dimanche, décembre 23, 2007

Bonaparte manchot.

Ce matin il fait froid. En voilà un scoop !! Mais je suis vautré dans une très avancée hibernation. Le froid ralentit tout tralala itou. J’ai visité pas mal de blogs et là, la méchanceté de l’homme fait führer, houlàlà !! Les raisons… enfin, ne manquent pas. La belle affaire, vive les mystères !! Dans tout ça, la seule autorité c’est l’homme. C’est lui qui dit ce qui est bien et ce qui est mal. Diviniser coulait de source… Non mais tabou ! J’avoue, un peu. Parce que c’est celui qui l’a dit ou la dit qui l’est. Je suis celui qui est point final. En vérité je vous la dis. Ah le culot ! Tous ! La vérité… elle voilà une qui doit être aussi méchante ! Une forme naturelle et une rationnelle. Seule la méchanceté naturelle nous a permis de survivre, l’autre a procédé à une forme rationnelle de sélection et cela depuis le début de notre histoire. Et si la raison et l’Etat sont bien l’expression de l’une dans l’autre et que tout cela serait encore l’organisation plus poussée de la méchanceté, une camisole de force, un boulet à ce forcené ?! Il fallait être encore plus méchant que la nature… ce monde maudit… Et lorsque l’on voit ce qu’on en fait on ne peut pas douter une seconde qu’il ne soit profondément maudit. Une cage ! Une cellule ! Il est urgent d’en sortir et cette urgence, ma foi, la folle du logis, toute urgence n’étant que la pression exercée par l’une sur l’autre sont comme le corps et le rocher, le corps et le temps. Cette relation sado-masochiste. Car si le mal est vrai alors il est bien, bel est bien bon comme la vérité. Aussi disons ce qui fait mal, comme toute la misère du monde. Oui, mais où cela me fait-il mal ?? Je ne sens rien ni ne ressens rien. Pourtant le mot misère, comme misère de la philosophie, ou bien philosophie de la misère demeure une expérience sans limites. Elle s’inscrit dans le temps comme la condition même de l’homme et par conséquent le bien le mal ou la vérité sont tout à coup bien misérables et c’est tant mieux que de ne pas avoir affaire à un Etat totalitaire bien qu’il soit le plus approprié pour ressentir un état de liberté inouï ! La méchanceté idéalisée, le romantisme… le contraire de la méchanceté n’est pas la gentillesse mais l’honnêteté des vagissements… les salmigondis de la déchetterie mondaine et urbaine comme expressions et représentations aléatoires de la liberté virtuelle. Monologue sans autre. Aliéné du conditionnement. Aristote et Wittgenstein et même Popper le savaient à propos du tiers exclu sans le moindre accord possible. A ou B mon Cul ! Manière d’abc. Méchanceté suprême ! Petit, tout petit. Oui, Oh la blessure ! La douleur ! Psychologique ! Les affres ! Ah les tourments ! Faut bien se venger nom de dieu ! Ou relire l’abcdère de Deleuze… Deleuze ? Mais que vient faire ici Deleuze ? Et Barthes, ah oui, Barthes et son discours amoureux, oralité du discours, élaboré à haute voix, parce que comme il le disait : tout rapport à une voie est forcément amoureux – et j’ai moi-même personnellement un rapport amoureux à ma propre voix. Quand je faisais de la radio j’entendais souvent me dire : vous avez une belle voix. Alors je m’écoute…




mercredi, décembre 19, 2007

Froid dans les os.

