vendredi, novembre 30, 2007

Sibel Edmonds.


Sibel Edmonds héroïne de la bientôt défunte démocratie américaine continue de se battre contre l’administration Bush et le FBI du feu drogué pédé et maître chanteur Hoover, cette organisation criminelle dont maintes séries télé tentent de redorer le blason merdique et sanglant décrit déjà longtemps par Angela Davis. Virée de son poste de traductrice parce qu’elle avait alerté ses supérieurs sur le fait que bien avant les attentas du 11/9 et grâce à la traduction de conversations téléphoniques on savait depuis longtemps en haut lieu qu’ils allaient avoir lieu. Que l’une de ses collègues, Mme Dickerson, trafiquait les traductions. Que cette nana n’était autre que la femme du Major Douglas D. Dickerson, membre de l’American Turkish Concil, une clique de trafiquants d’armes et de technologie nucléaire composée des chefs du système militaro-industriel américain, de trafiquants et de marchands d’armes et de drogue turcs et d’israéliens, grâce auxquels l’Indonésie, le Pakistan purent développer leurs armes nucléaires, sans oublier que toutes ces informations ont été délibérément caviardées dans le fumeux et ridicule rapport de la commission d’enquête sur les attentats du 11/9. Le major tenta d’ailleurs de recruter Sibel pour le compte de l’ATC afin de participer à la destruction/ détournement des preuves et de la corrompre. Aujourd’hui et bien qu’elle ait perdu tous les procès qu’elle avait engagé contre les menteurs et les salauds du département d’Etat, du FBI etc., des dizaines d’agents de ce même FBI, de la CIA etc., ont adhéré à la
National Security Whistleblowers Coalition comme Robert Wright, un agent du FBI dont les investigations concernant le 11 septembre, dans un manuscrit de 500 pages dont le FBI a empêché la publication. Bon, tout le monde peut accéder aux infos sur le net où voir le doc magnifique qui raconte cette histoire de l’Amérique d’Ubush roi.

Tout le monde peut se faire une opinion sur la manipulation dont nous sommes victimes à l’insu de notre plein gré. Et tout un chacun peut mesurer la naïveté où la bêtise ou encore la saloperie de ceux qui prennent tous les antiaméricains primaires pour de sympathisants islamistes. Cette histoire comme tant d’autres nous permet de mesure le grand écart entre le patriotisme d’une Sibel Edmonds et celui des fascistes de l’administration Ubushienne, des néoconservateurs etc. Cette clique de malades et d’agités du bocal qui cachent sous le secret d’Etat l’état lamentable d’une démocratie pourrie et corrompue par le fric et la volonté de puissance et qui a encore le toupet de faire au monde des leçons de morale. Nous pouvons aussi nous faire du souci pour une Sibel courageuse qui doit se trouver en permanence dans la mire des tueurs de toutes les officines tueuses officielles et officieuses de l’Amérique, une Amérique qui n’a depuis l’ascension de la dynastie Ubush plus rien à envier à celles de l’Empire du Mal.

Je sens que cette affaire va faire la joie de mon ami du dessous lui qui hait tellement l’Amérique et l’Etat d’Israël qui a su mettre un Etat musulman dans son carnet d’amis et par lequel de la haute technologie nucléaire a atterri entre des mains islamiques. Au fond, la bêtise continue. Après avoir armé l’Irak puis les talibans et l’Iran et l’Arabie saoudite, autant d’ennemis d’Israël et de l’Amérique, pour du fric plus que pour leur sécurité ou la notre, les débiles qui gouvernent le monde arment leurs ennemis en pensant s'en faire des amis. Il est à prévoir qu’un jour elles leur reviennent en pleine gueule et c’est probablement ce qu’ils espèrent secrètement vu que ça va leur permettre d’instaurer La Dictature du XXIème siècle. Seul espoir pour eux de faire face à la menace asiatique parce que la concurrence, ce jeu stupide qui veut que le plus riche, le plus fort, le plus sournois, le plus méchant l’emporte, ce ne sont pas uniquement les idéologies mais les cultures et les visions de l'homme qui s'affrontent sur le grand marché de l'hypocrisie humaine.

