lundi, février 26, 2007

Pauvre France.

Pauvre Sarko.

J’ai relu quelques grand discours de lui et les bras m’en tombent. J’arrive tout juste à écrire. Je ferai l’impasse sur son concept bidon « communautarisme historique » de Poitiers et tout son salmigondis de pseudo références de la gauche français et des hommes qui l’ont marquée, lui le type de droite, le futur dictateur de la France, celui qui ressemble le plus au portrait du leader fasciste dessiné par Paxton l’historien américain du vichysme…

Pour ce qui est de l’autre discours à la gomme c’est celui du 11 février à la mutualité.

D’abord ce type tout ce qu’il veut, c’est qu’il veut. Et après avoir débauché à son compte Blum and Co il s’empresse de préciser : « Que l’on me comprenne bien : je ne cherche à débaucher personne ». Non, tout ce qu’il veut…

« Je veux être le Président de la réconciliation.
-Je veux être le Président qui réconcilie les Français avec la France.
-Je veux être le Président qui réconcilie les Français avec la République.
-Je veux être le Président qui réconcilie les Français avec le monde, avec l’Europe, avec la Méditerranée.
-Je veux être le Président qui réconcilie les Français avec leur Etat.
-Je veux être le Président qui réconcilie les Français avec leur école et avec leur université.
-Je veux être le Président qui réconcilie la France de la fonction publique avec la France du privé.
-Je veux être le Président qui réconcilie les croyants avec la laïcité et les laïcs avec les croyants.
-Je veux être le Président qui réconcilie la France qui souffre avec la France qui réussit.
-Je veux être le Président qui réconcilie les Français entre eux, quelles que soient leurs origines, leur couleur de peau, leur religion.
-Je veux être le Président d’une France qui donne sa chance à chacun, qui redécouvre le vrai sens du mot « fraternité ».

-Je veux aller voir ceux que l’on ne va jamais voir.

-Je veux rencontrer que l’on ne rencontre jamais

- Je veux rencontrer les paysans que l’on oublie.
- Je veux rencontrer ceux qui travaillent dans les services et dont on oubli trop

- Je veux aller dans les usines, dans les ateliers, où la droite n’allait jamais,

- Je veux aller dans les usines, dans les ateliers, où la droite n’allait jamais, Je veux aller parler à ceux qui se sentent abandonnés, à ceux qui se sentent victime de discrimination.
-Je veux aller voir,

-Je veux être le candidat de la France qui travaille dure

-Je veux faire campagne sur les valeurs, sur la morale.
-Je veux mettre la morale au cœur de mon projet politique.
-Je veux réunir les Français sur des valeurs.
-Je veux remettre à l’honneur des valeurs dont on ne parlait plus, des valeurs qui avaient disparu du débat politique mais dont je suis convaincu qu'elles demeurent bien vivantes dans le cœur des Français.

-Je veux rencontrer ceux qui ne sont pas d'accord avec moi

-Je veux parler de la liberté.

Voilà comme il parle de la liberté, au négatif.

« On n’est pas libre quand on se lève tôt,
On n’est pas libre quand on ne peut pas mener de pair sa vie professionnelle…
On n’est pas libre quand on n’a pas le droit d’emprunter…
On n’est pas libre quand on ne peut pas financer ses projets…
On n’est pas libre quand on a un diplôme qui ne vaut rien…
On n’est pas libre quand l’école ne transmet plus les savoirs…
On n’est pas libre quand on est soumis au chantage des délocalisations,…
On n’est pas libre quand on a 50 ans et qu’on est exclu du marché du travail.
On n’est pas libre quand, quoi que l’on fasse, on ne peut plus progresser.
On n’est pas libre quand on est privé des moyens d’accomplir ses rêves.

Ensuite, après cet exploit jeux être on est pas, sa recette contre la loi du marché, géniale !

« On me dit qu’il est impossible de maitriser le libre-échange. Mais l’Amérique le fait ».
Ah bon ! Fallait y penser!