Ce matin il fait froid. En voilà un scoop !! Mais je suis vautré dans une très avancée hibernation. Le froid ralentit tout tralala itou. J’ai visité pas mal de blogs et là, la méchanceté de l’homme fait führer, houlàlà !! Les raisons… enfin, ne manquent pas. La belle affaire, vive les mystères !! Dans tout ça, la seule autorité c’est l’homme. C’est lui qui dit ce qui est bien et ce qui est mal. Diviniser coulait de source… Non mais tabou ! J’avoue, un peu. Parce que c’est celui qui l’a dit ou la dit qui l’est. Je suis celui qui est point final. En vérité je vous la dis. Ah le culot ! Tous ! La vérité… elle voilà une qui doit être aussi méchante ! Une forme naturelle et une rationnelle. Seule la méchanceté naturelle nous a permis de survivre, l’autre a procédé à une forme rationnelle de sélection et cela depuis le début de notre histoire. Et si la raison et l’Etat sont bien l’expression de l’une dans l’autre et que tout cela serait encore l’organisation plus poussée de la méchanceté, une camisole de force, un boulet à ce forcené ?! Il fallait être encore plus méchant que la nature… ce monde maudit… Et lorsque l’on voit ce qu’on en fait on ne peut pas douter une seconde qu’il ne soit profondément maudit. Une cage ! Une cellule ! Il est urgent d’en sortir et cette urgence, ma foi, la folle du logis, toute urgence n’étant que la pression exercée par l’une sur l’autre sont comme le corps et le rocher, le corps et le temps. Cette relation sado-masochiste. Car si le mal est vrai alors il est bien, bel est bien bon comme la vérité. Aussi disons ce qui fait mal, comme toute la misère du monde. Oui, mais où cela me fait-il mal ?? Je ne sens rien ni ne ressens rien. Pourtant le mot misère, comme misère de la philosophie, ou bien philosophie de la misère ou bien encore la misère du monde de Bourdieu, demeure une expérience sans limites. Elle s’inscrit dans le temps comme la condition même de l’homme et par conséquent le bien le mal ou la vérité sont tout à coup bien misérables et c’est tant mieux que de ne pas avoir affaire à un Etat totalitaire bien qu’il soit le plus approprié pour ressentir un état de liberté inouï ! La méchanceté idéalisée, le romantisme… Et il fait de plus en plus froid. Et ce matin au hasard de mes pérégrinations sur le net je suis tombé sur un site d’amnesty Internationale et voici ce que j’ai lu :

Chaque jour, à travers toute la Turquie, des femmes sont victimes de violences sexuelles et autres violences physiques. Des femmes issues de tous les milieux sociaux et culturels sont brutalisées, agressées et violées par des membres des forces de sécurité de l’État, des connaissances, de parfaits inconnus ou des membres de leur famille, dont leurs conjoints ou partenaires…

La violence menace toutes les femmes. Mais au vu des pratiques spécifiques de discrimination qui règnent en Turquie, Amnesty International redoute que certaines soient davantage exposées aux violences perpétrées par les agents de l’État : les femmes qui défendent des opinions politiques jugées inacceptables par le gouvernement ou l’armée, et les Kurdes, notamment celles qui vivent dans le sud-est du pays.

Aux conséquences physiques et psychologiques du viol, s’ajoutent pour les femmes victimes d’une agression sexuelle la menace du meurtre, de nouveaux sévices, du mariage forcé ou de l’ostracisme de leur famille ou communauté en raison de ce qu’elles ont vécu. En Turquie, la notion d’« honneur » sert d’excuse à l’inaction et permet de réduire au silence les victimes de violences sexuelles. Le secret et la non-intervention conservent à la violence sexuelle son caractère « privé », tandis que l’État continue de perpétrer et de tolérer des agressions sexuelles contre les femmes, en s’abstenant d’agir pour protéger leurs droits.

il apparaît également que déshabiller entièrement les détenues au cours des interrogatoires constitue une pratique courante.

Cela me fait penser à cette pauvre jeune fille de 16 ans, dans un pays arabe et musulman évidemment, qui après avoir été violée par une bande de salauds minables avait été condamnée à mort puis graciée, merci pour elle, vraiment, merci beaucoup ! Parce que dans cette horrible culture comme chez les hébreux jadis, une femme violée tombait sous le coup d’une accusation d’adultère – bref, l’horreur est bien toujours déjà aux origines religieuses d’un monde désormais en proie à cette renaissance de l’ignoble, de l’innommable et ce doit être grâce à cela que la pauvre fille violée recevra tout de même quelques dizaines de coups de fouet plutôt que les 200 prévus initialement.