Soit, je sais ce que les américanophiles qui délirent sur la démocratie, qui hallucinent sur la liberté d'expression en temps de guerre pourraient nous dire:
Sibel Edmonds est toujours vivante.

mardi, novembre 27, 2007

Hadès

La dernière question philosophique concerne le suicide. Je ne me rappelle plus si Camus formulait ainsi sa proposition mais il nous semble qu’il y a du vrai là-dedans. D’un autre côté un petit psychologue canadien qui s’étale sur un site réfute la notion de pulsion de mort. Pourtant, chaque année un million deux cent mille personnes se suicident dans le monde et ce chiffre ne prend pas en compte ceux qui se tuent accidentellement, ceux qui se sacrifient dans des actes de bravoure, ceux qui s’engagent dans des guerres absurdes, ceux qui se dressent seules et désarmés en face d’une colonne de blindés, ceux qui, sans savoir pourquoi, dévient tout à coup sur la gauche avec leur bagnole pour emplafonner un gros cul, autant d’actes suicidaires et inconscients. Eros et Thanatos c’est donc bidon. Bon tout ça pour dire que nous nous croyons à la pulsion de mort. Nous la voyons à l’œuvre dans la mondialisation, dans l’empoisonnement de notre environnement, dans la destruction de la nature, dans la course même à l’immortalité dans l’éternelle interrogation : mais pourquoi a-t-il fait ça ? Non, ils ne savent pas ce qu’ils font. Et ce qu’ils font le plus naturellement c’est encore tuer. C’est toujours l’autre qu’on tue, l’autre du même, comme le lieutenant Thomas G. de Knut Hamsun. – Ernest Hemingway voulait écrire comme Hamsun, Henry Miller aussi. Il l'appelait son maître. Thomas Mann l'adorait, Herman Hesse l'appelait son favori. Les écrivains russes comme Andre Bely et Boris Pasternak lisaient Hamsun constamment dans leur jeunesse, André Gide le trouvait supérieur à Dostoïevski. Ils l'ont tous lu – Kafka, Brecht, Gorky, Wells, etc. – nous aussi nous l’aimons et pourtant, comme Céline ou Heidegger il pris le parti des nazis par haine de cette espèce humaine, hypocrite, tueuse, vaniteuse, violeuse à la con et merdique toujours, captive de cette pulsion de mort jusque dans cette proposition débile… Croissez et multipliez. Déjà qu’il est bien difficile de vivre à plusieurs, en famille… La plupart des meurtres se passent en famille, les viols idem, toute cette banalité du mal est si écoeurante que soit vous tuez n’importe qui soit vous vous tuez ce qui revient finalement au même. Ce dégoût que peut inspirer notre espèce est parfois assez violent pour vous faire prendre parti pour le mal absolu dont le but semble être sa destruction total et des centaines de milliers de savants, de cerveaux supérieurs travaillent sans relâche à la recherche de l’arme absolue. Nous sommes le fruit du hasard et notre disparition sera la fleur de ce fruit et c’est la vie elle-même qui le nourrit. Déjà, c’est vachement drôle, grâce à la mondialisation le moustique

porteur de la dengue et du chigoungouya vient de passer les Alpes. En 1918 ce sont les armées allemandes revenues du front de l’Est qui amenèrent la grippe dite espagnole alors qu’elle venait d’Asie, sur le front occidental pour liquider près de cent millions d’individus. Les hommes sont capables d’aller n’importe où pour ramener la mort, cette fin qui les terrorise et les fascine en même temps. Marx qui était peut-être le dernier chrétien comme l’écrit Michel Henry a été trahi et corrompu par ceux qui prétendaient l’avoir compris – aujourd’hui peut-être dirait-il comme Lacan que ceux qui prétendent me comprendre sont des imbéciles – puisqu’ils ont fait absolument le contraire. Là où Marx ne défendait que le principe de la vie ils ont édifié des systèmes fondés sur le mépris de la vie. Mais dire que Marx fut peut-être le dernier chrétien c’est encore une fois de plus le trahir parce que toute religion n’est rien d’autre qu’une imposture et une trahison fondée sur une sorte de perspicacité psychologique. Vive les moustiques Hadès !

lundi, novembre 26, 2007

Les crocs!

