vendredi, février 22, 2008

Le Temps perpétué.


Je me demande toujours pourquoi j’écris et comme ça me fait plaisir je me demande d’où ça vient ce plaisir sans bandaison, mais qui parle d’éjaculation ! La masturbation intellectuelle qui consiste à frotter les idées les unes contre les autres – encore faut-il que ce soit des pensées et non des pseudo pensées ce qui s’avère pour le moins délicat à définir comme pensées forcloses et prétentieuses – et à foutre sans scrupule ni copules toutes les poules et les œufs que charrient les flots à la cadence chachacha. Faut bien se lancer, oublier l’angoisse d’une idiosyncrasie petite bourgeoise, se lancer tel quel – Ah ! Ah ! Ah ! – en cet ersatz d’une société du spectacle qui investit subrepticement dans la culture, Organisée Grassement et Médiocrement dans le futur antérieur. Bande d’encultés ! Tout sauf jouir ! Frotter, limer, raser, s’exténuer, trier jeter, un coup de torchon par-ci au autre coup là, sans tête, sans rien, que du menu fretin jeté au firmament des baldaquins. Ça chauffe même pas, ça grince au mieux, au pieu comme la chèvre de monsieur Seguin. Tout le monde ne peut pas être Perec, fréquenter l’oulipo et les contraintes infernales – celles de Kant ou du Talmud. Quand je pense que Wittgenstein avait pour camarade Hitler à la réalshule de leur enfance ça me donne le vertige. Mes idées se brouillent, je m’embrouille. Wittgenstein disait qu’il était catholique et Hitler n’avait alors rien contre les juifs, le médecin de famille d’Hitler était juif, c’est lui qui, dit-on, soigna sa mère qui mourut d’un cancer du sein – ça devait être le sein gauche et le cancer devait être dans son cœur. Il y a là comme une image insoutenable, floue, une représentation anachronique des déboires des organes. Mais comme on dit, tous les enfants naissent innocents, c’est pourquoi ils sont sur scène et sur les écrans avant même d’être totalement parce que sans doute tous les coupables doivent savoir que l’être en général n’est jamais fini dans sa finitude, toujours dans une sorte de work in progres versus Thanatos. Pas moyen d’échapper au scandale ! Parce que tout spectacle est scandaleux !

Il y a plus de soixante ans ma mère m’a chié en criant dans un cul de basse-fosse de merde – les hommes comme à leur habitude s’entre-tuaient jusqu’à l’horizon de notre pensée du monde parce que le spectacle de la mort les fascine, les excite, les fait bander à mort pour qu’ils puissent violer sans viagra et sans visage. Les cadavres de leurs victimes en tas inouïs devaient être poussés à coup de pelles mécaniques – les japonais ici et là grâce au progrès avaient été incinérés d’emblée, dispersés, évaporés, sans même apporter quoi que ce soit au laboratoire de la vie qui est, comme chacun sait, le fumier sur lequel s’élèvent toutes les civilisations.

.............................................C’est pourquoi j’écris comme je chie – je pousse tout hors de moi, véritable usine d’incinération… Est-ce que je brûle ?


Après c'est pendant.

Hier soir quel état j’étais ! Dans quelle fureur ! Des affects hiératiques… Borderline ! Très à la mode, cool et in le type borderline. Tout le monde en parle ! Tous borderlines, certes, plus ou moins, et cyclothymiques, je vous l’dis pas ! Une cadence infernale – un truc énorme en somme ! Et pour peu de chose, si peu de chose, un rien, un presque-rien… Un mot, une image, un mirage et vlan ! Tourne girouette ! Au quart de tour ! Blindé soit ! Mais tout de même – on est plein de failles, de fêlures, de petits logiciels assassins, de worms, le disque dur défaillant. Toutes les tares c’est notre lot à la loterie de la vie. Faire une restauration ? Pas possible, le pire, le meilleur, trier, perdre son temps pour gagner quoi ? L’ataraxie ? Encore faut-il croire à l’âme, à son existence – et moi je ne crois pas, glande ou pas. Mille fois je me suis juré de ne plus m’emporter, de me caler sur le registre de l’indifférence, du je-m’en-fous. Il faut croire que je suis habité par un virus, captif d’une dimension insoupçonnée. Une question de glandes, d’hormones… On y échappe pas, alors on se met en colère. On se bouleverse quand on voudrait bousculer le monde… Et on se fait pitié, on se fait petit, tout petit, derrière un masque gigantesque et on continue d’avancer, comme des singes savants. En un mot comme en cent : on en mène pas large. Avec la gueule de bois qu’on se réveille. Pas limpide pour un arrondi aux angles pointus et coupants… Borderline quoi. Très à la mode déjà au temps où je fréquentais l’hôpital psychiatrique d’Arezzo et Basaglia et l’antipsychiatrie. On voulait tous être folle à lier et grâce à Deleuze et Gattari schizo aussi ! La plupart a viré autiste ou comme moi spectateur. Fin limier aussi. Et pour finir tous laminés, emportés dans l’échec des utopies – on digère. Avec des renvois difficiles qui puent la rouge et la bière, la vodka pour les délicats… C’est dur le matin, tôt, cette leçon de courage.

jeudi, février 21, 2008

Des goûts sans couleur.

