dimanche, juillet 04, 2010

Soumission.

Étonnant le nombre de femmes cultivées qui, en Suisse, à propos du niqab ou de la burqa - tradition extémiste des fondamentalistes Afghans en particulier - la dernière étant une professeur d'ethnologie à l'uni de Neuchâtel tiennent le même discours avec les mêmes arguments fallacieux et pour le moins malhonnêtes. L'une d'elle compare par exemple le niqab et la burqa à une tradition tout aussi bête dans une petite communauté intégriste juive orthodoxe dans laquelle les femmes se rasent la tête et portent une perruque. Toute aussi absurde et malhonnêtement - je ne cite pas son nom par délicatesse - elle prétend que l'interdiction des minarets c'est la même chose que si l'on interdisait les églises ou les synagogues. Que je sache, il n'y a pas d'interdiction concernant les mosquées, et que je sache, les musulmans ne prient pas dans les minarets. Mais le plus affligeant dans les propos de ces défendresses de la burqa ou du niqab c'est qu'elles affirment, comme les intégristes de tous bords que les adversaires de ces symboles réducteurs de la femme ne sont rien d'autres que des racistes anti- musulmans qui ne font que stigmatiser la communauté musulmane. Sans doute le recteur de la grande mosquée de Paris qui a dit que Sarkozy avait raison d'interdire la burqa est un anti-musulman, un raciste qui stigmatise sa communauté. La dernière en date à tenir de pareilles ânerie est un américaine, professeur d'ethnologie à l'uni de Neuchâtel, Ellen Hertz qui prétend démonter les arguments des adversaires du voile intégral. Son argument en la matière, cette interdiction violerait la Constitution suisse - comme si l'on trouvait dans celle-ci un article autorisant tout citoyen à se promener dans les lieux publics le visage dissimuler. En cette matière elle résonne comme ceux qui lisent le coran et justifient l'esclavage sous prétexte qu'il n'est pas interdit et que ce qui n'est pas interdit est par conséquent autorisé. D'autre par sous prétexte fallacieux de défendre quelques fanatiques le plus souvent fraichement converties qui s'affublent du niqa et dont les adversaires en réalité ne font que stigmatiser toute la communauté musulmane, elles mêmes ne se rendent pas compte qu'à leur elles ne font que stigmatiser les Espagnoles, les Belges, les Suisses, les Italiens, les Français et tous les pays européens qui se sont prononcés ou qui vont le faire pour l'interdiction. Elles prennent sans pudeur le parti des intégristes activistes qui vivent en Europe et elles se moquent sans vergogne des milliers de femmes qui, dans les pays musulmans ou islamiques, combattent et luttent quotidiennement et parfois au péril de leur vie contre cette tradition infamante et obscurantiste. En raisonnant comme elles, nous pourrions dire que vu le peu d'assassins en proportion de la population il n'est pas besoin de loi contre le crime, que faire une loi contre le meurtre s'est stigmatiser toute la population. Grosso modo, ces femmes qui défendent le niqab ou la burqa feraient bien de passer chez un analyste histoire d'investir un peu les fantasme qui rôdent au plus profond de leur inconscient. Qu'elles interrogent un peu cette figure archaïque de la femme soumise... En toute amitié.

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