Mais tout cela demandera évidemment des efforts, le dépassement permanent de soi !

« L’effort c’est la récompense du mérite

L’effort c’est travailler plus pour gagner plus.

L’effort c’est moins protéger l’emploi et davantage protéger les personnes.

L’effort c’est d’être obligé de reprendre un travail qui correspond à ses qualifications etc. »

Enfin après en avoir si peut dit sur le comment et le quoi il en rajoute dans le flatus vocis en nous faisant croire qu'il en dit trop! Le goujat!

« Ceux qui ne disent rien me reprochent d’en dire trop ! OUI trop c'est TROP!
Je continuerai.
Je continuerai à dire ce que je ferai si je suis élu.
Je continuerai à dire sur quoi je m’engage.
Je ne mentirai pas, je ne tricherai pas.
Je prendrai le risque de la vérité parce qu'on le doit à la France.
J’assumerai tous mes choix ».

Tout le reste n’est qu’un remplissage de truismes et d'une phraséologie pour veaux.


J'ai comme qui dirait mal à la France. Pauvre Finkelkraut! Pauvre Alain Minc! Et tant d'autres soi-disant philosophes de gauche qui penchent pour ce clown sinistre et dangereux, bien plus falot et phalo que la Royale de Minc.



samedi, février 24, 2007

Bons baisers du Pakistan.

Bonnes nouvelles du Pakistan musulman. Trois nouvelles femmes assassinées. Une ministre régionale de trente cinq ans, abattue à coup de revolver dans la rue parce que, selon la police, elle ne portait pas des vêtements islamiques et qu’elle militait pour l’émancipation des femmes.

Dans un village, deux jeunes filles « soupçonnées » d’avoir flirté avec des jeunes du même village ont été massacrées à coups de haches dans la tête par leurs oncles, pour laver l’honneur de leur famille. Que l’on se représente, imaginez votre fille, elle est jeune, jolie, pleine de vie, et voilà qu’un ou deux types débiles se pointent avec une hache à la main et se mettent à lui fendre le crâne, comme ça, en pleine rue. Imaginez l’horreur, la douleur, le spectacle monstrueux, le sang qui gicle, la cervelle de cette pauvre fille, son corps gracieux secoué encore dans l’agonie par des spasmes d’horreur que la mort vient immobiliser, là, nulle part sinon dans son propre sang. Au Pakistan ce sont chaque année des centaines de femmes qui subissent ce genre de traitement islamiste.

Et ces manifestations islamiques ordinaires, ce n’est rien du tout, juste une lecture de deux ou trois minutes d’un quotidien ordinaire.

Il n’y a pas si longtemps Erdogan, premier ministre turc a dit : nos mosquées sont nos casernes et nos minarets sont nos baïonnettes. Il ne dit pas où sont les bombes.

lundi, février 19, 2007

"How many selves"

A cette heure-ci, en général, tous les lundis matins je me sens surexcité. Je tourne en rond, en bourrique, dans mon crâne le chaos des mots et des émotions, le fil d’Ariane se rompt ou alors il y a des nœuds. Un nœud. C’est que, le lundi matin dès l’aube, après le café je lis les critiques du Monde des livres et la moitié de la quinzaine littéraire. C’est dire que sous mon crâne pas si volumineux que ça, mille, cent milles mots et autres représentations se télescopent, se fixent, se dissipent, se transforment au lieu que, en dépit de toutes mes tentatives, ils se synthétisent comme un ensemble cohérent facile à appréhender, une image ou un concept facile comme une Weltanschauung. C’est idiot je sais. Mais en même temps je vois bien que d’une manière disons général c’est la même litanie du monde des hommes qui se dit sous des modes des styles des sensibilités divers. Un monde sans scrupules, un monde de contingences avec ses constantes, un monde infernal créé par les hommes, des hommes agités par ces constantes que sont le désir, la peur, le questionnement. Pourquoi ? Comment ? Et chaque livre est une tentative de réponse personnelle, atavique. En somme, nous sommes tous des flics, des flics et des voyous ! Nous souffrons, nous recherchons la cause et nous trouvons toujours l’autre, le bourreau, le loup au coin du bois et parfois le loup nous ressemble comme deux gouttes d’eau parce que nous sommes le bourreau et la victime. Les plus malhonnêtes, les plus hypocrites trouvent la plupart du temps dieu, c’est plus simple ainsi. Tout ce petit préambule pour en arriver là où je le voulais. Après le mot « ainsi » j’ai eu comme un trou. J’aurais pu faire comme certains auteurs, répéter : c’est plus simple ainsi. Mais en général, moi, je me lève, je tourne un peu, j’allume ma énième cigarette, déjà, et je vais saisir un livre parmi, n’importe lequel, que j’ouvre au hasard. Ou alors je fouille dans les centaines de petites notes qui trainent dans mes poches et partout autour de moi.