Ah merde ! Cent fois, mille fois je pourrais lancer ce mot à la face du monde actuel. Que je regarde des films de fictions, des enquêtes, des reportages, des documentaires récents ou anciens, c’est toujours la même saloperie humaine qui me saute à la gueule. Au Pakistan, en talibanistan, dans un pays où les hommes n’aiment que la guerre – comme les Américains, et tellement d’autres – ils ne vivent que pour cela. Pas besoin de police, d’Etat, de tribunaux, ils ont leurs lois personnelles, ils sont la police, le tribunal et le bourreau, tous individuellement. C’est ce que disait un barbu de 47 ans qui ajouta – l’hospitalité c’est comme ça, que tu sois un ami ou un ennemi je t’inviterai chez moi, pour boire et manger, mais si tu es un ennemi, je te raccompagnerai chez toi ensuite je te tue. C’est tout simple. Eh puis j’ai regardé une fiction, un polar et dès les premières scènes il y avait une femme couchée, très belle, qui disait : pourquoi tu ferme les rideaux, je ne crie pas si fort, qu’est-ce que tu fais ? Elle était couchée sur le dos, on ne voyait que ses yeux qui suivaient les gestes d’un homme que l’on ne voyait pas et puis… Mais qu’est-ce que tu fais !!! Alors la caméra passe par la fenêtre et l’on voit un bras et une main se lever avec un énorme couteau qui s’abat, puis gros plan sur la femme qui crie et le couteau qui se plante… J’ai horreur de ces scènes de merde, de cette minutie, de ce travail qui consiste exhiber l’ignominie des crimes contre les femmes. J’ai zappé sur planète, je suis tombé sur de Nuremberg à Nuremberg et bordel comme toujours je me suis mis à pleurer en revoyant des images que j’ai pourtant vues cent fois et qui étaient montrées à la brochette des quelques nazis supérieurs qui étaient là et qui feignaient de découvrir leurs propres atrocités, des salauds comme les autres qui disaient qu’ils ne savaient pas. Des innocents quoi, juste victimes de la vengeance des vainqueurs. Parce que les vainqueurs d’alors, ce sont eux qui, quelques années plus tard allaient massacrer en masse les Vietnamiens, les Nicaraguayens, les Chiliens, les Grenadiens, les Irakiens et tant d’autres dans le monde. Il n’y a rien de plus dégoûtant que d’être un homme. Tuer, massacrer, torturer, pour du fric, pour le pouvoir, afin aussi de croire un vrai homme – et ce sont tous de vrais hommes ! Aucun n’est inhumain. Ah si encore ils étaient inhumains ! On pourrait être sauvé ! Se regarder dans une glace sans y discerner cette horreur qui nous colle à la peau, cette puanteur de l’homme jamais assez avide de sang, de tripes, de pu, de charognes, Ah bordel il est beau ce dieu qui les a fait à son image ! Il n’y a pas de dieu créateur de l’homme, il n’y a que des hommes qui s’inventent dans l’innommable, l’atroce, ils ont inventé dieu pour se cacher derrière quelque chose… c’est pas nous, c’est pas moi, c’est dieu ! Tout ça est écrit depuis l’origine des temps ! Mon cul oui ! La seule histoire qui ait jamais été écrite l’est toujours par des hommes – même lorsque, avec leur prétention d’occuper le sommet de la création, ils vous font croire que ce qu’ils écrivent c’est encore dieu qui leur fait la dictée ! Lisez l’ancien testament… carnages et meurtres à chaque page et plus tard, le seul qui vous parle d’amour n’hésite pas à haïr père mère frères et sœurs, à maudire sans cesse… Comme je maudis moi aussi cette espèce qui doit être la plus abominable de tout l’univers. Il me parait de plus en plus impensable qu’il puisse exister dans tout l’univers une espèce intelligente plus ignoble, plus atroce que l’être humain, cette vermine qui croît et continue de se multiplier. Cioran a raison. Le Céline du Voyage aussi. Je n’ai plus de compassion pour les hommes. Ils ne sont même pas tragiques, justes abjects et méprisables. Bien sûr, je pourrais être un peu lyrique, un peu poète, même un tantinet tragique… j’ai plein de bouquins où puiser de belles phrases, de ces métaphores qui font mouche chez les gens délicats, lettrés, cultivés quoi… Mais là, en ce moment j’en ai rien à foutre de faire de la littérature. Je voudrais que les choses que je dis sur les hommes sentent la merde, le vomi, le cadavre et la putréfaction ! Je voudrais que ça vous fasse mal à la tête ! Que ça vous donne envie de gerber, de vous tuer.

D'une saloperie l'autre.

Deux fois déjà j’ai regardé le documentaire consacré aux voyous de l’alimentation – je veux dire de l’agroalimentaire et nommément cette boîte monstrueuse dont j’ai déjà parlé : MONSANTO. Une fois de plus nous avons la preuve de la corruption qui règne à tous les niveaux du gouvernement américain et des grandes multinationales dont le but unique est de faire du fric même en empoisonnant la planète, comme le maïs transgénique de MONSANTO est en train de détruire et d’infecter toutes les espèces de maïs mexicain. Comme les dioxines, les pesticides - dont le glyphosate - ne sont pas biodégradables dans le corps humain, et ils constituent une pollution invisible (5). Leurs molécules cumulent des effets allergisants, neurotoxiques, cancérigènes, mutagènes et hormonaux en altérant la fertilité des mâles. Leurs propriétés sont comparables à celles des hormones femelles, les oestrogènes : globalement, ces actions hormonales seraient responsables d’une baisse de 50 % du taux de spermatozoïdes durant ces cinquante dernières années. Si ce déclin spermatique devait continuer, le clonage s’imposerait à l’espèce humaine vers 2060 ! Les Canadiens, contrairement à nos européens de plus en plus minables et à genoux devant leurs Maîtres, les Canadiens donc ont interdit - tiens, de nouveau un message d’alerte !!! – les OGM. Parce qu’ils gobent, ces imbéciles, tous les messages de Monsanto et ceux des experts qui bossent pour la firme, de la non dangerosité de leur merde transgéniques. Ce sont pourtant les mêmes qui affirmaient que l’agent orange, la dioxine, n’était pas du tout dangereux. Le zyklonB des nazis est de retour. Les ignobles prétendent que leur maïs à la con n’a pas besoin de d’insecticide alors que tous les pauvres paysans qui ont cédé sous la ma menace des gangsters de Monsanto se voient obligé de leur en acheter. Partout dans le monde cette saloperie de firme a entraîné un énorme cortège de faillites et de suicides. Elle voudrait exterminer les plus pauvres qu’elle ne s’y prendrait pas autrement. Leur coton de merde est un linceul pour des centaines de milliers de gens à travers le monde. MONSANTO EST UNE FIRME CRIMINELLE QUI DEVRA ETRE JUGEE UN JOUR.


