 2006

Tomber sur vos crachats et cracher sur vos tombes.

Parlons donc des élites qui nous gouvernent nos danaïdes démocraties. Il fut un temps pas si lointain où elles crevaient de trouille et dépensait nos deniers pour développer des armes désormais entre les mains des mafias. La peur est un formidable levier que les gouvernants ont toujours utilisé pour annihiler toute vélléités de révolte. Elles ont entretenu la peur des peuples avec dieu, avec le diable, l'ennemi qu'il fut intérieur ou extérieur. Les totalitarismes politiques ayant été victimes de collapsus improbables, voici le totalitarisme religieux, politico-religieux, le nouveau totalitarisme de type fasciste, je parle de l'islam. Et nos élites, loin de vouloir se battre, angoissent du choc des civilisations - Huntington avait bien pronostiqué l'avènement de cette calamité élevée sur les fonds baptismaux du darwinisme (social évidemment) - prennent pour la plupart parti pour les islamistes sous prétexte qu'ils sont déjà là, à l'abri des démocratie dans lesquels nos misérables politiciens avaient sans doute pensé que ces exilés reconnaissants allaient s'en prendre aux régimes corrompus et musulmans qu'ils avaient fuis - et les voici tombant des nues de ne les voir critiquer au contraire que les régimes démocratiques qui les avaient accueillis. Et nous voyons ces élites, craintives et misérables, - qui chient dans leur froc, dixit Charlie Hebdo - ne voyants jamais plus loin que leurs intérêts privés, s'en prendre eux-mêmes au système démocratique incapable d'intégrer des individus qui n'en ont aucune envie, pour la plupart arqueboutés sur leurs traditions archaïques et réactionnaires dont ils voudraient nous faire bénéficier et par la force s'il le faut. Séparer les garçons des filles, signes religieux partout, remise en cause de la liberté d'expression, respect de leurs lieux saints - je le dis tel quel parce que je me souviens, quand des islamistes palestiniens ont occupé l'eglise de la nativité à Jérusalem, pissant et chiant partout comme des porcs, un journaliste leur avait demandé pourquoi occuper une église chrétienne plutôt qu'une mosquée un mec avait argué que les mosquées sont des lieux sacrés. Donc, pour eux les églises si elles sont sacrées pour les chrétiens ils s'en battent l'oeil. Et pas une seule de nos élites si distinguées ne s'en est offusqué. Donc, rien ne peux me faire plus de plaisir que ce qui se passe aujourd'hui en Irak - je pense à la lutte à mort que sunnites et shiites, les attentats perpétrés contre les mosquées des uns et des autres. Alors je pense aussi à ces édiles communales, locales et laïques qui dépensent l'argent des contribuables pour offrire aux musulmans des mosqués qu'il faudra bientôt protéger. Ces musulmans qui se présentent comme des victimes non pas des régimes pourris qu'ils ont fuis, mais de l'Occident. Ils sont tellement aliénés, attardés, qu'ils ne voient même pas que c'est d'abord l'islam qui est responsable de leur arrièration politique, économique, scientifique et sociale. Ils sont captifs d'une idéologie si totalitaire, identique au nazisme et au stalinisme qu'au lieu de lutter et de critiquer cette idéologie et les pratiques débiles et criminelles qu'elles inspirent, ils cherchent comme les nazis avec les juifs, un bouc émissaire extérieur. Je ne fais pas ici implicitement l'éloge de l'Occident chrétien et capitaliste, mais jamais, pour lutter contre ça je ne m'associerai aux musulmans - ce serait comme de défiler avec les nazis sous prétexte que ceux-ci se disaient anticapitalistes. Les soi-disants gauchistes qui font un bout de chemin avec les islamistes ne sont que des imbéciles attardés (bon, pas tous, il doit y avoir quelque opportunistes intelligents parmi,) et pour beaucoup des antisémites. Rien que pour ça j'irai cracher sur leurs tombes.

Je viens de voir dans un journal une terrible photographie. On y voit une jeune fille agenouillée sur une place publique, dans une ville d'Indonésie dernièrement fortement touchée par le tsunami. Au-dessus d'elle un mec au visage à moitié caché et brandissant un bâton. Battue en public pour avoir passé quelques instants en compagnie de son ami, dans une maison vide. Battue comme il se doit selon le coran, selon cette religion tolérante - j'attends avec impatience une réaction tout aussi publique des musulmans éclairés et tolérants qui peuplent les nations barbares de l'Occident. JE SAIS que je peux attendre jusqu'à la saint glin-glin, que seule la mort me tirera de ce cauchemar.