Je suis passé par ces « Exilés de la mémoire » de Jordi Soler, l’histoire d’un républicain espagnol parti au Mexique après la défaite, non sans avoir transité dans un camp de concentration français, et qui revint en soixante pour tuer Franco sans y réussir mais qui en perdit un bras, ce qui est beaucoup en guise de souffrances -, pour tomber déjà bien affaibli dans celles d’une femme, une « Suédoise libre et scandaleuses », Kerstin Thorvall, 81 ans qui avait fait scandale avec son premier livre « Le tabou » en 76 parce qu’elle y parlait de son désir de liberté sexuelle, de n’être pas une Bonne mère, ni une femme Fidèle dans un pays plus puritain qu’on se l’imagine mais qui vécu tout de même, un certain temps la vie d’une vie d’une femme soumise comme il faut mariée à un homme psychotique – en somme un homme normal, qui milite pour un monde meilleur. Mais, elle va tout de même s’émanciper, au terme d’une trilogie dont le premier tome a pour titre ; « Le sacrifice d’Hilma ». Je ne sais pourquoi je pensais alors à la lettre écarlate.

Ensuite j’ai replongé dans dans « Sa passion » de Véronique Olmi. Ici ce sont des femmes dans un appartement communautaire soviétique, là, encore des femmes, infirmières dans un univers carcéral et encore, une mère à bout qui emmène ses enfants au bord de la mer avant de les tuer, et puis une femme enfin qui tue l’amant qu’elle aime à cause d’un sourire. Partout c’est Eve chassée du paradis.

Mon moral est au plus bas.

Ensuite, je poursuis plus lentement, les yeux, ça fatigue vite. « Se résoudre aux adieux », encore une histoire de rupture, une femme qui écrit des lettres à son amant, un type marié qui est retourné vers sa femme. Elle écrit par exemple « c’était moi, ça ne l’est plus ».

Je me posais aussi cette question. Et j’ai continué ma lecture, je rampais sur la moquette. « Vorace », le premier livre d’une femme encore, une femme boulimique qui se fait vomir, une femme parmi d’autres qui fut violée toute petite aussi et qui vit avec un type qui maigri tandis qu’elle grossit et qui finira par mourir de leucémie.

J’avais ma dose. Je crois que je vais aller me détendre sur un site porno - toujours moins pornographique que le monde en général.

samedi, février 17, 2007

Trop c'est trop.