"Syndicat paysan victime de la répression de Monsanto (saisie de leurs comptes bancaires). Comme les dioxines, les pesticides - dont le glyphosate - ne sont pas biodégradables dans le corps humain, et ils constituent une pollution invisible (5). Leurs molécules cumulent des effets allergisants, neurotoxiques, cancérigènes, mutagènes et hormonaux en altérant la fertilité des mâles. Leurs propriétés sont comparables à celles des hormones femelles, les oestrogènes : globalement, ces actions hormonales seraient responsables d’une baisse de 50 % du taux de spermatozoïdes durant ces cinquante dernières années. Si ce déclin spermatique devait continuer, le clonage s’imposerait à l’espèce humaine vers 2060 !"

En attendant des clowns criminels agissent avec la bénédiction d’une bande d’élites qui n’osent plus dire leur nom.

.............................................................................De plus cette monstrueuse firme entend maintenant faire main basse sur tous les porcs du monde en s’approprient les gènes. Main basse sur toute la bouffe !!! Tout ce que nous allons manger appartiendra à Monsanto. Ni les nazis ni les staliniens et même Pol Pot n’avaient jamais rêvé d’un pareil projet criminel. Au Mexique par exemple ils envoient des hommes de mains, des malfrats, menaçants, vérifier que les pauvres agriculteurs n’ont pas mis de côté quelques graines pour les semer en douce.

Partout, il faut bien le dire, les hommes sèment la mort par tous les moyens possibles. La science, la religion etc.

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D’après un juif fanatique comme on ne devrait plus en faire, un homophobe de la pire espèce, il parait que dans le Talmud dieu dit qu’il agiterait le monde pour nous réveiller si nous agitons nos parties génitales là où nous ne sommes pas censés le faire. C’est donc à cause des homos qu’il y a des tremblements de terre. Le mec, un député, s’appelle Shlomo Benizri et je ne sais pas où il agite ses parties génitales, mais c’est manifestement un agité du bocal, à moins qu'il ne soit vraiment un de ces "sales microbes noirs", un "animal sauvage", comme vient de le révéler au monde entier Ahmadinedjad, l'autre agité du bocal.

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Heureusement, l’université d’Oxford vient de recevoir quelques millions afin de permettre à des chercheurs de comprendre pourquoi les hommes croient en dieu. J’ai bien une petite idée qui concerne cette particularité de l’esprit humain qui lui permet de croire sans problème à deux choses contradictoires.

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En tous cas en Israël les salopards sont nombreux, autant qu’ailleurs, surtout parmi les avocats. L’un d’eux qui porte le joli nom d’Israël vient justement d’écoper de 12 ans de taule pour n’avoir rien trouver de mieux pour s’enrichir que de voler les pensions que l’Allemagne versait aux survivants de la Shoah. Ces malheureux dont le martyr est exploité par la pire des idéologies sionistes, celle des partisans du Licoud, avec leur idéologie raciste, ces misérables parmi les misérables qui avaient cru trouver en terre promise quelque soulagement, sinon de la compassion, sont encore environ 250'000 et autant sont abandonnés par l’Etat, dans des conditions aussi agréables que celles qu’ils pouvaient avoir dans certains camps. Eux, c’est sûr, ils finiront tous par crever en Israël, terre sainte par excellence.


mardi, février 19, 2008

Mafia-net.

Comme d'habitude j'avais des coups de gueules à jeter dans ce blog, des coups portés loin de moi, vers d'autres terres - mais me voilà obligé à nouveau de m'élever contre le net dont certains usagés agissent comme des tuants, des racketteurs, des salauds de première. Je pense à ces boîtes de merde qui vous envoient malgré tous les pare-feux des spyware pour vous orienter chez eux et tenter de vous vendre un médicament contre. A cet instant on peut sans autre fouiller ma bécane, une machine est même venue soi-disant la tester et me prévenir que j'avais visité des sites pornos illégaux juste pour que j'achète un machin pour les effacer. Mon antivirus n'arrive pas à détecter et à l'instant même un cochon vient de me proposer un soi-disant anti truc que j'ai renoncé d'enregistrer nonobstant quoi je suis agressé pas une alerte qui me dit que je suis infecté par un virus. La mafia contrôle le net alors je crache dans la gueule de toute cette pourriture et j'espère que ceux que je vise reçoivent ce message.

mardi, février 12, 2008

O! O! O! Obama.