La méchanceté de l’homme c’est d’emblée exercée sur les femmes, plus faibles physiquement, mais probablement plus précoces et plus intelligentes que les hommes. Et les jeunes révoltés des banlieues, révolte que je comprends, ces jeunes hommes sont tout aussi cons et méchants que leurs aînés vu qu’eux aussi violent en bande des gamines et comme toujours, comme tous les salauds de la terre ils minimisent leur crime ignoble en prétendant que la victime était consentante.

Je suis un lecteur passionné par Martin Amis et j’adhère absolument ce qu’il vient d’écrire : Il ne se contente plus de dénoncer le danger que représentent les fondamentalistes musulmans ; il estime que, la réponse occidentale n’ayant pas été appropriée, il est temps de considérer officiellement l’islamisme comme « un fanatique culte de mort, au même titre que le nazisme ou le bolchévisme. »

Oh ! Putain de merde ! Je sais bien qu’en matière de méchanceté les occidentaux n’ont rien à envier aux autres. Mais nous devons bien reconnaitre qu’ils ont fait des efforts pour biffer de leurs tablettes de lois une grande parties des ignobles considérations religieuses qui sont à l’origine de tous les systèmes fondés sur la terreur. Même la volonté massacreuse du gouvernement Ubush qui puise sont abjection dans la fallacieuse croyance que dieu guide leurs pensées et leurs actes. Gott mit Uns ! Ce dieu qu’y n’est jamais que la petite voie plus ou moins débile qui nous justifie dans nos choix quand la raison a déserté et qu’il ne reste plus rien d’autre qu’un pur amour de soi.

L’homme fait chier. Une purge ! Un vomitif !

jeudi, décembre 13, 2007

Dans les boules.

Coup de boule hier en plein palais fédéral. Le boss Blocher, christoph, Cris-Cris pour les intimes, le tribun fasciste du gouvernement a été éjecté a coups de pieds au cul. Il faisait beau de lire la consternation sur quelques faces brutales des partisans du boss, la consternation, la surprise et enfin l’effondrement intérieur. Devant mon écran je jubilais et j’en avais même les larmes aux yeux. Je suis con non ! Parce qu’au fond, celle qui fut choisie à la place du boss appartient à son parti d’extrême droite et il fort à parier qu’elle prendra les mêmes mesures économiques qui consistent à affaiblir les plus faibles et à enrichir les plus riches et que, même sans plus le soutient de son parti, lequel a décidé d’entrer en opposition, elle aura pour partisans toute la droite, des libéraux, des radicaux et de quelques démocrates chrétiens, sans parler des membres udc qui ne vont pas se priver de voter pour des propositions susceptibles de nuirent aux programmes de la « gauche ». Cela dit, je me suis aperçu non sans angoisse que certains de l’UDC qui ont hier pris la parole après la gifle qu’ils ressemblaient beaucoup aux nazis, que leurs paroles étaient accablantes de menaces… Vous jetez à la porte trente pourcent des électeurs de ce pays qui viennent de voter pour Blocher!… En votant pour un autre candidat que le nôtre vous avez porté un coup terrible à la démocratie!… Bref, les chambres fédérales avec ce vote auraient trahi les électeurs pour une question de personne.


«Christoph Blocher a été chassé du Conseil fédéral alors qu’il était notre seul choix. Nous avons l’obligation de passer dans l’opposition, ce qui veut dire que 29 % de l’électorat ne sera plus représenté au gouvernement, tonne Oskar Freysinger, député UDC du canton du Valais. Les parlementaires se sont payé un orgasme de cinq secondes, mais ils vont payer l’addition pendant vingt ans !» Libé.