Je sais, je suis un islamophobe primaire, comme il y avait des anticommunistes primaires. Et comme on a jamais accusé l'anticommunisme de racisme... Parce que ce terme d'islamophobe est sorti tout droit de la bouche du MRAP qui veut faire de l'islamophobie rien moins que du racisme est tellement indécent que c'est grâce à cela que la Fallacci a été acquittée. Et je suis bien content pour elle, bien que je ne sois pas de son avis sur bien des propos qu'elle tient dans son bouquin. Et pour étendre cette question de racisme puisque nous sommes, pourquoi les mouvements de défense des droits de l'homme, les mouvement antiracistes ne portent-ils pas plainte contre la plus gande démocratie du monde, nommément l'Inde, dont tout le système des castes et justement fondé sur le racisme puisque caste veux dire race en sanscrit.
Il n'y a pas de races, rien que des cultures, des coutumes, des traditions, des structures conservatrices qui tiennent aussi aux structures du vivant.

Ce que le judaïsme a codé c'est bien la haine du vivant et en particulier la haine de la femme. Cela partait sans doute de l'intuition que la vie au fond, lorsque Narcisse voit au-delà de la surface où se manifeste l'image spectrale la fange et le grouillement de vermine qui tapisse le fond. Alors il voit son propre cadavre pourrissant, l'horreur, le dégoût, l'abject, cet abjection qu'il projettera toute sa vie sur la femme, parce que c'est d'elle que vient la vie.
Et que la vie sort par les même orifices que la pisse et la merde - nous sommes donc bien chiés- au-mondeplus que jetés-au-monde. Sans doute fusse bien pour échapper à cette merde initiale qu'il leur vint cette idée saugrenue que nous sommes créés par un être parfait.
Je viens de relire le formidable livre de Julia Kristeva "Le pouvoir de l'horreur" essai sur l'abjection: c'est à mon avis le meilleur livre, la réflexion la plus profonde et l'histoire la plus authentique de la religion monothéiste. Aussi je le recommande à ceux qui se servent quotidiennement du langage et de la parole pour nommer les choses qui peuplent notre univers et le rôle qu'il joue dans la négation et le refoulement de cette abîme d'horreur et d'innommable sur lequel nous surfons.

Un crétin vient de commettre un bouquin dans lequel il prétend avoir déterminé le QI des nations de l'Europe. Ce sont les Allemands qui l'emportent - on s'en doutait, déjà les nazis avaient prétendu à cette place. C'est le même idiot qui avait déjà tenté de prouver que les femmes avaient un QI inférieur de 5 point par rapport aux hommes. Les auteurs de La courbe de Bell, avaient fait la même chose pour prouver que les nègres étaient moins intelligents que les caucasiens et que les asiatiques avaient un QI de dix point supérieur à celui de ces mêmes caucasiens. Comme les Asiatiques sont moins religieux je suis presque tenté de croire que cela est vrai, parce qu'ils ont encore plus le mépris de la vie que nous autres occidentaux.

Avec le développement mondial des droits de l'Homme, la création de la nouvelle commission censée les promulguer partout dans un monde en expansion démographique je rigole. On nous fait croire que plus nous serons nombreux plus s'élèvera la valeur de la vie. Moi je pense que le jour où nous serons dix milliards la vie d'un individu ne vaudra plus rien parce que si la théorie de Malthus est fausse naturellement, elle se révèle juste d'un point de vue volontariste. Ce n'est pas la quantité des biens nécessaires à la vie qui est déficitaire par rapport à l'augmentation des individus, c'est la distribution discriminatoire et volontaire.

Depuis 2 ans que j'ai cette bécane je n'ai pas encore installé l'imprimante-scanner-photocopieuse mais je crois que je vais le faire un de ces jours. Alors je pourrai peut-être essayer de mettre sur ce blog les images que j'ai tournées au-dessus de San Francisco la nuit, sur Alcatraz... Merde, je ne sais même plus comment cet ex-pénitencier s'écrit!
Idem pour le golden b dont l'architecte était un brave suisse. On ne le sait pas mais le jour de son inauguration il y avait tellement de pékins sur son tablier, plus que ce qui était attendu qu'on fut à deux doigts de la catastrophe - il n'était pas prévu pour supporter un tel poids. Dommage.