Toute la semaine je me suis réveillé avec la migraine… Enfin, une douleur droit sur la tempe gauche et quand je tousse cette camel de fumée à la con ça prend des proportions inouïes. Alors j’avale deux sachets d’aspégic. Et j’attends que ça passe. Je me dis que c’est à cause de cette haute pression, du ciel qui semble bien plus haut que d’habitude, qui s’éloigne… C’est dire si j’ai mal ! Si c’est juste sous le cuir chevelu, pas sous le crâne, là où on a soi-disant un cerveau parfaitement indolore. C’est bien étrange et bien normal en même temps mais voilà un organe qui est le siège de toutes les douleurs et qui n’en ressent aucune si on le blesse. Comme l’estomac qui digère sans se digérer lui-même… Où la conscience qui serait tout à coup consciente d’elle-même. C’est pourquoi sans doute il est plus facile de parler de soi en parlant des autres, on a moins de doute, on procède à la façon d’une autopsie. Suffit d’ouvrir les yeux, c’est presque toujours le commencement d’une histoire… qui se répète le lendemain comme c’est mon cas puisque l’histoire en son commencement souffre d’un hiatus qui serait comme une bataille évacuée des livres d’histoire. Comme la guerre des Malouines donc les jeunes britanniques ne savent rien. Là j’ai failli dire que tout ce que nous nommons existe soit, mais pas dans tous les rapports au concept d’ « existence ». D’autant plus que des choses ou des événements existent et on existé entrent en rapport avec le non-dit, ce qui est tu comme un symptôme de honte. A quoi sert le non-dit ? Voilà que rien que d’avoir fait cette proposition je sens ma position chanceler. Je dois prendre d’autres chemins bien que là je suis plutôt d’accord avec Heidegger – même si je réduis la portée du « Les chemins qui ne même nulle part. Encore faut-il savoir où on veut aller ? Vers quoi ? Encore tout un programme Heideggérien ! Ah, et puis ce nom, il est vachement encombrant ! Je me dis que je devrais avoir honte d’embrasser parfois le Souabe maître du hiatus. Bon, silence et dors. Alors s’ouvrent les portes de l’imaginaire – celui qui assumé. Toutes les solutions sont possibles. Le cerveau est insensible et sa réalité bien abstraite pour l’individu, sauf quand il a mal à la tête, ou plutôt aux cheveux ? Et c’est plutôt vouloir couper les cheveux en quatre quand il s’agit de raconter une histoire… N’existe que ce qui a une histoire. Là, j’ai eu une quitte de toux et pour la troisième fois ce matin je m’aperçois que je n’ai plus de cigarettes et que je oublié un petit signe au c. Si c’est pas ça, couper les cheveu en quatre !... dans d’énormes accélérateurs de particules… Je suis allé faire une tour au CERN, c’est vachement impressionnant ! On est sur le cul ! Faut voir ça !!! On est presque dans les cordes ! Ko groggy! Les chemins qu’elle emprunte, ce dont elle use techniquement, ces instruments qui ouvrent le chemin vers l’histoire totale qui dure un milliardième de seconde, et encore ! C’est dur ! Un swing du tonnerre ! Un jab ou un uppercut c’est kifkif. Ca clignote tous azimuts. Surdéterminé. Mais encore ? Les lumières de la ville, c’est plus facile à arpenter les choses quand elles brillent. Au CERN tout brille, c’est Alice au pays des merveilles… faut bien se laisser aller parfois et foutre de savoir si ça existe ou pas. Soyons contextualistes. Dans la collision. En premier ça fait boum… les flash et les vibrations. Dans les cordes. On n’arrête pas le progrès, sans rire. Sinon qu’est-ce que je fous ici, là, maintenant ? Particules élémentaires. Combien en ce moment sur le Net ? Une masse au poids nul/ poil au cul. A moins que… trouver un sujet programmatique, transcendant… poil aux dents. Trouver du secours dans la pataphysique, constituer un sujet inter/mettant au mitant de la toile. A la place de l’araignée, sensible aux vibrations, aux intensités, c’est pas donné. Il faut de la minutie, du doigté, poil au pied. Chargez Big Brother !! Soyons déterminés et pourquoi, au début, velléitaires ! Dogmatiques ! Après tout le siège de la pensée on est souvent assis dessus, nous autres debout sur un volcan… Commencer ici.

Obama est devant, c’est bien, peut-être sommes nous à la veille d’une véritable révolution américaine ! On peut rêver, mais la révolution finira peut-être à entrer dans la pensées us – je sais certaines historiens américains qui appellent Révolution la guerre de sécession, notamment Hannah Arendt. Quoi qu’il en soit – et tous mes vœux l’accompagnent, j’en fais pas souvent, des vœux, pour ce que ça vaut… Mais là, alors là, si demain il entre à la Maison Blanche, nous autres continentaux devrons revoir notre copie. Un sondage dit même qu’à l’heure actuelle il battrait le candidat militaire, pour ne pas dire militariste. Donc, tout va bien, enfin, je crois qu’encore une fois nous nous berçons d’illusions. Même Président Monsieur Barack Obama n’aura pas la tâche facile. Son combat contre les inégalités, dont le principe est historique et fondateur de l’Amérique, risque de tourner en eau de boudin vu qu’il va lui falloir beaucoup d’argent et que là, avec l’immense dette publique et privée dont le seul payement des intérêts représente bientôt deux milliards de dollars quotidiennement, c’est pas gagné d’avance. L’avortement, parlons-en ; rien qu’à comptabiliser les dizaines de cliniques qui le pratiquent en toute légalité et qui sont dynamitées par des talibans protestants sans que quiconque s’émeuve outre mesure, je le vois là plutôt succomber à un attentat fasciste, néo-nazi, autant de crapules qui pullulent dans le paysage américain. L’assurance maladie ! A entendre les défenseurs du système actuel, tout va bien. Les 45 millions d’Américains sans couverture maladie ne représentent que 15,6% de la population. Et 25% de ces 45 millions de gens ne sont point assurés pour une période de moins d’un an. D’autre part, c’est surtout la faute des entreprises ; ce sont surtout elles qui assurent leurs employés. De plus on nous que 17% des gens non assurés étaient membres de familles gagnant 75'000 dollars et plus par an. Donc, le drame des non assurés est un mythe, en tout cas selon l’ « Institut économique de Montréal ». Toujours est-il qu’à présent, les États-Uniens déboursant en moyenne 2 719 dollars américains par personne et par an, que les médicaments sont tellement chers qu’ils vont désormais les acheter au Canada, tout comme les latinos vont se faire soigner au Mexique.

« Le géant General Motors, par exemple, est en train de mourir sous nos yeux, ce qui a entraîné la fermeture de son usine de Boisbriand, puis celle d’usines ontariennes pourtant extrêmement performantes. Pourquoi ? Parmi les nombreuses raisons invoquées : le régime privé de couverture des soins de santé de salariés vieillissants de GM aux États-Unis implique des dépenses à long terme qui dépasseraient la valeur totale de l’entreprise. Au Québec et au Canada, c’est l’État qui se charge de cette couverture ».

http://www.cerium.ca/La-sante-aux-USA.

Je doute fort que Monsieur Obama réussisse à mettre en place une couverture fédérale. C’est pas la mentalité. Là-bas c’est chacun pour soi. Et puis il veut s’attaquer aux problèmes des homosexuels. Dans un pays champion de l’homophobie quoi qu’on dise. Chaque jour ils sont victimes d’agressions voire de meurtres. Les religieux ne demandent qu’à les expédier en enfer, ils sont contre-nature et la nature étant divine c’est leur dieu qui réclame leur extermination. Ils ont tous des dieux criminels. Bon, ça suffit. C’est pas les écuries d’Augias que Monsieur Obama devra nettoyer. C’est la grande porcherie américaine, et là, franchement, y’a du boulot pour trente générations. Peut-être qu’il faudrait demander de l’aide aux Chinois ! Quant à briser le pas de l’oie du Pentagone et du complexe militaro-industriel, faut pas y compter. C’est un Etat dans l’Etat. Une machine de guerre qui, depuis plus deux cent ans, a sévis partout dans le monde, surtout pour protéger des dictatures militaires, des tyrans sanguinaires ou les intérêts des firmes américaines et des multinationales dont le seul but est de mettre le grappin sur les matières premières. Obama ne pourra rien faire là contre au risque de passer pour un traître. D’ailleurs, tous ceux qui sont contre la guerre en Irak sont déjà considérés comme des traîtres. Alors vive les traîtres !

lundi, février 11, 2008

Dans les cordes.