Ouïe! Aï! Putain, ça y est, une dent de moins. A la place un trou immense et un sale goût de sang dans la bouche. Il a creusé dans l'os dix minutes, l'os rongé par les bactérie donc pas moyen d'installer un implant. A côté peut-être. Hier c'était donc mon troisième jour de jeune et je n'ai même pas faim, je me nourri d'antibiotiques et d'eau froide quand bien même mon dentiste tout compatissant m'a dit, mais vous devez vous nourrir monsieur Mont. Comme si je ne le savais pas. Tout le monde sait bien qu'il nous faut manger... avec ou sans dents. Bouffer c'est vital. A la rigueur on pourrait même se passer du néocortex mais pas des dents. Là, tandis qu'il m'arrachait cette molaire en la tournant et retournant dans tous les sens sans que je ressentisse rien d'autre qu'une petite tension nerveuse je ne pouvais pas ne pas songer à ce que cette opération devait représenter à une époque pas si lointaine où on vous arrachait les dents sans autre forme de procès, à la tenaille! Et pas que les dents! Les bras, les jambes, à la scie, sans anesthésie... Bon sang! Vous vous rendez compte! Combien sommes-nous régénérés! Nos plaintes, nos douleurs psychiques! Hier soir je regardais une émission consacrée aux serials killers, l'un d'eux, aux states, qui racontait comment il avait violé, égorgé plein de jeune filles, des ados, là, dans leur lit, une deux trois quinze et peut-être davantage, sans remords, sans rien que des paroles, avec un énorme couteau de boucher, refaisant le geste de l'égorgement, celui où il plante encore et encore son arme dans le corps d'une enfant. C'était déjà monstrueux ce Lee machin chose, mais le pire, le plus débile et révoltant c'était cette gonzesse, cette salope, cette nana à la con qui s'occupait des assassins, des monstres, et qui disait combien ce mec-là était au fond tellement sympathique, drôle, charmant... On voyait bien qu'elle était amoureuse de lui, de toute cette vermine. Certes, nous le savons depuis longtemps qu'il n'a jamais manqué de femmes pour aimer les tueurs, les assassins, les bourreaux... Les portiers de la nuit. Mais mes dents! Mon manque de dents...

Mal de dents.

Oh lala! Quelles journées! Deux jours sans bouffer! L'air d'un hamster qui aurait planqué tout son garde-mangé dans la joue droite, bordel, défiguré je suis! Et la douleur! ça tape, ça tape et encore ça tape, de la tête aux pieds, secoué nuits et jours! A m'arracher la tête! Putain de carie! Une grosse molaire bourrée de plomb qui me plombe le moral. Et c'est pas le tout des choux! Mon dentier, en haut, tintin! Il me fait tellement mal aussi... Ah, on est bien malheureux! Heureusement j'ai réussi à prendre un R.V. chez mon dentiste pour cet après-midi... Une fois fait je pensais que comme d'habitude cela allait me soulager un tantinet, que pouik! Des nèfles! Va te faire foutre! J'ai eu beau penser à des amis qui ont eut pire que ça, Freud entre autres, avec son terrible appareil buccal que sa fille devait lui installer - un trou dans le palais - une haleine fétide dit-on - ou bien je pensais à Martin Amis qui dit avoir toute sa vie mal aux dents - bon, moi aussi, combien de fois? On ne s'habitue jamais à la douleur... Ca me paralyse moi... Et il me faudra cet après-midi sortir de chez moi sans dents!!! Horreur! Enfer et damnation! Sale coup! Immense blessure narcissique! Les murs faudra les frôler... Et l'angoisse de rencontrer une connaissance, que je passe sans m'arrêter, l'ignorer, reconnaitre plus personne! Aller traqué par la honte! J'en sue déjà. Droit dans la peau d'un clandestin... Ni vu ni connu. Même la lecture pourtant passionnante du complot contre l'Amérique de Ph. Roth qui ne parvient pas à me distraire de mon mal, c'est dire! Sans cesse à me tâter la joue toute gonflée, à tripoter la dent avec la langue que c'est pas des choses à faire, ça devient comique. J'ai toujours pensé qu'il n'y avait rien de pire qu'une rage de dents... Et quand c'est fini, on n'arrive jamais à imaginer la douleur; non, on est incapable d'imaginer la douleur, la plus petite qui soye.

mercredi, novembre 21, 2007

Les uns et les autres.

J'ai lu ce matin dans la presse que le bas de laine des suisses s'élève à plus 1'200 milliards de francs ce qui représente par ménage quelque chose comme 165'ooo francs. Inouï! C'est sûrement beaucoup de fric mais c'est encore moins que ce que le PDG de Novartis gagne en un seul jour de travail! 174'000 francs par jour, on croit rêver. Le temps d'aller chier, de le laver les mains, de redresser son nœud papillon, où de changer de chemise et vlan! Voilà 10'000 balles qui tombent sur son compte en banque et pendant ce temps des centaines de milliers de femmes et d'hommes se défoncent au boulot pour moins de 3000 francs par mois, autant que ce que notre PDG touche en cinq ou six minutes, juste le temps de serrer quelques paluches, de humer son Martini. On entend très bien tous ceux qui disent, oui, mais vous vous rendez compte des charges et des responsabilités qui pèsent sur les épaules de ce monsieur! Oh oui! Doit avoir les épaules vachement larges... Et des bras noueux pour porter sa paie à la fin du mois! C'est beau l'égalité! La fraternité! La justice sociale! Et les solidarité! Et ce monsieur lorsqu'il paie sa caisse maladie tous les mois ça lui coût ni plus ni moins qu'à nous, qu'à moi. Même tarif! Ici, les pauvres sont solidaires des riches.