Voilà ce qui arrivé au copain chez qui je m'étais arrêté sur le chemin du Mexique, arrêté à San Fancisco. Un vieux pote dont j'ai fréquenté la soeur durant dix ans et que j'ai quittée quand elle a commencé à me paler son désir d'enfant, désir que je respecte mais c'est pas dans ma philosophie de la vie de participer à la survie, à la reproduction d'une espèce que je hais.

Donc mon pote qui a fait le polytechnique de Zurich, physique biologie, c'était, voilà dix-sept ans, exilé aux states où il avait sévit dans plusieurs compagnies avant de débarquer chez Invision, une assez petite Co pour toucher des stock options histoire de rectifier un salaire pas trop à la hauteur. Au terme de sept ans de travail acharné comme il se doit, lui et son équipe ont mis au point l'unique scanner capable de détecter les explosifs dans les bagages aux aéroports. Un succés colossal! Et mon pote reçu comme cadeau le poste de vice-président s'il vous plait de la compagnie.
Mais en arrivant j'ai trouvé mon vice-président au chômage, un vice-président silencieux et glandant jour et nuit dans sa super baraque de West Valley tout au bout de Church. Il tondait le gazon et moi, avec mon petit rateau je faisais des tas tandis que les avions nous survolaient - un jour je montrerai peut-être ces images - c'est très américain. Lui aussi était très américain. tellement qu'il refusa tout le temps de me parler en français même quand je pigeais pas ce qu'il me racontait. Mais j'a dû dire au moins cent mille fois Ya pour yes, évidemment. Cette façon de dire YA pour yes des yankees ça doit être un reste de traces allemandes, le côté nazis des américains si j'en crois ce que dit Vladimir Pozner dans son livre "Les Etats-désunis" que je vous recommande. On peut y lire une interview de Dos Pasos, auteur génial entre tous, dans laquelle il dit que le véritable berceau du nazisme c'est les Etats-Unis. Pour mémoire quant il a dit ça il y avait encore la ségrégation raciale aux States. Plus tard le même DP est devenu un chaud partisan de Reagan. C'était un ancien et non pas un ex-communiste... si vous voulez savoir l'énorme différence qu'il y a entre eux je vous recommande de lire Hannah Arendt, amante d'un vrai ancien-nazi et aussi d'un ex-communiste, c'étais pas le même. Pour elle mieux vaut l'ex que l'ancien. Moi je lui pardonne tout parce qu'elle est juive et allemande et que les juifs sont toujours soit cryptocommunistes soit crypto-fascistes.
Donc je fais des tas de gazon coupé. Sans échanger le moindre mot. Ca fait un baille qu'on ne nomme plus les choses - toute chose étant déjà nommée. Juste le bruit des avions... le reste flatus vocis. Grrr... grrr... boum boum... On s'arrête de temps en temps pour s'envoyer une rasade Miller, bière tchèque comme il se doit.