Toute la semaine je me suis réveillé avec la migraine… Enfin, une douleur droit sur la tempe gauche et quand je tousse cette camel de fumée à la con ça prend des proportions inouïes. Alors j’avale deux sachets d’aspégic. Et j’attends que ça passe. Je me dis que c’est à cause de cette haute pression, du ciel qui semble bien plus haut que d’habitude, qui s’éloigne… C’est dire si j’ai mal ! Si c’est juste sous le cuir chevelu, pas sous le crâne, là où on a soi-disant un cerveau parfaitement indolore. C’est bien étrange et bien normal en même temps mais voilà un organe qui est le siège de toutes les douleurs et qui n’en ressent aucune si on le blesse. Comme l’estomac qui digère sans se digérer lui-même… Où la conscience qui serait tout à coup consciente d’elle-même. C’est pourquoi sans doute il est plus facile de parler de soi en parlant des autres, on a moins de doute, on procède à la façon d’une autopsie. Suffit d’ouvrir les yeux, c’est presque toujours le commencement d’une histoire… qui se répète le lendemain comme c’est mon cas puisque l’histoire en son commencement souffre d’un hiatus qui serait comme une bataille évacuée des livres d’histoire. Comme la guerre des Malouines donc les jeunes britanniques ne savent rien. Là j’ai failli dire que tout ce que nous nommons existe soit, mais pas dans tous les rapports au concept d’ « existence ». D’autant plus que des choses ou des événements existent et on existé entrent en rapport avec le non-dit, ce qui est tu comme un symptôme de honte. A quoi sert le non-dit ? Voilà que rien que d’avoir fait cette proposition je sens ma position chanceler. Je dois prendre d’autres chemins bien que là je suis plutôt d’accord avec Heidegger – même si je réduis la portée des chemins qui ne même nulle part. Encore faut-il savoir où on veut aller ? Vers quoi ? Encore tout un programme Heideggérien ! Ah, et puis ce nom, il est vachement encombrant ! Je me dis que je devrais avoir honte d’embrasser parfois le Souabe maître du hiatus. Bon, silence et dors. Alors s’ouvrent les portes de l’imaginaire, of the percetion of cours – celui qui assume. Toutes les solutions sont possibles. Le cerveau est insensible et sa réalité bien abstraite pour l’individu, sauf quand il a mal à la tête, ou plutôt aux cheveux ? Et c’est plutôt vouloir couper les cheveux en quatre quand il s’agit de raconter une histoire… N’existe que ce qui a une histoire. Là, j’ai eu une quinte de toux et pour la troisième fois ce matin je m’aperçois que je n’ai plus de cigarettes et que je oublié un petit signe au c. Si c’est pas ça, couper les cheveu en quatre !... dans d’énormes accélérateurs de particules… Je suis allé faire une tour au CERN, c’est vachement impressionnant ! On est sur le cul ! Faut voir ça !!! On est presque dans les cordes ! Ko groggy! Les chemins qu’elle emprunte, ce dont elle use techniquement, ces instruments qui ouvrent le chemin vers l’histoire totale qui dure un milliardième de seconde, et encore ! C’est dur ! Un swing du tonnerre ! Un jab ou un uppercut c’est kifkif. Ca clignote tous azimuts. Surdéterminé. Mais encore ? Les lumières de la ville, c’est plus facile à arpenter les choses quand elles brillent. Au CERN tout brille, c’est Alice au pays des merveilles… faut bien se laisser aller parfois et foutre de savoir si ça existe ou pas. Soyons contextualistes. Dans la collision. En premier ça fait boum… les flash et les vibrations. Dans les cordes. On n’arrête pas le progrès, sans rire. Sinon qu’est-ce que je fous ici, là, maintenant ? Particules élémentaires. Combien en ce moment sur le Net ? Une masse au poids nul/ poil au cul. A moins que… trouver un sujet programmatique, transcendant… poil aux dents. Trouver du secours dans la pataphysique, constituer un sujet inter/mettant au mitant de la toile. A la place de l’araignée, sensible aux vibrations, aux intensités, c’est pas donné. Il faut de la minutie, du doigté, poil au pied. Chargez Big Brother !! Soyons déterminés et pourquoi, au début, velléitaires ! Dogmatiques ! Après tout le siège de la pensée on est souvent assis dessus, nous autres debout sur un volcan… Commencer ici.

samedi, février 09, 2008

entre vous et moi.

