lundi, mai 08, 2006

Au risque de me ridiculiser....1

Ce matin j'ai pris une décision dangereuse. En fouillant dans mes manuscrits j'ai retrouvé un essai sur le chistianisme et le racisme vieux de quelques vingt années; une ébauche... avec des commentaires d'époque, des idées et développement dont les liens et la pertinence sont sujets à caution pour le moins. Tant pis. Je le fourgue ici tel quel...


"Je considère que je n'ai eu aucune intention de contredire le texte de l'Ecritue ; que je crois très profondément tout ce qui s'y trouve relaté au sujet de la Création, en ce qui concerne tant la succession des temps que les faits eux-mêmes ; j'abandonne tout ce qui, dans ce livre, touche à la formation de la terre et, d'une façon générale, tout ce qui peut être contraire à la narration de Moïse."

Cette confession est celle du grand Buffon, faite au mitan du XVIIIe siècle après que la Sorbonne, alors faculté de théologie eut condamné quatorze propositions figurant dans son Histoire naturelle (1749)

"J'abjure, maudis et déteste lesdites erreurs et hérésies... Et je jure que je ne dirai ni n'affirmerai jamais plus rien à l'avenir, verbalement ou par écrit, qui puisse donner lieux à de tels soupçons à mon égard"

Emprisonné par l'Inquisition et le pape Urbain VIII en 1616, menacé de la torture, Galilée se confessa publiquement.
Il devait y avoir dans son traité de la lumière quelques hérésies dangereuses, c'est pourquoi Descartes l'abandonna en apprenant la condamnation de Galilée, puis, de plus en plus craintif il brûla carrémément son Traité sur le monde.
Copernic fut lui aussi condamné rétrospectivement et Aristarque de Samos l'eut été également s'il n'avait vêcu au IIe siècle avant notre ère. N'osait-il pas enseigner alors que la terre se déplace! Par bonheur, 130 après notre ère Ptolémé réfuta cette absurdité pour rendre à la terre sa place au centre de l'uivers.
Certains ont brûlés leurs livres quand d'autres moins prudent se firent brûler vif pour une telle négligence, non sans avoir subi au préalable les tortures les plus épouvantables qui feraient passer les tortionnaires d'Alger pour des enfants de coeur, et de la part de ceux qui, depuis deux mille ans ont encore le toupet de nous parler d'amour.
Au mitan du XXe siècle six millions de juifs seront exterminés dans une quasi indifférence et parfois même avec une complicité philosophique et religieuse jamais démentie. Quarante ans après ce qui devait être une sorte d'Apocalypse pour le peuple juif, des révisionnistes prétendument historiens usent de leurs pseu-connaissance pour nier des faites qui, pour têtus qu'ils sont, ne résistent pas, selon eux, à la méthode pragmatique de leur critique de l'histoire. Parmi ces spécialistes de la négation, une historienne suisse qui n'a sans doute pas oublié qu'en 1942 une circulaire du Conseil fédéral ordonnait aux gardes-frontière de refuser l'entrée en Helvétie à tous ceux qui prétendaient fuir l'Allemagne nazie sous prétexte qu'ils étaient persécutés pour des raisons racistes ou parce qu'ils étaient juifs.
Capitaine dans l'armée où elle sévit encore dans la fonction de juge militaire, épouse de l'éditeur du "Pamphlet" périodique d'inspiration fasciste, notre historienne n'a probablement point trouvé dans nos archives la moindre la moindes preuve quant à la solution finale appliquée par les nazis. A moins que, comme les historiens révisionnistes, s'inspire-t-elle du grand théoricien du nazisme Rosenberg pour qui la faute de la mauvaise interprétation de l'histoire greque incombe à la recherche historique, qui a perdu le sens des valeurs raciales. A mois que, ce qui est plus probable, qu'elle s'en remette comme tant d'autres à la doctrine chrétienne, à la théologie, à la religion chrétienne dans quoi ont puisé les nazis pour justifier leur entreprise? Puisque
l'Etat racial populaire s'enracinera un jour profondément dans la religion. (L.Haas. Nat-Soc. Monats-hefte, 1er an. Num.5)

Le nazisme, comme le fascisme italien (inutile de rappeler le cadeau de Mussolini fait au Vatican pour remercier Pie XII d'avoir béni les canons italiens qui lançaient un pont d'amour et pas du tout des obus vers l'Ethiopie, et n'oublions pas que la femme de Moïse était éthiopienne) n'a pas payé très cher l'appui de l'église. Dès l'arrivée d'Hitler au pouvoir l'Etat exigera la restitution des biens confisqués en 1817 ou une contrepartie en argent s'élevant à 60 milliona de marks-or. Du même coup elle aura le droit de prélever des impôts (Kirschensteuer) tout comme en Helvétie. De plus, l'Etat nazi s'engage à attribuer aux dignitaires de l'église une résidence en rapport avec leur dignité et leur état et celui-ci garantit l'enseignement religieux dans les écoles primaires. Et l'évèque ou ses mendataires se voient attribuer le droit de dénoncer auprès des autorités civiles, en leur demandant d'y remédier, des anomalies pouvant gêner les élèves catholiques dans leurs pratiques religieuses publiques, ainsi que les influences préjudiciables ou déplacées auxquelles ils pourraient être soumis.
La liste serait encore longue si l'on voulait énumérer les efforts entrepris par les nazis pour amadouer et finalement mettre - à l'exception des cas individuels - la religion chrétienne et l'église de son côté. Et cela n'aurait pas été possible si la religion en général et le chritianisme en particulier avaient été autre chose que la religion du pouvoir.


APARTE
Je vois tous les jours, dans la presse, à la télé, des reportages sur les pays islamiques, dans lesquels on ne dit que du bien de cette religion - cette idéologie aussi détestable pour moi que les autres. Je rappelle que dans le Thalmud une loi interdit à un juif de toucher d'autres personnes que sa femme et les membres de sa famille. Les islamiques l'ont accueillie au coeur de leur idéologie fasciste. Bon, comme je disais, les médias aujourd'hui vont finir par entrer dans les mosquées pour lécher le cul des musulmans en train de prier. Pourtant, il y a en Belgique une jeune femme musulmane qui vient de faire une enquète sous-terraine à Bruxelles, dans les quartiers- ghettos, dans les mosquées intégristes qui rêvent d'instaurer un califat bruxellois et qui recrutent pour la guerre sainte, qui diffusent sans problème une propagante d'une extrème violence tant anti-occidentale qu'antisémite -, un dessein ignoble qui séduit de plus en plus de jeunes de tous les millieux sociaux. Elle nous parle de sa co-locataire, une jeune marocaine que son mari débile réveille chaque matin à coups de poing, des prêcheurs qui ne se gènent plus pour insulter et menacer les femmes qui ne portent pas le voile et les discours dans des lieux censés être des centres d'éducation, qui justifient et légitime le meurtre des incroyants. Tant de merde qui laisse totalement indifférent les socialistes, tellement l'islam leur fout les boules. Ils sont devant l'islamisme comme leurs anciens devant la montée du nazisme.

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