Mais le vice-président s'emmerde à faire passer des interviews aux candidats qui visent un job dans cette Compagnie. Ca le branche pas mon pote, mais pas du tout! C'est pas son boulot c'est pas ça qu'il a apprit à faire l'EPFZ. Alors il demande de pouvoir retourner dans son labo pour inventer un nouveau machin à produire des millions. Pas question qu'on lui rétorque! Vous n'y pensz pas! Ben oui, mon pote y pensetellement fort qu'il leur met le marché en main; c'est oui ou bien je me tire. Ce fut non et il se tira. Les mecs n'avaient jamais vu ça. Un vice-président qui veut travailler, qui veut retourner au charbon... une insulte à l'américan way of live! Redescendre dans un pays où tout le monde ne demande qu'à monter par n'importe quel moyen..., un vrai scandale! Ca pouvait qu'être le produit pathologique d'un cerveau surmené par des journées de travail de douze voire seize heures et six voire sept jours par semaines. Arbeit macht frei! et gott mit uns! et merde pour l'orthographe! Alors ils lui ont proposé de rester comme consultant, deux ans, pénard, rien qu'à attendre un coup de téléphone. Tout seul dans sa baraque silencieuse le téléphone n'a jamais sonné, même ses anciens... désormais ex-collègues n'ont jamais daigné l'appeler pour lui demander comment ça va, lui dire hello man! rien! que dalle! Tout ce qui lui restait d'eux c'était un joli et coûteux album avec des photos de son équipe, dédicacé avec des good luck for the futur, happy to work wis you... good luck... mon cul. Mon cul c'est aussi ce que sa femme lui a dit quant elle a appris qu'il démissionnait. Illico elle a demandé le divorce; non mais des fois! C'est rien moins qu'un type dangereux qui eut prendre une pareille démission! Il a du lui refiler la moitié de son paquet de stock options et refiler la moitié de la moitié de la moitié au fisc of course! Lui qui avait raqué soixante mille dollars pour envoyer la fille de sa femme qui n'était même pas sa fille à lui à l'université! Et qui avait acheté cette baraque de quatre cents mille bâtons pour sa famille... Tu parles d'une famille de merde! Combien ça me confortait dans mes choix! La famille c'est comme le fumier, la vie y grouille! Tout ça juste pour se masturber dans un vagin à disposition... Oui, j'ai lu le livre du ça de Grodeck et je suis d'accord avec lui. Bon, elle s'est tirée et avec le fric elle a naturellement monté sa propre compagnie et c'est encore lui qui s'est chargé à l'oeil comme il se doit d'installer tout son matériel informatique...
Mais il était comme disent tous les trous du cul de nos jours, serein... En apparence il était serein, un oiseau mon pote, tous des oiseaux, sereins, dans un monde de plus en plus débilitant et menaçant tout le monde il est serein... cent fois par jour je lis cet adjectif et cent fois je l'entends, la méthode coué! Mais moi je voyais qu'il était pas plus serein que les autres! Il avait des trucs pour dormir, des petites pastilles bleues... (plus tard je devrai lui en piquer) parce qu'il avait du mal mine de rien, en deux ans il avait pas trouvé de travail, un docteur en physique biologie, ex-vice-président. Avec sa décision il inspirait plus confiance, on se méfie énormément aux States d'un vice-président qui démissionne! Et pas une seule fois on a eu besoin de ses services en tant que consultant. Je voyais que ça le turlupinait, il était trop silencieux, renfermé, sauf quand on montais dans le Cessna et qu'il passait un temps fou à faire le check up, les gouvernes, l'huile, tout le saint frusquin, méticuleux et là pas avare d'explications.

Aujourd'hui il est rentré au pays. Fini les STATES!



EN SUISSE. Vivre en Suisse n'est pas facile.









lundi, février 20, 2006

Le cancer historique.

Malraux a dit à propos de la religion... le XXIe siècle sera... Des conneries. Malraux était déjà atteint de folie précoce. Relisez Clara Malraux. Moi je pense que s'il y avait un dieu notre devoir de libres penseurs serait de le combattre. La religion n'est pas l'opium du peuple, c'est un cancer du cerveau, une tare archaïque, le paradoxe de l'ignorance. J'ai lu la bible, la Thora, la Mishna, le talmud, le coran, Gilgamesh et plein d'autres trucs soi-disant inspirés. Autant de textes qui se confrontent au langage, l’écriture au réel. Le surnaturel était le chemin vers le naturel, le réel, la réalité. Le mythe, c’est le passé, le poétique, l’éloge des ancêtres, tous de lignée divine, jusqu’au roi soleil. Champollion en su quelque chose. Les religions sont donc une imposture, une mystification, une désinformation historique. La foi, une division du cerveau, une schizophrénie – un cerveau de singe à côté d’une cerveau humain. Si les vaches ont un dieu c’est forcément une vache. Le judaïsme explore, le christianisme dépasse et l’islamisme plagie l’un et l’autre, ce qu’ils ont de plus négatifs, les interdits. Du Christ ils ne comprennent que les malédictions. Relisez la bible, la soi-disant négation de l’œil pour œil pour l’amour. Jésus ne maudit pas moins de soixante fois. Jésus était un prophète fanatique né d’une mère adultère qui doit fuir le châtiment ignoble qui est réservé aux femmes. Cherchez la femme. Le coupable. Il est vrai qu’avant l’invention de l’écriture les femmes étaient aux commandes. Après tout ce sont les femmes qui donnent la vie, l’homme n’étant que l’instrument. Les juifs l’ont compris ; est juif celui naît d’une mère juive, là est la vérité. S’il y a du divin, ce n’est que la femme. C’est pourquoi le christianisme et l’islam en ont fait des sujets de seconde catégorie. Angoisse de castration. Comment se passait la lapidation ? Le condamné était emmené au pied d’un rocher sur lequel attendait une grosse pierre que seul un homme fort pouvait soulever. Il levait cette pierre et la lâchait sur le corps allongé. Si le supplicié n’était pas tué alors la foule l’achevait en lui lançant des pierres. Aujourd’hui les musulman coupent la tête ou égorgent. Et ils font faire le sale boulot par le frère, le père ou un cousin. Comme chez les mafieux il faut laver dans le sang l’honneur de la famille. Dans le judaïsme une femme violée était également condamnée à mort. Mais, heureusement le judaïsme évolue contrairement à l’islam qui a tout de même plus de six cents ans de retard et qui croit toujours que Mahomet a été inspiré par allah plutôt que par les écrits juifs et chrétiens. Mais comme ils mutilent le sexe des petites filles, crées par dieu, c’est bien la preuve que c’est un dieu imparfait puisqu’ils savent mieux que lui comment la femme aurait du être constituée. Les juifs mutilent le sexe de l’homme parce qu’ils sont sans doute plus miséricordieux, vu que ce terme à la même origine qu’hystérie : utérus – Parce que le dieu des juifs avait les attributs de l’homme et de la femme.