Je crois bien que nul ne vient lire jamais ce blog et tout compte fait je m'en fous. Je crois que je n'ai jamais écris que pour moi-même, comme tout le reste. Je n'ai jamais été doué que pour survivre et peut-être dans l'érotisme, ami d'Eros et des femmes. Je dis Eros mais je suis bien plus sale et cochon que concept nourri d'une grande charge poétique.
Mais laissons CA avec un cédille pour le moment.
Quand je me relis ON pourrait imaginer que j'ai de l'amour pour les êtres tant mes colères à propos des injustices de ce monde sont sans nuances. Une question de cohérence... mais non. C'est que la colère nourrit précisément le dégout qu'ils m'inspirent. Je ne suis pas Camus. On peut comprendre et ne rien pardonner, parce que dans le processus d'objectivation de la subjectivité il se passe quelque chose qui renvoie toujours la vérité aux calendes grecques, surtout la vérité objective. Les colères et le dégout ne sont pas non plus dignes des facultés du jugement apodictique ou synthétique... Tiens! je me demande d'où peuvent bien sortir ces machins de la Critique dans quoi je n'ai pas mis les pieds depuis belle lurette. Ca n'a rien à voir; quoique... Couac! Mais nous savons tous que n'importe quelle proposition est déjà un jugement. Donc le jugement n'est pas de surcroit, mais d'emblée.
Donc, comment échapper au jugement? Au jugement de valeur? Nous ne faisons jamais rien d'autre. Soit, je ne devrais jamais dire nous! Je parle pour moi, de moi à moi. Et de jour en jour. Et de jour en jour nous sommes de plus en plus nombreux... comme dire de jour en jour je suis de plus en plus nombreux? Est-ce possible? Oui, c'est tout à fait possible. Je ne suis pas vraiment, d'un jour l'autre le même quoi qu'en dise Nietzsche. Mais bon, laissons Nietzsche où il est. Cette référence littéraire fut inconsciente dès lors que je mentionnais le fait que nous soyons bien trop nombreux sur cette foutue planète. Croissez, disait-il. Eh bien ça croît! Et plus ça croît et croit, il plus les hommes créent l'enfer qu'ils redoutent tant. Le piège à con par excellence! 6 milliards de trop nous sommes. Et ce n'est pas Cioran qui me dirait le contraire. Ni Malthus du reste. Parce que si nous cherchons une raison historique à la guerre, cette activité si lucrative, pas besoin d'aller chercher plus loin. Cependant, si tout le monde en est conscient de cette double absurdité, tout le monde à tellement le gout du meurtre qu'il faut bien donner au monde son lot de victimes. Pour les intégristes, liquider des embryons c'est sans intérêt. Pas de sang ou si peu, pas de tripes, d'os de cervelle, de vécu, de souvenirs, d'attentes, de désirs et de sentiments. La destruction et le meurtre requière une autre dimension. On ne fait là jamais dans le petit, le minable, le minuscule. De la grandeur que diable! Il faut des méthodes Karman géante! Du super aspirateur! Des champs de batailles à la hauteur des héros survivants! Evidemment guidés et inspirés par leurs dieux de pacotilles! De ceux qui murmurent aux oreille des sourds! Sourds au monde et n'écoutant, comme moi, que leur jugement bizarres, névrosés et psychotiques. Du reste mon psy me l'a dit: vous êtes hystérique. Et l'une de mes amours qui n'était rien d'autre que psychiatre m'a même traité de psychopathe. Voilà pour mon grade. C'est donc par ça que je pourrais être justifié si j'avais des scrupules par hasard. Ce n'est qu'une histoire de système nerveux.

dimanche, février 11, 2007

Darwin & dieu.