Personne dans les milieux autorisés, comme disait Coluche, personne n’aurait parié un kopeck sur l’éviction de Blocher duConseil fédéral. Tout le monde, même à gauche, le trouvait brillant, malin et intelligent. Avec sa grande gueule il en fascinait plus d’un et ses milliards imposaient le respect à plus d’un autre. Chef de parti, chef de clan, chef de bande, Blocher voulait aussi être le chef du gouvernement. La collégialité il s’en tambourinait le coquillard avec un cubitus de homard, tout engagé qu’il était dans sa haine des moutons noirs : « Cet article me fait mal au ventre, » avait-il dit, à propos de l'article 261 bis du code pénal suisse qui condamne la discrimination raciale et le négationnisme : D'après Christoph Blocher, cet article est une entrave à la liberté d'expression.) sa haine des chômeurs, sa haine des femmes, sa haine des fonctionnaires. « Je n'aurais jamais cru que le mépris du peuple, le mépris de la démocratie directe, puissent être aussi profonds au sein de la "classe politique ». Avec lui c’est toujours la merde qui se fout du pot.

«Pendant quatre ans le conseiller fédéral Blocher est resté le tribun Blocher, écrit le quotidien le Temps. Il n’a pas pris les habits de l’homme d’Etat, s’est moqué de la dignité de la fonction, a dénigré ses collègues du gouvernement, menti au Parlement, intimidé des fonctionnaires et même critiqué des lois suisses à l’étranger tout en étant ministre de la Justice


Et ce matin, alors qu’il n’est plus rien politiquement, voilà que le président l’assemblée fédérale, lui aussi un membre de la bande, lui accorde un temps de parole qu’il mis à profit pour répéter que l’on venait de porter un coup à notre système démocratique, mais que ce parlement n’avait qu’à bien se tenir parce que qu’il n’avait pas dit son dernier mot. Tous les membres de ce parti que j’ai entendu n’ont eu de cesse de proférer des menaces, comme le faisaient les nazis et tous les fascistes du monde. Mais de quelles menaces on parle ? Eh bien entraver les travaux du parlement, voter systématiquement contre, lancer des initiatives, des campagnes contre les orientations politiques et économiques du gouvernement… voire comme Blocher a menacer de le faire, révéler de soi-disant combines dont il aurait le témoin durant les quatre ans de son mandat. Une véritable tactique de nazi. Et comme il est milliardaire il ne va pas se gêner, c’est pas son genre, pour laisser filtrer dans la presse toute sorte de saloperies mettant plus ou moins en cause des individus. Bon, vingt ans, c’est pas encore mille ans.



vendredi, décembre 07, 2007

Coup de boule.

J’aurais dû nommer ce blog coups de tête ou mieux, coups de boule. Pour plusieurs raisons dont la principale est que j’écris presque toujours mes propos sur un coup de tête – on pourrait même dire de façon pulsionnelle. Pulsionnelle aussi parfois ma façon de lire, à toute vitesse, trop vite, pressé par je ne sais quelle urgence qui transcende le sujet. Pourtant, c’est là que je suis le plus triste, lorsque j’arrive à la fin de l’ouvrage. Mais si je relis les choses qui sont passées à l’as quand je lis, il est très rare que je relise ce que j’écris. J’ai repris si souvent des manuscrits en voulant corriger ici et là – qu’à la fin je corrigeais tout c'est-à-dire que ce n’était plus le même li… Je veux dire le même manuscrit, la même histoire que j’en étais malade, parce que la lecture et l’écriture sont une maladie, une école de souffrance et d’angoisse parce que la lecture nous confronte aux limites de notre imagination sans parler de notre intelligence, de nos prétendus savoirs. Quant à l’ordre que nous affrontons dans la création littéraire et pour peu que l’on ait des prétentions scientifiques ou même plus fréquemment pseudo-scientifiques c’est la paranoïa qui nous guette et souvent pour la simple raison que les écrivains sont tous des voleurs qui s’entourent de petits papiers sur lesquels sont portés les fleurs glanées dans les jardins d’autrui. J’avais des boîtes pleines de ces menus larcins mais la peur d’être découvert a fait que je ne les aie jamais utilisées. Les malins et ils sont nombreux ce garde bien de copier mot pour mot une phrase, une citation piquée et le meilleur moyen de copier sans être chopé c’est, je dirais, le style. Allez trouver chez Céline des trucs piqués à Rossard, Rabelais… Une harmonie à Wagner ou à Eric Satie, une posture à la Isadora Duncan. Ce n’est pas ici une critique, entendons nous bien. L’intérieur trouve toujours sa nourriture en dehors de soi et le roman est toujours ce miroir qui se promène le long de la route, miroir déformant naturellement et plus ou moins flou, parce que nos sens sont tels… Et dès que le monde devient pur processus discursif il est captif d’une finalité qui lui est totalement étrangère, une forme initiale de notre aliénation qui rend tous nos efforts assez vains, vaincus sournoisement par la nécessité ou nous sommes de nous adapter vu qu’il en va de notre survie, ne serais-ce que survivre pour continuer de lire et d’écrire.