Là, je viens de lire un article de presse concernant l'Iran et le prein Nobel de la paix 2003, Shirin Ebadi qui, comme chacun le sait est une femme, une femme de plus en plus menacée par les tueurs du pouvoir, les nervis de l'islam, les artistes de l'égorgement et de la décapitation. mails, fax et coups de de téléphone pour commencer; faut bien être moderne un tantinet. Mais pour ce qui l'en est du courage ces nervis sont à cent lieues de celui de cette femme et de tant d'autres qui luttent là-bas, en Asie et en Afrique contre les lois scélérates que les hommes ont inventées pour soumettre et opprimer les femmes. Shirin raconte que si en Iran les fmmes peuvent être élues députées, elles n'ont pas de place au parlement; pas de siège, pas de table, pas de photocopieuse, rien. Les mecs posent leurs gros culs et les femme restent debout. Plus débile encore. Alors qu'elle avait déjà 45 ans, elle voulaient emmener ces filles à la montagne pour leur apprendre à faire du ski. Elle fut arrêtée à un point de contrôle au motif que pour passer une nuit en dehors de la maison elle devait présenter une autorisation de SES PARENTS. Après ça allez vous étonner que beaucoup de jeunes iraniens soient proaméricains, comme elle le prétend. Et pas besoin de s'interroger pour savoir si c'est vrai. En somme l'islam est une invention du père Ubu. Décervelage à tous les étages!



lundi, février 13, 2006

Retour d'Amérique.

Je m'aperçois ce matin que certains semblent satisfait du retour en France de la french théory. Des auteurs que nous aimons et avons pratiqué plus ou moins, des gens comme Deleuze, Foucault, Barthes, Debord etc. Tant d'auteurs dont les penées s'étaient exilées dans les fac américaines pour y être relookée à la mode yankee. Je n'ai rien de spécial contre les intello américains, les Searl, Rorty, Rawls et autres Austin ou Fukuyama. Ils ont une façon de s'adresser aux lecteurs sur un ton familier, de pote à pote, de vous expliquer, de vous démontrer par des exemples familiers des concepts apparemment complexes. Mais au fond, toute leur entreprise n'a d'autre bute que de vider la philosophie continentale de tout son contenu subversif. Evidemment, il m'arrive plus souvent qu'à mon tour de sècher devant Derrida ou Foucault, mais que je lis chez une américaine que le structuralisme se chargea des basses oeuvres idéologiques de la caste représentée par le jeune cadre; qu'il lui fournit sa légitimation idéologique et son verni intellectuel et que par-dessus le marché il aurait nourri le consensus néo-raciste les bras m'en tombent.
Comment faire pour leur démontrer que leur entreprise n'est pas étrangère à la victoire de la compagnie Bush and Co à la montée vertigineuse du fondamentalisme chrétien, à l'imperialisme militaro-mystique du complexe militaro-industriel, aux nouvelles guerres coloniales, aux mensonges de l'administration Bush, lequel vient d'apparaitre en photo dans le Times à côté d'un énorme corrupteur en procès aux USA nommément Jack Abramoff, en persistant tout de même à nier le connaître. Alors s'il faut mesurer l'effet qu'une philosophie peut avoir, comment dissocier le travail des penseur américains et celui d'une administration dont tout le dispositif politique est fondé sur la manipulation des médias, le mensonge et le songe délirant d'une clique qui vise rien moins que la domination du monde.Mais, comme aussi toutes le religions ne sont que des mensonges auxquels il convient de croire, mélanger le religieux et le politque c'est ériger tout discours sur un malentendu, celui-là même que Machiavel dénonçait dans le Prince.

dimanche, février 12, 2006

Bret Easton Ellis et la trompette de Ch. Parker.