J'ai aussi vu que les 4 plus grandes banques américaines vont distribuer à leurs employés quelque chose comme 38 milliards de dollars. Ils sont environ 186'000 - parce qu'elles ont fait des affaires juteuses ce qui ne pas les empêcher dans le même mouvement de générosité de virer environ 25'000 employés, là, vlan! à la porte! Et les experts du néolibéralisme nous répètent que les boîtes ont besoin de faire des profits pour créer des emplois. Mon cul!

Un analyste célèbre parle ainsi de l'économie américaine :
"Vous rencontrez un ami, à la question : comment vas-tu? il répond... J'ai pris une troisième hypothèque, j'ai explosé ma carte de crédit et liquidé mes économies pour acheter un écran plat et une nouvelle voiture, et nous partons en vacances en Grèce, tout va bien.

C'est ainsi que le montant de la dette des cartes de crédit US - prochain cadavre - s'élève aujourd'hui à 915'000'000'000 de dollars. Les zéros ça fait vachement plus d'effet!!!

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En France des millions de gens plus idiots les uns que les autres sont encore pris en otages par les gens des transports publics... En otages. De vieilles rombières et quelques sales cons vu à la télé crient au fascisme! A la dictature rouge! Une boursoufflures de connerie ignoble dans la petite lucarne dont les clowns du JT chaque jour parlent de la "galère" des pauvres "usagés", des usagés qui devraient au moins se rendre compte du travail fourni par ces "privilégiés" dès lors qu'ils se rendent compte de leur galère dès lors qu'ils cessent de travailler. Mais non. Des privilégiés! Taisez-vous bande d'abrutis! Lequel d'entre eux trouverait que c'est un privilège qu'au bout de vingt ans de boulot dans la nuit et toutes les nuits et souvent le dimanche de gagner 1'400 Euros! Avec autant d'années une infirmière 1200 Euros! Tous ces gueulards de petits bourges ne sont en fin de compte qu'une bande de sales cons qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez et qui ne cherchent pas plus loin des boucs émissaires à leurs propres malheurs, à leurs difficultés. La populace est ainsi faite qu'elle préfaire accabler et dégueuler sur ceux qui à leur pieds qui, plus que tous bossent pour eux. Alors moi je dis tant mieux si toute cette foule de salauds est dans la merde.
Et j'espère que la grève continuera encore longtemps.

lundi, novembre 19, 2007

Des salauds ordinaires.

Il fait un froid de canard aujourd'hui et bien que je sois habitué que nous sommes des montagnards et que notre enfance c'est passée à plus de mille mètres d'altitude et dans cinq mètres de neige et des culottes-bas tricotées par la mama on aime plus.
Alors on pense à plein de choses qui se passent loin et devrait nous laisser indifférents. Ainsi des soldats américains qui se suicident en masse registre des dégâts collatéraux tout bénef pour les terroristes et autres combattants de la liberté. En parlant de liberté vu que le sieur Berlusconi va créer un nouveau parti le parti du peuple italien pour les libertés et c'est bien de lui cette liberté plurielle et ce peuple italien populiste qui va bien dans son conformisme fasciste et d'ici à ce que le mot d'ordre de ce parti soit Arbeit macht Frei il n'y a qu'un pas de l'oie. Ce mec-là doit regretter l'absence des Brigades rouges de Prima linea qui eussent été les seuls à le faire entrer dans la grande histoire au côté d'Aldo Morro et de quelques autres lui qui se sent victime de moult complots fomentés pas les cocos et autres gauchistes mais apparemment personne ne veut se salir les mains et puis en fait il n'est rien c'est un tout petit capo friqué vendeur d'aspirateurs et le fric ne peut faire d'un minus haben un grand homme sauf à marcher sur des semelles compensées. Les italiens se foutent bien de ce bonhomme et nous aussi c'est juste histoire de passer le temps que de le perdre un peu avec lui parce que nous avons du temps à perdre à perte de vue bientôt sans cheveux sans dents sans yeux mais pas là de quoi s'inquiéter ah non sûrement pas ah bordel de merdre! Même lorsque tout devient cinglé dans cette mondialisation globalisation qui favorise surtout les divisions les séparations les divorces la France recoupée en deux la Belgique idem et le Kosovo et plus les gens sont sommés de vivre ensemble multi-ethnicité oblige et plus ceux qui vivaient ensemble dans une sorte d'homogénéité culturelle presque parfaite tendent désormais à se séparer et le courant est si puissant que j'en viens à craindre pour la Suisse bon craindre est un grand mot-affect toujours est-il qu'avec cette manie qu'on certain de vouloir toujours faire comme les autres on est en droit de voir des grossesse nerveuses et des symptômes de rejets là où il y de l'homogénéité constitutionnelle c'est pourquoi on lit en ce moment disons quand on écrit pas un livre de Didier Daenincks qui colle bien à l'air du temps : Itinéraire d'un salaud ordinaire.

