samedi, janvier 20, 2007

La peur et l'angoisse.

C'a faisait un bout de temps que je n'étais pas venu vomir mes cochonneries, tout ces sales trucs qui me restent dans la gorge au fil des jours, cette massive ignoblerie qui fait notre sang quotidien, cet être de l'étant en tant qu'étant corrompu par son insâne avatar de la volonté de puissance, corrompu par la violence au sacrifice de toute méditation libidinale.

A ce propos, un pays frère ou cette violence est devenue aussi banale que le mal contre lequel le président Ubush and Co prétendent combattre, c'est bien cette amère hic et nunc sans égale en ce qui regarde la capacité historique de métamorphoser tout rêve et cauchemar. Le plus réussi et brillant tableau qu'on lui ait jamais consacré se trouve dans le dernier roman de Cormac McCarthy, "Non, ce pays n'est pas pour le viel homme". Là-bas, à force de nihilisme, on a effectivement renversé toutes les valeurs, tous les idéaux, sans les remplacer par d'autres, plus élevées, plus universelles et l'homme nouveau, le surhomme du libéralisme, les poches bourrées de dollars c'est rien d'autre qu'un psychopathe plein de compétences, un tuer à gage qui oeuvre à son aise et sa guise dans les ruines du mythe américain. Grâce à l'Amérique le mal et la violence, la drogue, le nucléaire, les armes de destruction massives, les mafias, les armées etc, tout ce qui porte bonheur à l'humanité est enfin privatisé et mondialisé, le monde mis en pièces et vendu aux plus offrants.
D'autres que nous procèdent au reversement de toutes les valeur et en créent de nouvelles instituées sur la pure violence et la terreur, le meurtre et les menaces. La lâcheté de nos élites fait le reste. De maîtres les voilà bientôt esclaves de leur mode de vie bourgeois, de leurs fantasmes de grandeur, esclaves de leur moi qu'ils s'obstinent encore à croire maître chez lui. L'angoisse est leur passion! Ah l'angoisse, merde, c'est autre chose que la peur banale et animale des petites gens! La peur ça dévore quand l'angoisse nourrit nos parvenus de l'esprit! En Suisse ils sont noubreux à être très courageux... quand il s'agit de prendre aux plus pauvres pour distribuer aux plus riches... Ils ont le courage de leurs convictions comme si les convictions étaient les meilleurs arguments!

Faut-il vraiment du courage pour élaborer des dispositifs sociaux-économiques adaptés à un marché ouvert aux pulsions nihilistes et objets de substitution dont les masses s'abreuvent en ce désert spirituel - philosophique, artistique ou simplement esthétique? Marx n'hésitait pas à parler d'abrutissement de la classe ouvrière; elle est plus qu'abrutie aujourd'hui, elle se saigne chaque dimanche pour aller sur les stades applaudir et brailler le nom de ses idoles donnt elles payent une grande partie des salaires, des idoles millionnaires, plus riches que leurs patrons. La classe ouvrière est débile, elle a juste peur que son équipe perde le match et sa haine va aux joueurs de l'équipe adverse, aux supporter ennemis.

Aussi débiles les soi-disant gauchistes qui s'allient aux islamo-fascistes nourrissant leur haine du père à la haine des femmes dans une économie pulsionnelle digne de celle qui gouverne le marché.

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