Oh la la! il y a des sites ou ça féraille dur dur! Dans la "République des livres", entre autres, qu'est-ce qu'on se marre! Entre les tenants du darwinisme, du néo-darwinisme, les créationistes, les idolâtres du dessein intelligeant... Et ceux qui mélangent les deux et les trois, les scientifiques, les antiscientiques, les biologistes, etc. On discute du statut de l'ADN de son rôle, de sa réalité, de son concept..., mais pas un mot sur l'ARN! bref, on s'excite vachement et c'est ici ne rien dire des croyances... entre les matérialistes, les essentialistes, ceux qui s'appuient sur le fait que Darwine croyait en dieu, sur l'échec du marxisme parce que Marx fut darwinien et aussi parce que dieu lui-même est désormais darwinien. Bref la sélection naturelle se passe aussi sur le terrain des idées et des croyances.
L'autre jour, à la radio suisse romande j'écoutais un Américain qui trouvait très petit-petit tant le créationisme, les mythes bibliques, dieu et puis le darwinisme. Toute ça très petit! Certes, c'est infantile, surtout l'expliquation religieuse. Mais il n'a rien dit d'une hypothèse plus haute! Et moi je me dis que les mythes religieux s'ils sont si petits c'est simplement que l'homme est très très petit! Si petit dans cet univers constitué d'autant d'étoiles qu'il y a de grains de sable sur la terre que ça me fait rigoler cette idée d'un dieu tout puissant qui aurait, grâce au verbe! créé tout ça, lui, l'éternel! Lui qui devait drôlement s'emmerder, lui qui devait forcément s'être autocrée, lui qui devait souffrir de solitude! Personne pour admirer son oeuvre! Donc imparfait. Si ce dieu avait été si parfait quel besoin de créer cette vermine à son image? Cette vermine qui grouille et se reproduit, qui se tue et se bouffe, se dévore, se chacute et qui a le culot de prétendre qu'il pourrait s'interresser à son sort, à son âme! quel dieu grotesque! Fallait-il qu'il se sentît bien seul et affligé pour qu'il se mette à discuter avec elle (la vermine) à lui dire ce qu'il pouvait manger et boire, comment traiter sa femelle, ses chèvres... Pauvre dieu! aussi petit que cet être bestial dont le seul souci est de survivre et de se reproduire, colonisé par une bactérie mille fois mieux adaptée, là avant lui et qui lui survivra. Vous parlez d'un dieu qui aurait dit, tu ne tueras point. Lui le tout premier assassin, qui, déjà plus mysogyne que son produit, et pour lui faire plaisir, obéir donc à Adam, va liquider la première femme, aussi sec, cette pauvre Lilith sous le déjà fallacieux prétexte qu'elle était son égale! Adam, déjà si con! A l'image de son dieu créateur. Et que penser du fait qu'alors, pour se reproduir ils aient du, Adam et Eve, recourir à l'inceste pour se reproduire!! Le père, la mère et tous les frères et soeurs dans une gigantesque partouze! Inévitable. Sans appel. Un dieu si grotesque qu'il aurait envoyé sur cette minuscule planète son fils bien aimé histoire qu'il soit cloué comme un papillon sur des bois! un dieu sourdingue qui n'a pas ouï cette universelle logomachie qu'ils appellent prière pour sauver ne serait-ce qu'un seul enfant juif jeté dans les fours nazis. Toute ces histoires sont, je le répète, grotesques au plus haut point. Et que dire de ceux qui considèrent que nous devons respecter toutes les croyances! Est-ce que parce que les nazis se croyaient supérieurs et croyaient que les juifs et d'autres étaient des sous-hommes que c'était vrai??? qu'il nous faut respecter ces croyances??? Respecter cette croyance si bien partagée même par beaucoup de femmes, que les femmes ne sont pas égales aux hommes? Qu'elles vallent comme dans l'islam la moitié d'un homme?! Que l'on se souvienne que dans le judaïsme primitif, une femme violée était condamnée à mort pour adultère!
Je le dis et le répète: toutes les religions monothéistes sont des instruments de mort. Même les Grecs si éclairés n'ont pas hésité à condamner à mort Socrate parce que sa philosophie corrompait les jeunes gens, tous ces éphèbes réduits au statut de pute pour le plaisir des aristos. Et je ne dirai rien, mais si, de ce pauvre Alcibiade qui suçait Socrate parce qu'il croyait ainsi s'approprier son intelligence - c'est pourquoi jusqu'à nos jours on menace encore les enfants qui se masturbent en leur disant que ça nuit au développement de l'intelligence. Ou, dans un autre domaine qui regarde tout le monde, comment expliquer aux jeunes que le cannabis c'est de la merdre lorsque l'on sait aujourd'hui que la Pythie de Delphes se pétait au shitt!
Berceau de la civilisation: comme disait l'autre tous les berceaux finissent par sentir la pisse... et la merde.