Retour en enfer.

Le président des États-Unis, George W. Bush, qui s’est adressé à sa nation, lors d’une allocution télévisée se félicite de la situation en Irak (1 millions de morts, 1 million de blessés graves, 3 millions de personnes déplacées depuis l’invasion anglo-saxonne). Surtout, il annonce le retrait de 5 700 soldats.

Dans le fatras de cette conférence, pas un mot sur les soldats qui sont abandonnés à leur retour au pays, sur les six mille d’entre eux (sans doute est-ce cela qui appelle le « retrait ») qui se sont suicidés en 2005, (sans doute est-ce cela qui appelle le « retrait. ») Sur les cinq cent mille vétérans désormais SDF ni sur les 17 soldats qui chaque jour se suicide, sans rien dire de ceux qui sombrent parce qu’en fait, comme il le dit : « Le principe de base de notre stratégie est que le fait d’assurer la sécurité de la population irakienne est le fondement de tous les autres progrès. »

« Il n’est jamais trop tard pour faire avancer la liberté. Il n’est jamais trop tard pour appuyer nos troupes dans un combat qu’elles peuvent remporter ».

Et il a encore des gens pour défendre ce clown misérable et qui croient à la vertu du patriotisme.

mercredi, novembre 14, 2007

Doc de l'après-midi.

Bon, c’est presque l’heure de mon rendez-vous.

Il est quatorze heures et il neige un peu. Quel scoop ! Et je me prépare à un rendez-vous chez le toubib, petit check-up pour le permis de conduire, simple formalité. On dit toujours ça et voilà que tout soudain il vous détecte comme une saloperie. Trente ans que je n’ai pas mis les pieds chez un doc à part pour mon permis. Moins on les voit comme on dit, mieux on se porte et ils ne pensent pas autrement. Bon, tout cela est sans intérêt mais je m’en fous puisque personne ne vient lire ce que j’écris sur ce blog, lequel me sert juste de dépotoir, de vidoir de tiroir, de poubelle. Les quelques 200 visiteurs qui sont passés l’ont vite compris et ils ont eu raison de na pas insister davantage. Au demeurant je déteste les remarques et autres commentaires. D’accord, c’est un rien provoc ce type d’argument, mais c’est vrai, moi, la reconnaissance j’en ai strictement rien à branler – que ce soit à n’importe quel titre. Depuis Hegel et sa soi-disant recherche de la reconnaissance je me mare. Ainsi, tout le monde voudrait être reconnu pour ce qu’il est, ce qu’il fait – quelle vanité idiote. Maître et esclave nous le sommes tous à un moment ou un autre… L’homme est presque une femme comme les autres et je suis presque sûr que s’il avait un membre long et souple et dur à la foi il saurait parfaitement se passer des femmes et être androgyne sans le sexe de la femme. Platon qui avait des éphèbes à son service aurait dû le savoir plutôt que de faire croire qu’à l’origine on était deux pour un. On est bien plus que ça je l’ai déjà affirmer et je confirme.

lundi, novembre 12, 2007

Retour à la nature?