Avec Lunar Park de BE.E. je dois avouer que je suis resté sur ma faim. Les histoires de famille, de maison hantée, de fantômes, de démons, les relations conflictuelles entre papa et son fils, c'est pas ma tasse de thé. J'ai bien aimé ses autres livres, glamourama, american psycho, les zombies etc., qui sont tous une bonne représentation des américains au XX e siècle, de leurs fantasmes, de leur mode de vie, du vide qui les habite, juste branchés cul, dope et fric. Et encore pour le cul tout ce qu'on en dit me fait vraiment penser que pour eux tout est sexuel sauf le sexe.

Mais dans Lunar - je ne sais pas si c'est volontaire - ce qui m'a le plus choqué - pour utiliser un terme à la mode chez les attardés de la religion - c'est lorsqu'il parle de Charlie Parker et de sa trompette. Pas qu'une seule fois, deux trois fois il mentionne la trompette de Parker quand le dernier des amateur de jazz sait parfaitement que c'est plutôt un saxophone qui pendait au cou de Charlie Byrd... Ou bien c'est moi qui était pété...
Vu que ce qui suit n'a rien à voir avec The Byrd ou BEE.

D'enfant turbulent des Lettres américaines B.E.E. devient une sorte de repentant à croire qu'il s'en fait empoisonner par un de ces prédicateurs tarés qui empuantissent de plus en plus l'armosphère; après tout même Dylan après qu'il se soit converti au nouveau christianisme a commis quelque disque complètement débile. Heureusement qu'il fut hué par ses fans lors d'un concert en Californie. Le temps n'arrange pas. Il corrompt souvent les meilleurs. Et Ces temps sont propices à la corruption, des Etat Unis à l'Italie de Berlusconi, de la Russie à la Chine et je ne parle pas de l'Inde et de son gouvernement archi corrompu par des sociétés yankees qui ont mis le grappin sur les terres des paysans pour y produire une électricité qui coûte quatre plus cher que ce que nous pays en occident. Ni de Monsanto qui vent aux paysans indiens des semences de coton qui sont trois fois plus cher et trois fois moins productives.

Monsanto c'est l'image d'épinale des modifications mafieuses des multinationales. Le triomphe du néolibéralisme est en fait celui des maffias.

Les putes et les autres

Le dimanche soir je jouis particulièrement de ne pas avoir à me lever le lundi matin. Jusqu'au mitant de la nuit, dans l'ombre projetée de l'Hôtel de ville, dans une rue hantée par n'importe quel temps par des mecs en mal de filles, trop souvent ivres et stupides, qui pissent sans compter à deux pas de l'entrée de mon imeuble, je laisse mon regard errer sur les rues étroites de la basse-ville, vieille ville historiquement refuges insalubres de la classe ouvrière. Des ouvriers il n'y en a plus derche en ces lieux retapés luxueux, haut de game, mais des bourges certes, et pas seulement des bobos. A vrai dire j'aime autant que les putes emmerdent ces derniers, comme dans ma rue où grâce à elles les loyers sont encore à ma portée, celle d'une bourse modeste.
Je n'ai jamais eu de rapports avec une prostituée, des résistances bizarres, d'autant plus qu'il y a quelques années tandis que je vivais à Paris j'étais amoureux transi d'une gamine qui tapinait en tailleur Chanel. Mais l'explication est assez simple au fond, il se trouve que je n'ai jamais eu de problème pour séduire ou me laisser séduire par les femmes qui me plaisaient. Dans les années soixante je découvrais Henry Miller et je m'étonnais toujours du penchant qu'il affichait pour les putes. Beaucoup d'écrivains étaient et sont encore ainsi. C'est donc que je n'étais pas un vrai écrivain. J'avais débarqué à Paris en soixante deux avec une jeune femme qui s'appelait Mona bien avant que je ne lise les aventures sexuelles de Miller avec sa Mona à New York. Nous habitions à l'hôtel Vavin à Montparnasse, et je crois bien que Chet Beker un des trompetistes que j'admire le plus avec Davis, y a vêcu, bouffé par l'héro jusqu'à ce qu'il se foute en l'air en sautant par une fenêtre comme mon ami Deleuse, à bout de souffle.
A Rome, Chet Beker jouait de la trompette à la fenêtre de son hôtel. Ici, les flics seraient venus l'épingler en moins en deux. Ils préfèrent les putes aux musiciens. Jamais ils ne viennent en dépit du bordel que mènent parfois des macs black tard dans la nuit au volant de leur BMW payées avec les passes des filles et qui discutent toujours le prix du taxi comme s'il fallait prendre en considération leur statut de demandeur d'asile.