Ce débat me fait penser à ce qui se passe dans la réalité relativement à la croyance en dieu. Lorsqu'une personne est sauvée par les médecins, grâce à la science, les gens disent grâce à dieu il est vivant! Mais si la science ne peut pas le sauver, les mêmes portent plainte contre le toubib. Si l'homme occupe le sommet dans l'espèce animal c'est uniquement parce qu'il est le seul à bouffer tous les autres, c'est là la seule et unique supériorité qu'il a sur les autres espèces. Et le fait qu'il pense ne change pas grand chose à toute cette affaire lorsque l'on voit ce qu'il met en pratique, de ses idées géniale.

Je reviens sur Adnan Oktar, plus connu sous le nom de Harun Yahya wohl d'oiseau comme qui dirait en Allemand du Reich, ex-taulard en psychiatrie, gourou de l'extrème-droite national-islamique turque, foireux auteur du célèbre atlas de la création, créationnisme piqué au christianisme, - comme ils ont piqué les chiffres arabes aux indiens, - aux fanatiques yankees fascistes et potes de Bush. Eux et lui même combat! Pour islamiser le monde sa secte islamo-nationaliste-fasciste prone déjà le retour à l'empire ottoman. Rien que ça! Aussi, malgré cette menace qui pèse sur nos valeurs comme la démocratie, l'égalité et la liberté (toutes évidemment mises à mal par le néolibéra-fascite occidental, nos élites se voilent la face comme ils l'avaient déjà fait avec le nazisme. En Suisse le Conseil fédéral vient d'autoriser le port de bourka dans les lieux publics. On accepte l'édification de mosquées, de minarets et d'écoles coraniques. Je croyais qu'il s'agissait d'aveuglement, de légèreté, de l'expression effective et active de nos libertés fondamentales. Je crois qu'il n'en est rien. Je crois de plus en plus que cette magnanimité à l'égard d'une idéologie meurtrière, l'islamisme ( et même si tous les islamistes ne sont pas des terroristes, tous les terroristes aujourd'hui sont des islamistes) n'est pas dictée par des valeurs positives, mais par un vieux et puissant fond antisémite, anti-juif. On est pro-musulans, pro-islamiste parce qu'au fond, on est encore et toujours profondément antisémite.
Si les juifs avaient, disons dans les années trente commis autant de meurtres de masses, d'assassinats, de décapitations, d'égorgements à travers le monde que n'en commettent les islamistes aujourd'hui, nous aurions vendus tous nos juifs aux nazis contre de l'or ou de l'acier.

Ainsi, nous n'aurions plus ce spectacle affligeant qui dure depuis cinquante ans, de trois millions de juifs affronter un milliard de musulmans! Des millions de matyrs prêts à aller se faire sauter en l'air pour tirer un coup au paradis d'allah! En jouissant à l'avance du sang des tripes et des chairs éparpillées de ces sales juifs.

Les valeurs que nous distillons aujourd'hui sont: "Le goût de l'effort - pour le dépassement de soi-même, afin d'assurer la promotion des meilleurs" - "Goût de l'effort" : expression redoutable que l'on retrouve sans exception aucune dans les discours fasciste et dans toutes les proclamations réactionnaires et répressives..." Ces phrases sont tirée d'un exposé de Roger Dadoun, lors d'un séminaire de Maria-A. Macciocchi à Vincennes 1974/75 sous l'enseigne: Eléments pour une analyse du fascisme.

Le goût de l'effort ça veut dire bossez, bossez, consommez, consommez, rien d'autre. Quand à se dépasser soi-même c'est tellement dénué de sens... a-t-on déjà vu coureur se dépasser? Cou cou c'est moi! Ou alors se dépasser soi-même c'est être subitement un autre! Salut, le moi est un autre! ou le Je. Bon, j'arrête pour ce soir, je suis fatigué. Il faut bien que des bêtisent transpirent dans ce que j'écris, à force d'en entendre voler comme des mouches autour de ma tête toute la journée, et puis à la radio, à la télé, dans la presse, que je la transpire aussi, que je la chie.

samedi, février 10, 2007

Saint Charlie.