Zut ! Enfin, merde. Il y a des matins comme ça, on a plus envie de rien, rien ne vous fait plus envie qu’une femme mais elle n’est pas là, pas tout de suite, pas dans l’instant, et il faut différer, on est dans la différance, l’attente et cette attente ressemble à l’éternité, alors on se dit pourquoi ne pas l’affronter tout de suite, là, maintenant. Longtemps de je suis dit que le jour où cette attente sentirait l’éternité – et pour satisfaire aussi à un fantasme maternelle ; elle me traitait d’assassin dès mon plus jeune âge, ma mère, la garce ! Soi-disant que je la tuais à petit feu. Tu parles ! Maintes fois dans mes rêves je l’ai tuée, crac ! D’un seul coup, de la magie quasiment, pensée magique, souhait exhaussé illico comme qui dirait sur le champ, ce champ de bataille insensé où se déroulait nos relations, bref, si aucune femme n’exhaussait mon vœu d’être tué par l’une d’entre elles alors je suis me ultime recours. Ce matin je suis habité par ça, CA ! Captif d’une pulsion qui le dispute à ma nonchalance, ma paresse naturelle, toute une idiosyncrasie partagée, hystérique, entre tous les autres du même et franchement c’est pas de la tarte. Ecrire ainsi permet de combler un vide, car toute attente est un vide, un trou d’où fuient tous les contenus qui nous constituent. Nous sommes là à contempler cette fuite qui n’est pas celle des souvenirs, des représentations, non, ce serait plutôt quelque chose qui nous tient lieu de sentiments, d’affects, de volition, un épuisement de la volonté facile vu que celle-ci ne veut rien, à part durer. C’est ainsi que la nature s’affirme et se dépasse en se niant dans sa forme la plus anodine. Et il faut toujours qu’elle ait le premier et le dernier mot dans cette aventure. C’est pourquoi, quand les hommes prétendent sauver la nature c’est surtout eux qu’ils tentent de sauver parce que la nature n’a jamais eu besoin d’eux ni de moi en particulier. Du reste, je me demande si quelqu’un a besoin de moi mais la réponse est si évidente que la formuler n’a pas de sens.

samedi, novembre 10, 2007

Jglup!

En avoir ou pas.

Nous aimerions de plus avoir envie de lire la presse tant elle est soit déprimante soit débile soit enrageante. Par exemple, voici que les occidentaux reprochent aux pays émergeants de faire comme ils faisaient eux-mêmes lorsqu’ils se développaient et dominaient le monde. Ainsi, ces derniers soupçonnent la Chine, qui investit massivement en Afrique, de chercher à mettre le grappin sur les matières premières. Salauds de Chinois ! Jamais les occidentaux ne feraient une chose aussi dégueulasse ! Evidemment on ne peut pas le dire tel quel. Pensez ! Les yankees qui vivent toujours au-dessus de leurs moyens, à crédit – intellectuellement aussi, le doivent aujourd’hui à la Chine, au titre de son sens de l’épargne – pour les vieux jours. C’est donc grâce à l’achat massif de bons du trésor américains par les Chinois que les cigales yankees peuvent péter plus haut que leur cul et consommer tel un bas prolétariat qui ne convoiterait que le confort de l’intérieur bourgeois et ses horizons de cuistre, comme disait Lévinas. (Comme disait, merde alors, je n’ai pas pu m’en empêcher.) Ces mêmes chinois qui sont en train de mettre leurs grappins aussi sur les fonds de pensions. Demain, ce seront les chinois qui payeront leurs retraites aux américains. Mais cela ne sera jamais pire que lorsque c’était une bande de débiles et de salauds américains qui firent disparaître plus de 200 milliards de dollars du fonds de pensions des employés californiens qui se retrouvent le cul dans la merde et rien que des larmes pour tour réconfort.

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Restons en Amérique et plus particulièrement à New York où le chef de la police, d'abord chauffeur et garde du corps de M. Giuliani, Bernard Kerik avait été nommé chef de la police de New York en 2000, lorsque Giuliani était maire de la ville. Il était à la tête de la police lors des attentats du 11 septembre 2001 contre le WTC.

C’est ça aussi le miracle américain. Un chauffeur dont tout le monde connaît les accointances avec la mafia nommé chef de la police d’une ville dont le maire prétendait lutter contre la criminalité. Ca fait penser à la méthode de J.E. Hoover. Le voyou fondateur du FBI. Autres temps, mêmes mœurs. « J'ai fait une erreur en ne vérifiant pas assez» les activités de Bernard Kerik, a déclaré à la presse le candidat républicain. » Giuliani Lénine même mea culpa. Qui n’en fait pas des erreurs ? Où comment le mensonge devient une erreur. Parce que personne ne pourra croire qu’il était le seul à ne pas connaître les soupçons qui pesaient sur la tête de son élu. Bon, c’est bien fait pour lui, ça fera un républicain de plus à la poubelle.


