samedi, septembre 09, 2006

Comment je suis pénétrant.

Je ne suis pas dupe... Enfin, bon, je sais qui nous gouverne entre raison et émotions, et je parle aussi pour moi évidemment. Ma vision du monde est aussi et toujours affectée par la forme dont je suis intimement l'objet, ou le sujet. J'entends Freud qui dit que le moi n'est pas maître chez lui, et aussi que la culpabilité est un fantasme. Je dis ça pour qu'on ne s'imagine pas que je porte toute la misère du monde sur mes frèles épaules, d'où ma haine de l'homme en général. Je ne prétends même pas que cela soit un jugement rationnel, ça ne ce peut pas. La haine, le mépris, tout ça ce sont des sentiments mais la raison ne répugne jamais d'en faire des alliés. Cette ruse nous a depuis longtemps énoncée par Hegel, de même que Thanatos peut l'être d'Eros et réciproquement. Pragmatique avant les Américains Aristote. Toute parole doit vouloi dire quelque chose sinon elle est nulle et non avenue. Tous discours valide doit donc posséder un objet défini, délimité, clairement identifiable et dépourvu de contradiction. C'est là que le bas commence à blaisser. L'univocité est un fantasme en quoi nous sommes tous des imposteurs pour peu que nous prétendons à formuler quoi que ce soit qui relève du vrai, du vraissemblable ou de la vérité parce que la seule chose qui compte c'est finalement l'effet de cet énoncé. Nous nous doutons bien que la frontière - comme toutes les fontières - sont d'abords dans nos têtes, donc je sais bien que celles qui me séparent des musulamns, islamistes et autres ennemis intimes soit aussi de cette catégorie mentale puis que moi et eux sommes des hommes et que la haine que je leur témoigne pourrait n'être qu'une projection.

Hier un type, vieux chimiste à la retraite (une relation de travail) m'a dit que lui et moi n'avions rien compris à l'islam parce que lui, son pote vieux crouton à la con venait de se marier avec une musulmane et qu'elle était aux petits oignos, obéissante, bonne femme d'intérieur, pour pas un rond revendicatrice de droits dont elle avait rien à branler. Elle a toutes la qualités. Soit. Mais le vieux con oublie une chose. C'est qu'elle est d'abord une femme et pas un homme - la cible le mon dégoût et de ma haine - et pas vraiment musulmane puisqu'elle a épousé un chien d'infidèle. Et tandis que moi j'ai toujours été attiré par les femmes "libérées" les femmes "cérébrales" les intellectuelles tordues, je n'ai toutefois jamais craché sur les femmes objets, soumises et obéissantes sinon pour en soulager la pénétration.

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