jeudi, décembre 06, 2007

Liberté d'expression.

Une grande interrogation, de nos jours, me semble bien être celle de la liberté d’expression. Je ne vais pas revenir sur ce qu’en disait Voltaire, tout le monde connaît. Elle avait fait grand bruit dans les années 80 lorsqu’ une clique d’intellos frouziens comme Finkelkraut, Yves Laplace et quelques autres jaloux s’en prenaient à Noam Chomsky qui avait non seulement préfacé un livre mais également signé une pétition parmi 500 autres qui s’élevaient contre l’interdiction d’enseignement du professeur négationniste Faurisson. Une émission de télé Campus avait donné la parole à Finkelkraut, lequel, toujours aussi bavard s’était écrié alors en parlant de Chomsky : « Je croyais cet intellectuel déshonoré par sa préface à Faurisson et par son ardente négation du génocide cambodgien. Je me trompais. » Finkelkraut est parfois pire que l’idiot de la famille, mais forcément, quand on ne lit que ses propres livres, en tout cas il n’avait pas lu ce que disait Chomsky : « le simple fait de discuter avec des négationnistes de l’existence des crimes nazis, revenait à perdre notre humanité. » Ni même ce commentaire : « que la liberté d’expression, pour être réellement le reflet d’une vertu démocratique, ne peut se limiter aux opinions que l’on approuve, car même les pires dictateurs sont favorables à la libre diffusion des opinions qui leur conviennent. En conséquence de quoi la liberté d’expression se doit d’être défendue, y compris, et même avant tout, pour les idées qui nous répugnent ».

Et pour moi, c’est cette phrase justement que fait problème. Mais ce n’est pas là-dessus que les penseurs et philosophes frouziens et aboutis s’appuyaient pour tenter de disqualifier Chomsky. Non, ils lui en voulaient pour avoir montré et dit que l’impérialisme occidental et américain en particulier savaient mieux que quiconque cacher à l’opinion publique les victimes de leurs nombreux et historiques massacres et autres génocides. Ils prétendaient ces tartuffes que sous prétexte de dénoncer les millions de victimes (5 aux dernières nouvelles) de la guerre du Vietnam que Chomsky ne faisait que nier le génocide des khmers rouges.

