lundi, septembre 18, 2006

Suède... Ciao la sociale-démocratie.

La droite l'a emporté en Suède. Je dis la droite parce que tous les médias n'osent plus dire la droite. Celle-ci, désormais n'est plus que le centre-droit. On dit toujours la gauche même lorsqu'elle n'est pas plus à gauche que ma main droite. On veut aussi nous faire croire que cette victoire manifeste la volonté du peuple d'en finir avec l'Etat-providence. Personne ne parle du ras le bol de l'émigration, du choc provoqué par divers assassinats commis par des islamistes - on serait obligé de parler de courant raciste, mais comme il ne s'agit que d'un fort courant d'islamophobie - l'islam n'étant pas une race mais une idéologie, on aurait donc pataugé ipso facto dans un salmigondi désolant.

En parlant d'assassinats il faut mentionner celui commis par un ignoble en Somalie pour venger l'honneur perdu des musulmans agressés par la citation du pape très chrétien de Rome. Naturellement la cible de ce courageux combattant de la foi islamique fut comme il se doit UNE FEMME. Une pauvre vieille dont la seule ambition était d'aider plus pauvres qu'elle.

dimanche, septembre 17, 2006

Et dimanche ça continue.

Oui, les musulmans du monde entier, manipulés par les fanatiques, le djiadistes arquaïques, les ratés et les castrés, (Bon, c'est pas tout à fait de leur faute, depuis le temps qu'ils sont encultés d'idéologie, c'est psychologique,) continuent de s'émouvoir parce qu'un bonhomme a critiqué la violence dans la religion. Mais le pape fait une confusion, l'islam n'est n'est pas une religion dans le sens qu'il donne lui à la religion. C'est une idéologie totalitaire, un système d'idées fausses et le caractère religieux n'est ici que ce qu'en disait Ciceron - le respect des rites, ces rites à caractère compulsifs et obcessionnels, névrotiques. C'est pourquoi ces masses s'enflament si facilement. Attaquez de front ces comportement et vous aurez toujours en réponse un blocage ou un déblocage. Les musulmans débloquent. Ils recherchent en ces temps tout ce qui pourrait nourrir la rage qu'ils ont contre l'Occident. Comme des gosses, pour un oui un non ils montent sur leurs grands chevaux, ils tépignent et exigent.
Je ne supporte ni les papes ni les Bush, ni l'impérialisme statunisien ni le caractèse sacré de la marchandise et même pas les hommes en général.

Les églises, les mosquées avec leurs clochers et leurs minarets sont comme des doigts dans ma gorge. Me foutent la nausée! Ces lieux de l'hypocrisie et du mensonge, devrait demeurer vides parce que la présence des hommes souillent leur beauté architecturale, souille le travail de ceux qui les ont édifiés. Mais ça ne fait rien; le sublime et l'immonde, la beauté et l'abject ont toujours fait bon ménage. Comme l'homme et la femme.

Un radical suisse soutient le pape qui aurait cité un empereur bysantin. Je ne suis pas contre la violence, tant qu'elle est dirigée vers des hommes. Qu'ils s'entretuent pour des idées débiles, idiotes je m'en fous. Mais qu'ils le fassent entre eux et surtout qu'ils cessent de prendre leur follie pour dieu, allah ou qui sait qui encore.

Je jouis de penser au degré de bouillonnement dans les tronches ce dimanche, dans les églises, les temples, les mosquées et les synagogues! bon sang ce que ça doit turbinner dedans! Ah la haine et le goùt du sang, le désir de meurtre et la pulsion de mort! L'indignation et la frustration, le mépris et le dégoût, la vengeance... Ah, la vengeance! déjà un immonde à lancé un appel pour assassiner le pape! Vous avez eu la trouille le communisme?!! L'islamisme va vous faire chier dans vos frocs! Et ça fait pas un pli que les islamistes et les assassins sont déjà parmi nous! Dans vos maisons, sur votre pallier, votre voisin, votre collègue de travail... Temblez braves gens! La libre circulation des personnes et des biens!!! Des couteaux, des kalashnikov, des haches, partout... Vos revenus, vos capitaux extorqués, vos plus-values détournées! c'est le moment de les planquer dans les coffres, à côté de ceux des princes et rois musulmans, islamistes...

vendredi, septembre 15, 2006

Guerre des religions.