Bon appetit.

Bon, je viens de manger une excellente fondue, moitié moitié avec ma compagne. Personne n'en a rien à fiche mais tant pis. Je suis un peu balonné, je vais prendre un schnaps et oublier ce texte san intéret et puis je ne vais pas emmerder ma copine en pianotant... Elle est pas ici pour me regarder me contempler le nombril, un nombril en plus bien ordinaire.

Indifférence...

Dans mon travail je rencontre toutes sortes de gens avec j'échange des opinions sur toutes sortes de sujets. Aujourd'hui, sans surprise, tout tourne autour de la situation économique, politique et parfois culturelle. Inutile de dire que le mécontentement l'emporte sur l'optimisme. Les jeunes semblent ne plus avoir de futur et les autres d'avenir dans un monde où le matérialisme le plus vilgaire - le pragmatisme - le dispute au spiritualisme le plus fallacieux - la religion. La régression du politique au psychique semble avoir atteint des sommets sur un mode mineur parce que je suis aussi de ceux qui pensent que le réel, la réalité - mais ici je ne pense pas la réalité telle que la décrit la théorie quantique - est le produit de notre système nerveux, et que la nervosité l'emporte, la nervosité et la brutalité misent au service de l'instinct de conservation. Eros et Thanatos n'ont jamais fait aussi bon ménage. Les dieux sont convoqués à tout bout de champ, on parle d'âmes au lieu d'habitants, les anges sont partout, les saints itou même chez les fasciste de l'Opus dei. Si je parle de l'Opus c'est parce que j'ai une amie dont le père est memebre surnuméraire de cette clique et qu'elle en a bien souffert, qu'elle est marquée, et que les activistes de cette secte sont en train de contaminer les nouveau Etats de l'Est avec des méthodes modernes pour des idées archaïques et réactionnaires. Leur idéologie ne vaut guère mieux que celle des islamistes. Nous entrons dans un siècle de nouveaux totalitarismes - l'un économique et l'autre religieux. Des discours et des pratiques que nos élites aveuglés par la clareté de leurs desseins ne répugnent pas à favoriser dans la mesure où ils croient n'avoir rien à perdre. Il y a trente ans, en pleine guerre froide je disais que s'il doit y avoir une révolution elle viendra de l'Est, mais qu'à partir de ce moment là nous n'aurons plus besoin de la Sibérie pour le goulag, que le goulag sera partout dans les ville parce que c'est cela le darwinisme social. La vengeance des capitalistes c'est l'extermination de la classe ouvrière sous prétexte de révolution thechnologique, de concurrence et de productibité. Mais tout cela je ne le voit pas sans une certaine ambiguité. Marxiste attardé je me souviens tout de même que Marx avait fait l'éloge du capitalisme et prédit son développement nécessaire partout dans le monde. C'est bien ce qui est en train d'arriver avec les mêmes conséquences que nos parents du XIXe siècle ont vècues; l'injustice, la surexploitation, le rejet d'un lumpenprolétariat, la guerre et le terrorisme, le chantage. Bientôt les grèvistes seront considérés comme des terroristes, des criminels. N'entendons nous pas quelues usagers et les politiques démagogue dire que les grèvistes de la SNCF ou de la RATP prendre les usagers en otages? Nous savons la différence que certains des pays de l'Est qui étaient venus s'exiler en démocratie bourgeoise disaient -la différence c'était que là-bas si vous protestiez on vous disait: ta gueule. Chez nous on se contente d'un: cause toujours. Ca n'a pas changé... alors je cause.

Arsenal...