Que disait Finkelkraut ? « Qu’a dit Noam Chomsky au moment du génocide Cambodgien ? Là il n’y avait pas d’image, mais il a dit il ne s’est rien passé au Cambodge, parce que pour Noam Chomsky, rien ne peut avoir lieu... si vous voulez, aucun, aucun... aucune oppression n’est possible, sinon l’oppression américano-sioniste. Donc tous les autres événements n’existent pas, et ça c’est très très grave. » Evidemment Chomsky n’a jamais prétendu rien de tel. On peut dire que cette référence est inactuelle. Qu’elle ne répond pas à la question de la liberté d’expression, laquelle dans un autre texte faisait pour moi problème même si je la défends. Mais défendre un principe, un concept aussi complexe que la « liberté » + l’ « expression » que l’on résume par le fait que chacun est libre de dire et d’exprimer tout ce qu’il pense à des limites qui sont définies par le politiquement correct, par les lois sur le racisme, toutes sortes de contraintes morales, scientifiques, juridiques, religieuses etc., nous voyons bien que ce principe est plein de piéges pour le simple pékin. Evidemment pour les pouvoirs de quelque nature que ce soit la liberté d’expression est seulement limitée par le secret d’Etat. Il n’est pas libre de dire la vérité, mais il est libre de mentir. Sibel Edmonds et d’autres en font la douloureuse expérience. Vu que dans un Etat de droit la liberté est définie négativement c’est-à-dire par les lois qui garantissent cette liberté, tu ne dois pas… qui touche à la pratique, au faire, même si le faire une forme du dire, le dire n’est jamais ipso facto une forme du faire vu que ce dernier ne peut mentir. Le dire est toujours dans la fiction même s’il est la description au plus près d’un processus empirique. Dire que le faire ne peut pas mentir relève bien entendu d’une interprétation subjective des circonstances et des conséquences, de l’intentionnalité. L’expression d’une pensée fut-elle une conviction et une conviction n’étant jamais qu’une forme de l’idée fixe, d’une obsession, jamais la caution d’une vérité, la moindre des choses est de toujours voir ou d’entendre sous le signe du doute. Toujours pourtant le doute est balayé par l’autorité. Dans la science il y a le principe d’incertitude, la relativité à balayé le temps et l’espace absolus, la mécanique quantique toutes les certitudes. Nous spéculons et nous attendons les effets de cette spéculation et entre le moment ou nous spéculons et le résultat le monde a déjà changé et tout revient semble-il au hasard. A la chance. Mais il semble bien que les changements du monde n’affectent jamais les processus mentaux profonds, ce qui peut faire croire qu’il y a toujours une sorte de hiatus entre le monde et le fait de le penser et de le décrire. Mais nous sommes toujours libres de penser, moins libres d’exprimer nos pensées et paradoxalement plus libre encore de faire, même si cette liberté est entravée par un processus mental profond comme la peur. Je ne sais pas si Sible Edmonds ou Noam chomsky ont peur et tous ceux qui, dans tous les pays du monde s’activent à la recherche de la vérité ou bien du mensonge ont peur, mais en tout cas ils sont courageux et ce n’est pas cas de ceux qui écrivent ici, dans le confortable anonymat d’un blog où la liberté d’expression ne souffre d’aucune entrave… Enfin, presque !

dimanche, décembre 02, 2007

Encyclique.