J’ai entendu parler ce matin d’un court poème très habile : « Moi, nous. » C’est tout l’homme en somme – surtout l’homme politique. Une forme idéale de la concentration des pouvoirs, le pouvoir et l’ordre de tout discours. Le moi est toujours et déjà l’autre… Celui que l’on ne connaît pourtant jamais, l’autre du même pour ne pas dire l’antre comme entrisme. Entre deux et va te faire foutre. L’un vulgaire et l’autre idéal, comme l’idéal du premier – construction hâtive de notre petite mythologie. Impossible d’y échapper sauf au prix fort, renoncer à la liberté, - endosser toute sorte de vestes, pouvoir les retourner – et que dire des doublures ? Ah, le satin, la soie des doublures, le logo de la marque ! Doublé par-ci doublé par-là et sous le satin, la soie, la force comme camisole. Vous avez dit Dolce Gabana ? Gucci ? C’est donc ici que je me sens dépasser. Pourtant je me suivais à la lettre, au pied d’icelle vautré, alangui quasi, de lui à moi quand, après une longue pause parce que je pause donc je suis, j’ai parcouru Le Monde de vendredi – un samedi, évidemment – et je suis tombé, page 32 sur un article de Régis Debré, l’autre de l’autre du compagnon du Che, un article que je parcours donc en lisant, au milieu de l’article donc, ces phrases imprimées en caractères gras comme si elles donnaient le la où le là et qu’est-ce que je lis « S’engager a un double sens, et ce n’est pas un hasard : se mettre au service d’une cause et bloquer son agenda. Quand maintenant c’est maintenant, le nous n’a plus d’autorité sur le moi ». Le hasard fait bien les choses. Le nous est bien l’idéal par définition. Non pas sacrifice du moi mais instance psychologique, différence d’une autorité déjà soumise aux aléas de l’inconscient et qui nous fait sans cesse l’article, non pas parce qu’il serait une instance morale, voire une sorte de récapitulation de nos échecs – sommes toute rarement idéalisés – mais le presque-rien qui n’est jamais que le manque de quelque chose d’où une forme d’attente, comme rester interdit, tout soudain figé, comme frappé par un éclair venu d’un ciel sans nuage. Et des nuages j’en vois qui s’accumulent dans ce qui me sert ici à saisir un sens qui nous soit commun au risque d’ajouter que quel qu’il soit pour être passé de l’autre au nous par le moi qui les contient et sans quoi ils sont tout aussi nuls et non avenus que la quadrature du cercle et je m’aperçois que le travail ne fait que commencer. Et voilà qu’il me parait tout à coup insurmontable. Parce que je me fous comme de l’an quarante du « salut » et d’autres trucs tellement à la mode comme la « rédemption ». De plus, je manque totalement de courage.

vendredi, février 08, 2008

Une soirée télé.

J’ai passé une soirée télé jeudi soir. J’ai vu, sur Planète, un doc consacré à la libération, à la destruction des villes normandes par les alliés, 50'000 normands tués, des ruines partout, innombrables – dommages collatéraux comme on dit aujourd’hui – je savais déjà tout ça – Je savais que les premiers responsables de cette tragédie sont les nazis – tout de même, ce mépris de la vie de la part de ceux qui n’étaient pas encore les vainqueurs – des yankees en terrain conquis qui ne se privaient pas de violer aussi les femmes, comme toute soldatesque qui se respecte. Nous savons aussi que ceux qui ont été le plus punis pour ces crimes furent les blacks, les soldats noirs. On pouvait également apprécier – même si par la suite il en fait l’éloge – le mépris de Eisenhower à l’égard de la résistance, des FFI en particulier – forcément, c’étaient des communistes pour la plupart – les seules armes légères parachutées, le massacre du Vercors et puis, la même stratégie aux portes de Paris que celle de Staline aux portes de Varsovie – laisser les nazis écraser la résistance ici et là-bas. Des milliers de vies sacrifiées par les calculs politiques – De Gaulle pas en reste du tout, qui engueule Leclerc pour avoir laissé Rol Tanguy signer le document de la capitulation de nazis. De Gaulle qui roule les mécaniques, méprisant et hautain à l’égard de ceux qui sont restés en France pour se battre, lui qui s’est planqué à Londres et qui revient en vainqueur – je savais déjà mais j’ai mieux compris pourquoi je n’ai jamais apprécier ce type, ce militaire – les militaires je les abomine, qui nous font accroire qu’ils n’aiment pas la guerre… Mon œil ! Eh puis les images ignobles où l’on voit toutes ces femmes tondues devant un public de crétins, dont les nonante huit pour cent au moins n’ont rien foutu, ces gestes ignobles et archaïques, comme ce vieux qui donne un coup de canne sur le cadavre d’un personnage – sans doute tout aussi ignoble et monstrueux – pendu par les pieds comme Mussolini et la Petacchi.- Bref, en voyant ce film je me demandais si l’objectif des Américains, outre le fait de chasser les nazis, n’était pas aussi de détruire le plus d’infrastructures possibles en France histoire de l’affaiblir un max et de faire ainsi un max de profits. – c’était déjà une sorte de guerre commerciale. Il est probable que si quiconque avait procédé militairement de la sorte sur le territoire américain, ils leur aurait fallu quelque décennies pour devenir une grande puissance économique. Je zappais aussi sur un débat relatif aux primaires américaines… et là j’ai un blanc terrible, je ne sais pas pourquoi en cherchant le nom de cette intellectuelle américaine, aux prise avec quelques experts géopolitologues républicains fondamentalement antipathiques, surtout l’un deux, celui qui monopolisait la parole… Détestable ! A gifler le mec ! Au point qu’après trois phrases j’étais obligé de zapper tellement il était sûr de lui, méprisant, bref, cette femme dont le nom est dans ma gorge, que ce matin je croyais dur comme fer que c’était Suzanne Sontag jusqu’à ce que je me souvienne qu’elle est morte depuis quelques années. J’ai trouvé sur Google les noms de Cynthia Liebow, Kate Nash, entre autres, et Archie Shepp, des démocrates, forcément plus brillants et qui devaient batailler contre les Ubushistes de pacotilles qui affirmaient que l’Amérique allait mieux depuis le règne du père Ubush fils. J’ai été content d’entendre le grand musicien Archie Shepp dire ce que je pense de la rhétorique du changement… Convaincu comme je le suis que même Obama ne pourra pas changer grand-chose à la politique américaine vu que le Sénat et la chambre des députés tout comme la Cours suprême resteront ce qu’ils sont – les représentants des plus puissants lobbys du pays. J’étais bien fatigué et foutrement énervé, d’autant plus que je m’étais tapé la bonne émission de Temps Présent sur les nanotechnologies dans lequel on voyait se développer de la manière la plus aberrante le concept du surhomme, du supersoldat, du cyborg à la Van Dam, moitié homme moitié machine. Ouf ! Pas de doute, nous vivons dans un monde de tarés ! Ce n’est pas que j’apprécie particulièrement l’homme tel qu’il est aujourd’hui, voire hier, non pas, mais utiliser la science pour renforcer, multiplier ses penchants les plus immondes… il y a de quoi vous couper l’appétit.

lundi, février 04, 2008

Monnaie de songe.