Suis un tantinet pris au dépourvu mais bien armé de patience et la lenteur donc. Jamais eu l'idée de damer le pion à la vitesse vu que je dispose d'un arsenal théorique susceptible de faire la différence à propos de tout et n'importe quoi jusque dans l'accueil des effets toujours différés - cette nique à la simultanéité. Cela fait bien dix minutes que je sèche devant mon écran quoique j'écrive depuis près de 5o ans - et des ouvrages que l'on dit datés d'une guerre nommément froide dont nous vivons aujourd'hui les effets différés. Par là j'entends la manifestation d'une de ces caractéristiques de l'esprit humain le plus archaïque - la vengeance, - cette différance glacée sur laquelle nous glissons. Je parle évidemment de la vengeance des bourgeois et des capitalistes - de ceux qui, durant plus de soixante ans s'étaient retirés dans la trouille, la peur et la haine que leur inspirait l'Ourss de l'Est.
Il aussi question de vengeance chez le grand écrivain Japonais Kenzaburô Oé lorsqu'il dit : Je suis pessimiste sur l'avenir d'un monde dominé désormais par "les guerres de vengeance" des Etats-Unis présentées comme des "guerres justes".
Mais laissons ça pour le moment.
Pourquoi je me suis lancé dans le blog?
Je ne sais pas. Mais ce que je sais en revanche c'est que je n'écrirai jamais dans la sécurité de la masse et de l'anonymat. Ecrivant, ce sera toujours avec l'idée que même décalé ce que je dis sera reçu comme une parole, une vibration acoustique et vu, même si c'est ici un paradoxe apparent. Parce que lorsque nous lisons un texte cela n'en demeure pas moins des paroles que nous formulons dans notre cerveau, des paroles et des images que la familiarité, jusqu'à la périphérie de notre conscience dirigée vers le texte, la reconnaissance et l'habitude, autant de phénomènes ou de catégories qui favorisent la compréhension.

Bien entendu, il est possible que l'on ne saisisse pas toujours ce que je dis, ce que je dirai ici, mais loin de préjuger de la capacité des lecteurs - s'il y en a - je ferai un effort de clarté, si tant est que de la clareté jaillit l'ombre et la lumière, bien qu'il me semble, qu'au fond de l'esprit l'ombre l'emporte sur la lumière et que la clarté aveugle - l'aveuglement étant pour ma part ce qui affecte de nos jours les élites qui nous gouvernent.

Oui, nos élites sont aveugles - comme des hommes primitifs, des archaïques ne sachant rien de leur intérieur mais projetant leurs dédirs, leurs craintes sur moult objets partiels, ils croient encore que leurs projets sont véritablement ceux que les gouvernés désirent mais qu'ils n'en sont pas conscients. Les élites se pensent plus lucides parce que, voyants les choses de loin, de haut et par conséquent voyant plus loin, à l'horizon des conditions de possibilité de toutes les expériences humaines possibles -, ils sont captifs d'un sentiment de mépris à l'égard des petits qui triment et s'agitent au gré des événements qui sont pour ainsi dire naturels. Les élites sont des experts qui ont fait du doute une faiblesse, un vice rédhibitoire. A la limite ils ont plutôt pitié parce la pitié rabaisse celui qui en est l'objet. Au fond ils ont d'avantage les moyens de rabaisser les autres que de vraiment s'élever et quand ils savent le faire c'est encore en montant sur les épaules de vieilles icônes. Un historien grec savait déjà il y a plus de 2000 ans que la plupart des hommes aiment mieux être appelés habiles en étant des canailles qu'être appelés des sots en étant honnêtes : de ceci ils rougissent, de l'autre ils s'énorgueillissent. Mais avec tout ça ils jamais qu'un seul et unique souci, celui de l'enrichissement personnel. Ils nous disent que c'est là le principe qui gouverne tous les êtres et qu'il est naturel, pour ainsi dire génétique. Idem pour la propriété privée puisque même les animaux - ce qu'ils sont aussi - conquièrent des territoires qu'ils défendent. Donc le désir de propriété privée n'est qu'un instinct animal, un instinct primaire dont l'application ultime se nomme l'impérialisme, affirmation sans équivoque d'une loi naturelle et les théories mêmes dans lesqulles sont justifiées ses implications et ses valeurs sont encore comme le reflet, des homologies structurales, des cerveaux qui les produisent. La logique qui gouverne ces processus historiques est la même que celle qui prédit l'échec de toutes les autres théories, parce que les hommes qui doivent se comporter comme des animaux y sont des sujets sans importance au regard de l'histoire qu'ils subissent J'hésite encore entre les moutons de saint-Ex et les rhinocéros de Ionesco. Devait-on tuer le petit Cypselos? Oedipe? Cyrus? Les enfants, ne devraient-on pas les bouffer? On mange la chair de Jésus et les musulmans qui craignent aussi le cannibalisme refusent de manger du porc. Savaient-ils déjà que les hommes étaient des porcs? Et pourquoi ce dernier fut durant longtemps l'animal tabou, le totem des tribus juives? Et plus près de nous Maldoror qui s'accouple avec une femelle requin dont il aurait préféré être le fils... Soit, nous sortons de la mer/mère, de la mémère... territoire infini et gluant, liquide amniotique sans yeux ni dents et nous donnant des dieux carnivores ou ruminants, des esprits rachitiques remplis de merde ce qui n'a rien à voir avec le bien ou le mal ces valeurs approximatives et relatives.