Ca continue. Le pape très chrétien en confondant islam et islamisme jette de l'huile sur le feu au moment où la Fallaci tire sa révérence. Réactionnaires contre réactionnaires! Veulent tous mettre la raison de leur côté parce qu'elle n'est historiquement ni d'une côté ni de l'autre. Ni Aristote ni Platon pour ne citer qu'eux n'étaient chrétiens pas plus que musulmans. Et ça fait des siècles qu'ils tentent misérablement de se l'approprier. Je rigole... c'est tellement pathétique ce combat des chefs. Dieu contre allah le papa et les mollahs. Tous ces mecs qui détestent les femmes, qui n'ont eu de cesse de les perséquter, de les brûler sur le bûché de leur misérable vanité, de les lapider sur l'air de l'angoisse de la castration. Tous captifs d'un cerveau archaïque, reptilien. Aussi, nous sommes bien en période de régression du politique au psychique. Au moindre mot les musulmans s'émeuvent et s'éxcitent... les autres idem. Une guerre des nerfs en somme, entretenue par la propagande. Qu'on le veuille ou non c'est bien à un choc de civilisation dont nous avons affaire. Et les regrets du N.Y. Times n'y changeront rien. Bien sûr, dimanche le pape va tenter de noyer le poisson urbi et orbi. N'empèche! Dans le cerveau de ces ouailles quoi qu'il affirme et paroles d'évangiles la chimie du cerveau continuera d'empoisonner et d'orienter le vote des pékins dans nos désomais danaïdes démocraties décadentes. Et les chiens d'infidèles n'auront plus de cesse de ce séparer, comme les musulmans séparent les hommes et les femmes, que de se séparer des musulmans qui vivent parmi eux. A la luttes des classes succèdent la luttes des races et des cultures. En plein moyen âge post moderne. L'obscurantisme. La mythologie biblique, chrétienne et islamiste élevée sur les fonds baptismaux du Capital et de l'idéologie allemande avec, en toile de fond la guerre des chiittes contre les sunnites, massacres, tortures et exécutions, décapitations et égorgements. Tous les trous du culs confondent le sang et la raison. Un musulman avec qui je travail, un type pourtant sympa s'est laissé l'autre soir aller à des propos annodains du genre: on aurait dû laisser Hitler finir le travail. Un autre, prof de mathes justifiait l'interdiction du livre d'un mystique intellectuel musulmans dans les pays musulmans; je n'ai plus son nom en tête - en prenant pour exemple l'interdiction du livre Mein Kampf de ce cher Hitler. Plus ils se ressemblent plus ils se détestent! Comme les nazis et les staliens. Et ce berceau qui, comme tous les berceaux qui finissent toujours par sentir la merde, ce berceau de la civilisation, des civilisations, est construit par le néo-libéralisme comme il avait déjà fait le lit des grande calamités du XIXe siècle. Merci monsieur Milton Friedman. Merci aussi aux fondamentalistes protestants yankees, ces attardés rétrogrades qui combattent le darwinisme selon les préjugés hystériques du Butler act qui interdisait "l'enseignement de toutes théories niant l'histoire de la création divine de l'homme telle qu'elle est enseignée dans la bible. Act abrogé seulement en 1967. Mais ces gens ne perdent pas la foi. Pour contrer les interdits qui frappent leur mythologie infantile à la gomme ils nous ballancent un nouveau concept bidon: L'intelligence designe. Mais ils insistent, non moins bornés que les autres qui croient encore que le coran est tombé des mains d'allah dans celles de mahomet, même après qu'Eugenie Scott, du National Center for Science Education ait annoncé que: "en tant que stratégie légale, l'ID est mort.
Je sais, je le reconnais volontiers, je ne m'embarrasse ni de finesse ni de pondération et quant à la profondeur je la laisse aux pratiquants de la plongée en apnée, dans ces abysses où rôdent encore les intégristes de tous poils et les bestioles les plus archaïques. Je ne prétends pas non plus vouloir m'élever au-dessus de je ne sais quoi sinon contre.