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Autre affaire lamentable, les enfants de Zoé. Voilà une équipe d’humanistes africains qui débarque dans les banlieues parisiennes afin de soustraire à la misère ambiante mille enfants pour les refiler à des couples dont le seul désir est d’en posséder un. Depuis que l’essentiel est produit à l’étranger et que les enfants sont aussi des produits comme les autres il convient naturellement d’aller les acheter là où ils sont produits selon des méthode encore naturelles. On est écolo ou on ne l’est pas. Soit, vouloir sauver à tout prix des enfants honore. Mais tout de même, je ne crois pas une seconde que ce soit là la véritable motivation. Dans la région où ces gens sont allé les chercher « ces orphelins » travaillent environ quinze mille humanitaires, des centaines d’ONG dont aucune ne s’est jamais essayé à expédier par avions des gosses dans un pays étranger. Donc, imaginez une centaine de petits banlieusards tout pâles débarquant sur la terre brûlante d’Afrique… Pour les sauver. J’entends mal aussi ces couples en mal de mioches exotiques si possibles. Qui plus tard ne pigeront rien quand l’ado leur gueulera dessus des t’es pas mon papa t’es pas ma maman. Et les potes à l’école, toujours tellement délicats : ils t’ont acheté combien tes vieux ? Les ados, tellement subtiles ! Lucides combien ! Ah, décidément les erreurs !
Aux dernières nouvelles il est de plus en + question de kidnapping.


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Hé puis il y a aussi les preneurs d'otages! Une bande d'hollywoodiens! Désarmés, lâchant leurs stylos et leurs pc., lâchant les accros des séries cultes, toutes cette bande mondiale d'encultés à tort et à travers. La grève des scénaristes. Les salauds! Toutes nos suites en rade, nos hèros tourneboulés et roulés dans la cocaïne... heu, la farine, tous, flics, tueurs, paumés, rescapés, fuyards et taulards, putains et catins évaporés et nous, transis d'angoisses, agités du suspens suspendus au pourcentage, au marchandages... La galère quoi. Le monde en otage et le temps des rediffusions... des re-re-diffusions, transfusions à la con histoire d'exciter encore un peu + la connerie mondiale, globalisée.

Eh bien oui, nous regardons des séries cultes nous aussi. NCIS et 24h chrono, esprits criminels, les femmes désespérées... Ah les femmes désespérées! Celles de sexe and the city surtout, comme nous autres obsédées par le cul, quelle joie! Autre chose que nos marine's de ncis où les culs ne sont jamais étalés que sur le lit de dissection du labo du médecin légiste, culs en charpie, décomposés, cramés et putréfiés. Dans 24h chrono on aimait bien voir J. Bauer torturer les salauds pour leur faire cracher l'endroit où est caché la bombe... La fin et les moyens qui n'ont pas évité les polémiques, rapport à l'Irak. Confusion des genres. La fiction soumise aux règles de la réalité... à ce tarif là on peut aussi abandonner la guerre des étoiles et starac., brûler tous les livres dans lesquels on trouve des mots comme nègre ou pire encore comme ce propos de Chester Himes que j'adore: "Rien n'est plus divertissant qu'un Nègre absurde". Normal qu'après ça il se soye... hahahaha! réfugiè à Paris le Chester Fossoyeur Cercueil, "Les Blancs m'avaient rejeté, les Noirs ne voulaient pas de moi, je me sentais comme un homme privé de pays".

A quand une grève des écrivains? Bof, même s'ils cessaient d'écrire pendant un siècle il y aurait toujours et encore pour longtemps de quoi lire, aussi, on se demande bien pourquoi ils continuent. Peut-être que certains répondent à cette question aux Assises internationales du roman, tenues ce printemps à Lyon.

On se pose aussi cette question - bien qu'on ne soit pas toujours dans le questionnement nous autres, de Platon à Heidegger dont on vient d'éditer la correspondance d'avec son épouse. Elle aimait pas les juifs et cette animosité pour ne pas dire cette haine est toujours d'actualité. Il faut dire que l'extension des colonies en Cisjordanie ne va pas arranger les choses. Toujours la force de l'inertie et il en va de même pour nos représentations, lesquelles certes ne sont plus très à la mode bien qu'elles continuent à constituer la force de nos préjugés, si compliqués du reste, que leur remise en question tient de la quadrature du cercle. La preuve, ils sont des milliards à croire encore que tout ce fourbi qu'on appelle le ciel est la terre est l'œuvre de quelqu'un.

Accointances: Page 22 du Monde du 3 novembre:

La Tunisie. Le régime du président Ben Ali, en vingt ans, a réduit au silence toute la presse libre.

Page 24.

Tunisie. Un tourisme prometteur.


mercredi, novembre 07, 2007

Ni putes ni soumises... à d'autes!

