jeudi, octobre 19, 2006

Pauvres israëliens-iennes.

Ca va plutôt mal en Israël. Un président poursuivit par la justice pour viol et arcellement sexuel, des ministres et des religieux condamnés pour corruption - une corruption aussi généralisée que la misère dans une large portion de la population, tant à droite qu'à gauche, des fascistes de l'ex-union soviétique de plus en plus nombreux, sans parler des fascistes qui pullulent chez les colons! Voilà un Etat sur lequel je crois pisserait Herzl. Evidemment, cette situation de guerre permanente aussi stupide que suicidaire et totalement consécutive à l'occupation militaire des territoires palestiniens ne fait qu'emplifier un phénomène somme toute naturel au libéralisme des boys de Chicago, dont l'inspirateur M Friedman, chantre de la liberté des forts et des riches, de Pinochet et de la Thatcher entre autres, vient de casser sa pipe, d'un néolibéralisme cynique, sans ethique ni morale, un néolibértarres criminel et assassin qui a forcément séduit cette Chine pinochiste et la Russie de Poutine, un libértardif qui inspirent des valeurs et des pratiques mafieuses fondamentalements pragmatiques où la fin, le profit à n'importe quel prix humain, déterminent les moyens.
Sans parler des bavures. Je viens juste de terminer "La petite fille au tambour" de John leCarré, formidable entreprise littéraire sur le combat à mort que se livrent les terroristes arabes aux vengeurs israéliens.
La radicalité des uns et des autres, la pertinence de leurs motivations nous fait sans cesse vaciller d'un camp l'autre à l'instar de son héroïne britannique, jeune comédienne en rupture de ban, gauchiste extrème et haïneuse du capitalisme autant que moi.
Je vois aujourd'hui le néofascisme économique comme le moteur et le carburant qui alimentera ce combat à mort de longues années encore. Et ce n'est pas la défaite de l'Ubush de Washington qui va y changer quoi que ce soit.

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