Pour faire de l'autodérision il faut déjà se prendre en quelque sorte pour une icône, une sorte d'idole positive ou négative qu'importe. La pratiquer c'est déjà se prendre au sérieux, mélanger notre double statut de sujet et d'objet, une prétention à la totalité, au romanesque quand tout est d'emblée frivolité. Ainsi le pape qui vient de publier une nouvelle encyclique à-t-il beau jeu après avoir passé par la case nazie de sa jeunesse de condamner, comme ses prédécesseurs, le marxisme, le rationalisme et Les Lumières qui menacent l'humanité. Son espérance comme toujours, il la situe dans la mort, ce qu'il nomme la vie éternelle. Hors la mort pas d'espérance, hors la foi pas de salut. Du reste il ne crois pas que nous puissions changer le monde alors à quoi bon! Au fond, cette encyclique c'est du markéting, de la propagande chrétienne, dans la course à la religiosité, celle qui dure depuis deux mille ans et qui porte, tant du point de vue matériel que spirituel, une lourde responsabilité quant à la débilité du monde. Si la religion chrétienne n'avait aucune responsabilité dans notre histoire occidentale, dans le colonialisme, les guerres, les massacres d'innocents, l'exploitation de l'homme par l'homme, de l'injustice, de toutes les formes d'oppressions et d'aliénations qui demeurent aujourd'hui cela voudrait dire qu'elle ne sert à rien, que son influence est nulle et non avenue. Cette religion qui durant des siècles a véhiculé un antisémitisme virulent qui devait culminer dans la Shoah devrait, rien que pour cela, se saborder et disparaitre mille pieds sous terre parce que mille siècles ne suffiraient pas pour expier ses crimes et pas seulement les crimes contre la raison mais contre les hommes et les femmes, contre les femmes surtout. Autant que Jésus lui-même, elle n'a cessé de maudire la moitié de l'humanité - il eut mieux valu qu'elle maudisse toute l'humanité, celle qui a cédé précisément aux supercheries religieuses, qui, par mollesse, par paresse intellectuelle a cru et continue de croire qu'il a quelque chose plutôt que rien après la mort et que c'est là la vraie vie. N'écrit-il pas : "Je suis convaincu que la question de la justice constitue l'argument essentiel, en tout cas l'argument le plus fort, en faveur de la foi dans la vie éternelle" La religion est bien le symptôme quasi universel de la pulsion de mort. Il aurait tout aussi bien pu terminer son machin avec le mot d'ordre des fascistes espagnols " Viva la muerte!" La paix oui, mais pas à ce prix là, plutôt le NET.

Justement, à ce propos j'ai téléchargé un logiciel de près de 700 Mb et j'ai "testé" la vitesse de téléchargement et il ne m'a pas semblé qu'elle avait changé, pour moi, dans l'usage que je fais du net, en tout cas de manière significative, eh puis, dans les commentaires que l'on m'invitait à exprimer pour justifier mon renoncement au logiciel, j'ai écrit que des logiciels j'en avait déjà une foule et que sa devient une vraie bataille au point qu'il nous faudra devenir des experts informatique et ce n'est pas ce à quoi j'aspire bien que cela fasse les affaires d'une grande majorité d'internautes, encore que, on me prévenait qu'il y avait tellement de dossiers ou de fichiés disséminés partout, que la désinstallation complète pouvait affecté les dossiers... Merde, le choix devenait difficile, j'ai cliqué sur ce que je pensais avoir traduit que je renonçais à la désinstallation et là je dût donner des raisons... Et là, juste pour tester un produit, un booster, là, ici, sur le net, je me demandais à quoi cela pouvait me servir, j'avais conclu à rien, tout en sachant que vous êtes plus nombreux à penser le contraire dans ce tourbillon schizoïde, un peu dans l'anti-Oedipe, les intensités... Ah là oui! Alaoui, le nom d'une ville? écrit autrement et cette ville était pour mon père le Kamtchaka, là c'est aussi ici, un réflex d'esquimaux, forcément à plus de mille mètres d'altitude. Ces frivolités analytiques qui nous entrainent sur des chemins menant nulle part? Exhibitionnistes!
Ah! oui! merde alors! pour penser que mes petits conflits avec un logiciel pouvaient avoir un quelconque intérêt pour qui que ce soit. Et mes positions, et mes opinions, cette stratégie! Enfin, n'exagérons pas; c'est toujours entre lui et moi et l'arbitre n'a pas les mêmes règles et lui à moi sommes sensés les avoir apprises. Alors nous exhibons des transgressions parce que l'on pense abattre ainsi des tabous? Erostrate!!! Putain ils sont là dans nos pulsions les tabous, alors on est là, on crache sur tout ce qui bouge et on attend que, grâce à l'effet de la vitesse, ça vous revienne en pleine gueule! Le combat sanglant qui nous renvoie encore à notre mythologie personnelle se déroule pourtant dans une arène peuplée de fantômes pour quiconque ne croit pas aux fantôme, bien que les noms en soient. Non en-soi ni pour-soi. Néant.Ce qui illustre bien les glissements permanent vers des objets non identifiés, déjà partiels, de substitution, dans un monde d'identités.