"Pour beaucoup, la nomination de Fadela Amara auprès de Christine Boutin, ministre du Logement, laisse un goût rance. D’autant qu’Amara avait toujours dit que NPNS ne servirait pas aux politiques. «On a l’impression d’avoir travaillé pour rien», dit Leïla Djelamani. Son comité du Mans, qui regroupe «45 adhérents», va se saborder. «On a bossé pour sa pomme», complète Safia Lebdi, désenchantée. Fadela Amara disait souvent aux militants : «Moi je suis dans une Ferrari, vous êtes en deuche.» «Peu à peu elle s’est coupée de l’association et du terrain», regrette celle qui était une amie de longue date." (Libé)

Et voilà, merde, c'est toujours ainsi que cela se passe. Les gens motivés par les meilleures intentions finissent toujours - trouvent toujours les moyens de se brouiller. Toujours des traîtres d'un côté, des naïfs de l'autre. On en sortira jamais. Les meilleures amies du monde. Sautant d'un bord l'autre, une fois à gauche une fois à droite, comme à l'armée: gauche! Droite! Gauche! Droite! Et avec Fadela ce sera bientôt le pas de l'oie.

lundi, novembre 05, 2007

23'935

Ah nom de dieu ! Lundi matin, encore. 23'935 lundis matin. L’autre avait raison de dire que chaque matin qui se lève est une leçon de courage. Mais il est mort et moi-même je ne me sens plus très bien. C’est pourquoi depuis longtemps j’ai choisi la facilité. Plus tout se complexifie et plus il faut faire simple sur les chemins de la vérité. Ah la vérité !... même le vraisemblable est déjà problématique, alors questionner la vérité… l’évidence, du point de ou du n’est pas Copernic qui veut. Ce n’est pas les points de vue qui manquent, ça c’est une évidence, et de la langue en est une autre. Même les langues mortes sont encore un point de vue, ce qui a induit certains à faire de la langue l’essence, pour aboutir à une sorte de métaphysique de la mort. Comme quoi on est toujours enduit avec de l’erreur. Mais l’erreur pourrait-elle être bactérienne ? On a déjà tellement de mal à se mettre dans la peau des autres puisque nous sommes plusieurs à la fois, bordel quel casse tête ! Soit, j’ai bien vu que tous les écrivains réussissent à se mettre non seulement dans la peau mais dans la tête aussi, dans les gènes des autres parce qu’ils savent inventer et tout est là. Alors la conclusion est simple comme bonjour mais point les conséquences. C’est que je suis, que je me suis totalement inventé. C’est dire que cette notion d’identité dont on nous bassine les yeux et les oreilles, tellement au goût du jour, LE gargarisme ! Est une sacrée foutue invention. Il convient toujours de procéder par élimination – exclusion est plus à la mode aussi. Et à la fin qu’est ce qui reste en la demeure ? Moi. Mais là encore on se heurte au rejeton de la famille, à papa/maman, au nom et au non qui se tient en réserve et qui surgit tous les lundi matin. Il y en a quelques uns je buvais un café avec une amie qui buvait aussi un café et elle fumait tout comme moi et tout comme moi elle voyait le monde en capilotade… une sorte de point de vue du bistrot rythmé par du jazz. Et notre bavardage je ne sais plus comment m’amena à dire qui sait pourquoi, sans doute les associations d’idées, le bruit des mots, la rumeur, que par exemple, mais de quoi, celui qui avait ; je sais que je ne sais rien était aussi logique que le philosophe crétois qui disait que tous les crétois sont des menteurs, parce que s’il ne sait rien comment peut-il savoir qu’il ne sait rien ? Il n’était pourtant pas crétois. Donc, la vérité n’est qu’une forme de mensonge et la vérité pas plus que lui ne s’élève, elle tombe toujours et encore relativement. Et le plus souvent aussi elle tombe mal. Elle fait comme une pierre des ronds dans l’eau qui, lorsqu’ils touchent le rivage la cause est oubliée. Les mots c’est pareil même bien enchaînés les uns aux autres d’une manière très formelle, comme les lundis aux dimanches et aux mardis. Pour certains il est le premier jour de la semaine et pour d’autres le deuxième. Il en va de même du rapport sujet/objet. Tout est question de conventions. Il faut respecter les conventions et ce respect – cette acceptation qui relève du dressage, de l’éducation, de l’enseignement c’est d’emblée ce qui nous situe du point de vue de l’autorité, ce qui nourrit notre autoritarisme par délégation. Une certaine logique fait autorité en matière de… Creuser la matière des choses et des mots pour découvrir le sens, investir dans l’investissement. C’est ce qui prend tous les lundis matin et j’avoue que le reste de la semaine n’est jamais assez long pour m’en remettre.