mardi, octobre 28, 2008

Méta...

Je n'ai pas beaucoup écrit ces derniers temps, trop immergé dans une mer de mots qui me sifflent encore dans les oreilles,
la gauche surtout.
Après Dawkins je ne pouvais pas ne pas
entendre Patrick Tort,
Pascal Picq ou encore Le Nietzch de Deleuze et,
sommet de la création Ennemis
publics et j'ai emballé tout cas dans les trois cent
premières pages du dictionnaire de philosophie
politique du dicos poche. Une véritable débâcle, celle de cette espèce dite
humaine, qui se croit au-dessus de tout avec de surcroît
l'immortalité sous une forme ou l'autre. C'était la crise, le crash, la peur, du coup je voyais tous les animaux se liguer pour lutter et se débarrasser de
l'homme. Mais ça risque pas d'arriver, une seule suffira, comme une
flèche
empoisonnée. Tout le temps de ces lectures faut bien l'avouer la problématique c'est
la métaphore. Si jamais on a élevé une fleur au dessus des fonds
baptismaux de la rhétorique... elle jouit d'un statut quasi
mystique - un peu comme la bourse, les bourses qui se dégonflent,
qui se vident...
Des spectres à l'horizon, de ces rejetons métaphoriques livrés à
la spéculation sur les conséquences de leur usage mais on sens bien
que là aussi on tend à nous refiler toujours la même histoire, il faut se coltiner des dieux, des rites, toute sorte de traditions remontant sans doute aux temps ou nous étions très poilus et à quatre pattes et traqués par des bêtes féroces.
Mais les poètes tout de suite des hommes et des dieux. Des soldats et
des valeurs. La guerre. Pour le passage de l'instinct naturel à l'instinct
social auquel je suis partisan de croire cela se peut faire dans les deux sens mais soit l'un soit l'autre si jamais éthique ou morale veuillent dire quelque chose de massif
et de très conséquent je ne vois pas de solution pour que l'une ou l'autre ne finisse pas par être taillée en brèche. Mais quelle importance, à côté des 28'000 milliards de dollars qui ont déjà été perdus! Et quand je pense que BHL
croit encore à quelque mana qu'il appelle l'esprit. Mais laissons. On est toujours dans le Livre. Enfin, on nous met la tête dedans à tout bout de champ, un véritable supplice de parachutiste. Prendre le pouvoir aujourd'hui? Profiter du désarroi, de la peur,
de la prépanique... avec de bons moyens technologiques? C'est pas
impossible.
Peut-être, un scénario comme un autre à propos de complot, que demain une société va racheter pour 28'000 milliards de dollars la moitié des bourses du monde. Depuis le temps qu'on nous dit que l'argent disparaît... Encore un miracle...
Il est quelque part mais nous n'avons que des métaphores dans quoi creuser mais
aller là au fond c'est se mettre la tête dans le sable
mouvant de ce qui tient lieu de mémoire historiale...

Des retours innommables de refoulés vont envahir
les rues de la terre vu que
la moitié des habitants de celle-ci vivent
dans les villes aujourd'hui hantées par d'innombrables guerres
civiles.

Surtout si Obama n'est pas élu.
Comme un retour à la case départ d'une clique d'animaux pas si
sociaux que ça.
J'ai rien à dire sur la métaphore qui n'en soit une.

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