Il y a des jours comme ça. Dimanche soir je me suis payé une super tranche de télé. D’abord j’ai regardé un épisode de la série les experts. Je la regarde volontiers. Là, il s’agissait d’une bande de jeunes qui tabassaient violemment et sans raison des gens dans les rues de Vegas, la ville la plus débile du monde. A coups de pieds, de poings, sauvagement, juste parce qu’ils trouvaient ça drôle et puis ça ou autre chose qu’importe. Des hommes et des femmes qui avaient la malchance de se trouver là, au mauvais endroit et au mauvais moment comme on dit. A peu près au même instant, au Tessin, dans une ville qui se préparait au carnaval, trois jeunes d’origine croate, dans une rue sombre, tabassaient à mort une jeune étudiant zurichois. Il n’était pas encore mort que je regardait la suite de programme, un film vraiment très violent, Banlieue 13. Une banlieue enfermée dans un mur de béton, comme Israël, débarrassée des écoles, des commissariats, de toute institution, un immense ghetto abandonné par l’Etat aux mains de gangs ultra violents et armés jusqu’aux dents des armes les plus monstrueuses et sophistiquées maniées par des individus dénués de conscience hormis celle des drogues, du fric et du pouvoir de vie et de mort. Je ne raconte pas les aventures de deux « héros », un habitant du 13 sorti de prison pour donner un coup de main à un flic d’élite chargé de récupérer une bombe fauchée par un gang – mais pas si fauchée que ça vu que sans le savoir tandis qu’il est chargé de désamorcer la bombe, en fait il va la faire exploser parce que c’est là le but visé par les autorités. Pulvériser la banlieue 13, deux millions d’habitants, deux millions de « canailles », comme les instigateurs de cette tentative de crime de masse le disent.

J’avoue qu’au début, devant la violence et l’extrême brutalité des protagonistes, j’ai pensé – il faut liquider toute cette merde avec une bombe. Les exterminer. Je ne pouvais pas m’empêcher de penser à New York 1997, à oranges mécaniques et aussi et surtout « aux garçons sauvages » de William Burroughs, le livre le plus prémonitoire quant aux dérives de nos sociétés occidentales. Une dérive absolument fasciste bien qu’il soit plus politiquement correct de dire conservatrice, révolution ou rébellion conservatrice. On nous bassine encore avec une connotation du mal, le communisme, mais plus jamais avec cette évidence idéologico-politique du fascisme. Peut-être que nous ne pouvons plus nommer les conditions sociales et économiques du terme qui leur convient le mieux uniquement parce que nos sociétés sont de plus en plus en lieu des dénis les plus manifeste, au point que dimanche matin, sur le coup de dix heures quinze au JT de la 2 le présentateur a parler de « la lutte pour la pauvreté ». Il est un fait que toute l’action politique et économique se joue contre : contre l’égalité, contre la solidarité, contre la justice. Alors les lapsus entre le pour et le contre est bien le symptôme de la confusion qui règne dans le bocal de tout un chacun. Que c’est aussi cette confusion dont les plus démunis et les travailleurs sont victimes en premier qui les fait choisir lors d’élections non pas ceux qui luttent pour défendre leurs intérêts, mais pour ceux qui, tout au contraire, ne défendent que les intérêts d’une minorité riche et puissante. Je voulais me replonger dans « La psychologie des masses du fascisme » de Wilheim Reich, hélas je ne l’ai plus, j’ai dû le vendre un jour de dèche avec 1000 autres bouquins. Evidemment je suis bien conscient que le fascisme d’aujourd’hui est formellement différent que celui du début du XXe siècle, fondé sur la crise économique, la paupérisation et le nationalisme. Ces conditions matérielles et politiques sont naturellement toujours d’actualité. Ce qui est différent c’est que nous somme passé de sociétés fortement hiérarchisées, fortement normatives, à des sociétés « libertaires », individualisées, dérégulées, et soi-disant désidéologisées, en un mot comme en cent, dépolitisées. Nous sommes dans l’ « objectivisme » d’une Ayn Rand, qui écrivait dans la Vertu d’égoïsme, écrit en 1964 « Le principe social fondamental de l’éthique objectiviste est que chaque être humain vivant est une fin en lui-même, non le moyen pour les fins ou le bien-être des autres ».

Cela m'a fait penser à un passage du roman de Bret Easton Ellis, Luna park. Il décrit ainsi une publicité destinée aux enfant.

("Un sublime adolescent débraillé, les mains sur ses hanches de maigrichon, regardait la caméra avec un air de défi et faisait, d'une voix neutre, les déclaration suivantes, sous-titrées en rouge sang : " pourquoi tu n'es pas encore millionnaire?", suivi de "il n'y a rien d'autre que l'argent dans la vie", suivi de "Tu dois posséder une île à toi", suivie de "Tu ne devrais jamais dormie parce qu'on ne te donnera pas une seconde chance", suivie "C'est important d'être astucieux et attirant", suivie de, "Vien avec nous te faire un paquet de pognon", suivie de Si tu n'es pas riche, tu ne mérite pas mieux que d'être humilié", fin du spot publicitaire.)

Seulement cet individualisme anarco-capitaliste ne saurait être une simple illusion naissant par hasard dans le cerveau des individus. Il renvoie à des desseins, des valeurs et des moyens massifs qui ont toujours été déjà massivement socialisés. L’individu n’est jamais qu’une fiction dans le jeu d’un système mondial qui exclu ou inclus et les dénis ne pourraient être finalement que la forme collective du refoulement, dans un monde qui valorise la spontanéité et l’originalité alors qu’elles ne sont en réalité que des produits mis sur le marché des valeurs cognitives. Devant le mal – je n’ose dire absolu dans la mesure ou nous raisonnons souvent en fonction de la nature de nos affects – nous avons souvent des réactions similaires au mal, nous ne pensons qu’à exterminer les exterminateurs. Nous voulons punir, devenir des justiciers. Mais nous voulons la justice pour nous, qu’on nous rende justice à propos de n’importe quoi pourvu qu’on éprouve le sentiment d’avoir été payé même en monnaie de songe, pardon, en monnaie de singe. C’est pourquoi les riches ont encore de l’avenir et tant de singes à leurs bottes.

vendredi, février 01, 2008

Connards.