lundi, septembre 11, 2006

En 1999 je suis allé chez un pote à Frisco. Comme j'en avais ras l'bol de la Suisse je pensais aller rendre visite à une amie habitant Belem, aux portes de l'Amazonie -, je carressais même l'idée de m'installer par là-bas. Bon, je débarque à Frisco, il est là, avec sa Volvo et son horrible parlé yankee avec cette pointe sèche de zurichois. 17 ans qu'il est là et forcément désormais Américain et borné au point de refuser d'articuler le moindre mot en français qu'il cause tip-top. Mais bon. C'est un scientifique de haute voltige qui a fait l'EPFZ physique biologie. Sa bicoque style Tudor à New Valley avec son garage en terre battue trop haut pour y caser sa chiotte et sur le trottoir en face de ça deux traits rouges limitant l'espace où il a le droit de stationner sa tire. Bel intérieur typiquement statunisien, sobre, et derrière un jardin avec un bassin et des poissons, des palmiers et of cours un barbecue.

Mon pote est triste et silencieux. Ca fait presque deux ans qu'il est au chômage. Enfin, pas tout à fait, il est consultant dans la boîte qu'il quittée.

Parce que le jour où avec une équipe de 8 personne soous ses ordres il a réalisé LE SCANNER, le seul et unique machin capable de détecter les explosifs dans les bagages pour la compagnie Invision, comme remerciement il s'est fait bombarder vis-président de la dite compagnie. Du nanan pour tout individu normal.
Adonque mon pote n'avait plus grand chose à branler que de recevoir les quandidats à un emploi hystoire de tester leurs compétences, motivations etc.
Naturellement au bout d'un certain temps tout ça là hautement lassé. Il dépérissait et rêvait de retourner dans son cher labo pour y mettre au point et inventer de nous gadjets. Il en a fait le demande et n'a essuyé qu'un niet catégorique. Le labo c'est pas la place d'un vice-président d'une Compagnie en train de faire des millions.
Du coup, il a donné sa démission - sans doute avec l'idée d'aller faire des offres ailleurs là où il pourrait mettre tout son savoir en branle.

Mais aux states ça ne se fait pas, c'est pas normal qu'on veuille redescendre parmi les travailleurs quand on s'est arraché à ce statut minable. C'est forcément qu'il y a un truc qui cloche, un problème psychologique. Aussi l'ont-ils attaché à la boîte en le nommant pour deux ans, consultant. Mais en presque deux ans ils ne l'ont pas consulté une seule fois. Même les gars de son équipe qui lui avaient offert un beau journal souvenir avec photos, commentaires, remerciements et éloges pas possibles, good luck your fiend Johnny, Sonny et tout, pas un seul ne lui a jamais téléphoné pour un pot quoi que ce soit. Il était mort pour eux.
Mais il était et mort et fou aussi pour sa femme, laquelle, dès qu'il lui a appris qu'il avait démissioné, c'est empressée de demander le divorce. Et vlan dans la gueule! Avec sa fille, pas de lui mais seulement d'elle, elle s'est taillée en empochant la moitié des stocks options qui était une partie de son salaire tandis que le fisc lui piquait la moitié de ce qui lui restait. Bon, il avait toujours cette bicoque de quatre cents milles dollars, mais quoi, tout seul là-dedans alors que c'était surtout pour la famille ça lui foutait un cafard terrible et les poissons ça suffisait pas à son moral. C'est dire combien ma venue lui faisait du bien. Parce que, tous les postes qu'il avait postulés, que dalle! Là-bas, un gonze qui lâche un poste de vice-président ça fait pas sérieux, c'est aussi louche qu'une barbe de barbu.
Alors il passait le temps en jouant sur son ordi, essentiellement des simulateurs de vols, des jets qu'il déplacais comme un pro d'ici à là en temps réel avec plan de vol et tout le saint frusquin. Du Falcon au Boeing.