Salut O Charlie-Hebdo!! Combien je soutiens intimement ton combat, là, dans ma petite tête de rien du tout! Toi, presque unique contre tous les cons de la terre, les attardés et autres agités du bocal! Parce qu'il en faut du courage pour jouer sa vie dans le jeu sinistre des menaces de mort et des assassinats orchestrés par la bande de tarés islamistes qui se répendend comme la peste dans nos démocrassies déjà bien mal foutues! Et c'est bien parce que nos démocrassies sont corrompuent que le cancer islamiste s'y meut avec tant de facilité, comme c'est la pourriture de l'empire romain et le flair des barbares qui furent le berceau de notre joyeux moyen-âge! Ce Moyen-âge dans lequel nous retournons avec sa dimension religieuse et rétograde, porteuse de peste et de mort et de mot d'ordre comme: dieu le veut! Ah non de dieu!... Boh, voilà que je m'énerve! suis-je bête! Mais oui. Je ne suis qu'un homme, un de ces petits machin qui rampe sur une petite boule minable et minuscule dans un univers immense et aussi improbable qu'un peuplier chantant Férré, un presque rien crée par du divin de messe frelaté, un bricoleur dans l'immonde.
Un misérable qui rit en lisant cette blague racontée par une algérienne à propos de ce qu'aurait put être Mahomet en son temps. Eleveur de cochons (commerçant), en voilà une qui revient souvent, dit-elle. C'est parce qu'il aurait été très concurrencé qu'il aurait fait faillite, qu'il aurait interdit la consommation du porc. Je la trouve bonne. Moi qui croyais qu'il avait piqué ce tabou alimentaire, comme tant d'autres choses et en particulier la lapidation des femmes adultères au judaïsme. Dans le chistianisme cannibale on boit le sang et on mange la chair de Jésus. C'est sans doute par crainte de ce cannibalisme des chiens d'infidèles que Mahomet interdit le porc. L'animal tabou comme chacun sait est un animal sacré et de l'immonde au sacré il y a tout juste un poil comme le verbe se poiler. Et si ça blesse les tueurs, TANT MIEUX!

Bonne nouvelle! Charlie Hebdo et son rédac Philippe Vale ont étés relaxés!

En Allemagne il en va parfois différemment. Une femme d'origine marocaine qui en avait ras le bol de se faire tabasser par son mec de mari a engagé une action en divorce. Bon, le mec est aussi marocain. Celui qui devait trancher en faveur de l'une ou de l'autre était une femme. Une femme juge. Et trente mille ans d'oppression, de lavage de cerveau, de bourrage de crâne ça fait nécessairement des dégâts. Ne pas oublié non plus qu'en matière de dénazification, l'Allemagne est passée à côté. Du bidon. En 1970 il y avait encore dans la RFA près de 1000 juges en activités, des juges qui avaient prononcés des condamnations à mort durant la période du Reich nazi. Ca laisse forcément des traces. Toujours est-il que cette juge, pour jauger et juger ne trouva rien de mieux que de s'en remettre au coran après quoi elle donna raison au mari, parce que le mari a le droit de frapper sa femme selon ce même coran. Ecoeurant, dégoutant, répugnant non!! Sans doute des millions d'hommes, machos débiles, misogynes, sans parler des politicards qui chient dans leur froc dès qu'il est question de l'islam, auront-ils applaudi cette juge indigne. Mais c'était sans compter avec l'avocate de la demanderesse qui a aussitôt porté plainte contre cette folle à lier de juge à la manque. Bon, je ne veux pas lui lancer trop de pierres à cette pauvre femme! sans doute est-elle victime au même titre que ces 40% de femmes turques qui trouvent aussi normal d'être tabassées par leur mari. Peut-être qu'elle est masochiste! Bref, son jugement a fait si mauvais effet sur sa hiérarchie qu'on lui a aussitôt retiré le dossier. Pourvu qu'on lui retire tous ses dossiers!