Connard… Enculé… Combien d’ados balancent-ils ce genre d’insulte au tout venant chaque jour et à chaque minute. Et voilà qu’un prof de technologie pète les plombs et fout une gifle à l’un d’eux. Une gifle sur la gueule de ce petit con de fils de pute, je veux dire de fils de gendarme qui du coup porte plainte, lui qui soi-disant ce fait insulter tous les jours sans répondre par la violence. Essayez donc je traiter un gendarme de connard. Essayez donc de traiter un juge un connard. Certes, ils ne vous balanceront pas une gifle, ce sera bien pire, le premier vous passera à tabac dans un commissariat et le second en taule pour insulte à magistrat. Putain, des gifles j’en ai pris pas mal et des tirages de cheveux et des coups de règles sur le bout des doigts – et là je ne défends pas ces espèces de châtiments corporels, je suis même tout contre – Mais j’ajoute que jamais je n’ai osé traité en sa présence un prof de connard. Mais là, franchement, en correctionnel pour une gifle, une gifle pour les trois cent soixante fois que vous vous êtes fait traité de connard, et d’enculé de ta mère, pauvre prof ! Oui, je le dis, pauvres profs ! Insultés et parfois plus que bousculés par de petits connards et par les pères tout aussi connards qui viennent les menacer, menacer ces connards de profs qui n’ont plus les moyens de se faire respecter par des ados désormais rois des lycées, rois des collèges, petits princes connards élevés au firmament de l’humanité sous prétexte qu’ils sont les petits connards du futur, et là on est dans le cas d’un prof, pas d’une prof, pas d’une jeune prof qui doit accepter chaque jour aussi de se faire traiter de salope, de pouffiasse, de putain de ta mère par d’autres minables petits connards qui savent bien qu’ils sont protégés, chouchoutés par des lois, des lois sur lesquelles ils chient, des lois qui leur garanti plus de droits que de devoirs. On croit rêver parfois, mais non, on est dans le réel et le réel n’est pas aussi rationnel que certains le prétendent.

La peste étasunienne.

Je feins de m'intéresser aux élections américaines mais au fond je m'en fous de qui va l'emporter. L'histoire de ce pays montre bien que les démocrates et républicains c'est bonnet blanc et blanc bonnet, parce qu'ils sont tous autant qu'ils sont des partisans féroces du capitalisme, qu'ils haïssent tous le socialisme et qu'ils naissent tous pour ainsi dire avec un flingue dans une main et la bible dans l'autre. Un autre exemple de l'ignorance crasse des américains, de leur courte vue, c'est bien les propos tenus par Obama concernant Sarkozy. «il n’est pas lié pieds et poings liés par des traditions pesantes ou des dogmes. Il est un exemple pour de nombreux dirigeants. Ben voyons. On entend Ubush fait l’éloge de Berlusconnerie à la maison blanche, comme « le représentant de l’ "espoir pour la démocratie ». Il est vrai que tous ces olibrius se retrouvent sur le terrain religieux, dans le champ du non-sens, ils sont croyant comme Kennedy que j'aimais quand j'étais ado et qui se croyait berlinois, et il était sûrement berlinois d'avant la guerre vu que c'est lui qui a commencé le génocide du Vietnam et encouragé la baie des Cochons. Et il n'a même pas eu les couilles de virer cette ordure de J.H.Hoover, pédé, toxico, raciste de première, corrompu par la pègre qu'il protégeait. Je dis pédé parce que j'ai trop d'estime pour les vrais homos qui s'assument. L.B.J. aussi était démocrate et c'est lui qui a étendu la guerre au Cambodge, désorganisé le pays et permis la prose du pouvoir par les assassins de Pol Pot. De ce point de vue ce sont tous des criminels de guerre. C'est dire si au fond dans les deux camps ils y autant de salauds que dans la grande clique hitlérienne. Même Patton leur héros national était une sorte d'ordure rare, qui aimait tellement les juifs qu'il voulait qu'on les laissât pourrir dans leurs camps de la mort. Un vrai nazi jaloux des nazis. Eh puis il suffit de lire les journaux yankee des années trente pour voir combien ils admiraient Hitler!!! Ah les éloges! Les couronnes! Même le NYT qui y allait de ses compliments! Après c'était autre chose... Du commerce, des affaires juteuses pour le complexe militaro-industriel, rien que ça! La dénazification! De la foutaise, tous les bons nazis, flics, juges, patrons, tous de nouveau en place! Pénards! Même ceux qui avaient envoyer se faire décapiter par le pouvoir nazi des anti-nazis, des résistants. Juste quelques pendaisons pour la galerie... Ah oui, je suis tout à coup très remonté contre les yankees. Il faut dire qu'à cause d'eux on est dans une sacrée merde, non! Leurs tentacules qui se faufilent tellement partout qu'à peine ils éternuent que nous sommes tous malades. Et quand leurs conneries leur coûtent du blé c'est encore nous qui payons, avec la bénédiction de nos élites totalement inféodées, léche-culs and Co.


Et que dire du candidat républicain ! Un authentique héros de la guerre du Vietnam qui a participé au génocide en lâchant sur le pays des tonnes de bombes, du napalm et plein d’autres saloperies, et qui entend bien continuer cette sale guerre d’Irak qui a déjà fait plus de un million de morts. Et que dire à propos de Cuba et du peuple cubain qui, depuis Eisenhower et Kennedy, lesquels avaient déterminé que « le peuple cubain est responsable du régime », c’est pourquoi il devait "être poussé dans l’attente que la gêne croissante chez les Cubains affamés le pousse à renverser le régime de Castro », continue de souffrir d’un embargo criminel, un embargo pire que celui imposé à l’Irak et qui avait condamné à mort un demi million d’enfants, sans doute responsables du régime de Saddam.

Alors choisir un candidat, c’est choisir entre la peste et choléra.