lundi, janvier 29, 2007

De l'ignorace.

Dernièrement j'ai lu sondage relatif aux préoccupations essentielles des Suisses. Il apparait que la politique vient loin derrière la santé et le sport. Certes, on dit justement que tout est politique et j'en suis aussi convaincu. Mais quand les gens disent se désintéresser du politique je crois qu'ils pensent aux grands débats, aux enjeux, aux desseins qu'ils assignent d'abord aux hommes politiques. Or de ce point de vue je l'avoue, la politique, pour moi, est en train de perdre tout son intérêt. Nos hommes politiques de gauche comme de droite non seulement se piquent tous d'économie mais évacuent systématiquement (un effet du politiquement correct?) toutes référence idéologique. Chacun manie parfaitement de rasoir d'Occam, ou le théorème de Bays ce qui revient au même vu que cela consiste à choisir entre deux hypothèses la plus simple. Le simplisme est désormais l'appanage de tous nos politicards. Les seuls auxquels ils cherchent à plaire sont les puissances finacières, les tenants du capital, les banques, les assurances et les multinationales chez qui ils vont chercher les principes et les fins. Et naturellement c'est toujours pour le bien du peuple, des démunis, des travailleurs, de la classe moyenne ou des fonctionnaires. Mais en réalité c'est surtout pour le portefeuille des actionnaires et des dirigeants. La voix qui montent au sommet de l'Etat, une complainte bien connue, y parvient métamorphosée par les systèmes informatiques et surtout statistiques. La complainte y parvient sous la forme d'un enthousiasme délirant relatif à la consommation quitte à ce qu'elle jette dans la merde des fins de mois la moitié des gens. Parce que pour satisfaire à cette idole des temps moderne, les gens sont bien obligés de consommer à crédit! Et le crédit c'est tout bénef pour les banques et les marchands mais pas pour les consommateurs. Soit, on me retorquera l'épargne, les investissement, la vitesse de circulation de l'argent tous les processus de créateurs de richesse, sans parler du gaspillage qui en fait partie. Et c'est parti mon kiki! Les économistes, les spécialistes, les experts... Ils vous noient vous et tous les poisons avec, hop emballez c'est pesé et vous ne pesez plus rien! Vous n'êtes plus que des ignards, des ignorants, des imbéciles qui vous mêllez de choses auxquelles vous ne comprenez rien, même si l'origine de l'économie relève de l'économie domestique et prend sa source, tout comme l'Etat, dans l'activité sociale des individus. Le goût même du poison qu'ils distillent prend des arômes délicieux, le goût des lendemains qui chantent. On se dit qu'après tout ils doivent avoir raison, que tout cela est bien trop complexe pour notre petit cerveau rachitique. On s'écrase. Du reste, y a qu'à voir, en Suisse il y a une bagnole pour deux habitants! Donc on est vachement riches! Plus qu'en France et en Engleterre! voilà la preuve! Et qu'inporte si certains, surtout des femmes, payent presque quinze pour cent de leur salaire rien que leur assurance maladie! De toute façon celle-ci n'est comprise dans les statistiques de l'inflation, contrairement aux balles de ping pong. Avant on m'aurait dit; si tu n'est pas content t'as qu'à allez à Moscou. Aujourd'hui on dit collectivement, si vous n'êtes pas contents c'est nous qui irons à Moscou ou à Changaï! Salauds va!!!

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