Le soir on allait dans un rade pour jouer au billiard, toujours le même, d'où l'on voyait les lumières de la rade et entendait le grondement incessant des autoroutes. Pour fumer il fallait sortir sur le trottoir mais sans sa binine, c'est interdit aussi, alors on avait la clope dehors au bout du bras et le verre dans l'autre à l'intérieur. Un jour à San José juste avant de faire un tour en Cesna au-dessus de Frisco - il adorait piloter - on est allé prendre un bière dans un rade à la con comme je les déteste - tout formica, plastoche et faux bois quoi - qu'on a voulu allé boire sur la terrasse. Mais ça aussi c'était défendu mais pas de problème la nana a versé nos bières dans des gobeltes coca et tour était joué. L'Amérique pays de la liberté mon cul!
Et je ne dis rien des moults regards assassins, même dans la rue, lorsqu'on avait l'audace de fumer une clope à 6 box le paquet!

Mon pote est de retour en Suisse - tout comme moi du reste. Parce que je ne suis pas allé plus loin que Ensenada.

samedi, septembre 09, 2006

Comment je suis pénétrant.

Je ne suis pas dupe... Enfin, bon, je sais qui nous gouverne entre raison et émotions, et je parle aussi pour moi évidemment. Ma vision du monde est aussi et toujours affectée par la forme dont je suis intimement l'objet, ou le sujet. J'entends Freud qui dit que le moi n'est pas maître chez lui, et aussi que la culpabilité est un fantasme. Je dis ça pour qu'on ne s'imagine pas que je porte toute la misère du monde sur mes frèles épaules, d'où ma haine de l'homme en général. Je ne prétends même pas que cela soit un jugement rationnel, ça ne ce peut pas. La haine, le mépris, tout ça ce sont des sentiments mais la raison ne répugne jamais d'en faire des alliés. Cette ruse nous a depuis longtemps énoncée par Hegel, de même que Thanatos peut l'être d'Eros et réciproquement. Pragmatique avant les Américains Aristote. Toute parole doit vouloi dire quelque chose sinon elle est nulle et non avenue. Tous discours valide doit donc posséder un objet défini, délimité, clairement identifiable et dépourvu de contradiction. C'est là que le bas commence à blaisser. L'univocité est un fantasme en quoi nous sommes tous des imposteurs pour peu que nous prétendons à formuler quoi que ce soit qui relève du vrai, du vraissemblable ou de la vérité parce que la seule chose qui compte c'est finalement l'effet de cet énoncé. Nous nous doutons bien que la frontière - comme toutes les fontières - sont d'abords dans nos têtes, donc je sais bien que celles qui me séparent des musulamns, islamistes et autres ennemis intimes soit aussi de cette catégorie mentale puis que moi et eux sommes des hommes et que la haine que je leur témoigne pourrait n'être qu'une projection.

Hier un type, vieux chimiste à la retraite (une relation de travail) m'a dit que lui et moi n'avions rien compris à l'islam parce que lui, son pote vieux crouton à la con venait de se marier avec une musulmane et qu'elle était aux petits oignos, obéissante, bonne femme d'intérieur, pour pas un rond revendicatrice de droits dont elle avait rien à branler. Elle a toutes la qualités. Soit. Mais le vieux con oublie une chose. C'est qu'elle est d'abord une femme et pas un homme - la cible le mon dégoût et de ma haine - et pas vraiment musulmane puisqu'elle a épousé un chien d'infidèle. Et tandis que moi j'ai toujours été attiré par les femmes "libérées" les femmes "cérébrales" les intellectuelles tordues, je n'ai toutefois jamais craché sur les femmes objets, soumises et obéissantes sinon pour en soulager la pénétration.