samedi, décembre 02, 2006

Litvinenkoko...

En voilà un super roman d'espionnage! Pauvre ancien-agent du KGB! Traître! Passé dans le camp ennemi! Et l'essentiel n'est pas ici de savoir si l'on est pour ou contre la Russie. Partout les agents qui trahissent sont honnis. Que ses anciens potes tentent de le liquider rien de plus normal dans ce milieu sans pitié ni amphatie... Mais il y a autre chose. Comme beaucoup de ses anciens potes-espions Litvinenko fut sans doute la victime de ses propres combines. C'est lui qui transportait les matières radioactives qui ont eu raison de sa peau. Lui qui tenta d'en négocier la vente en Suisse, à Zürich. Non mais quoi! Peut penser une seule seconde que les Russes auraient pris le risque de transporter cette merde radioactive rien que pour liquider ce type! Risquant du coup la vie de quelques agents vengeurs quand une balle aurait suffit! Quelle idiotie! Non mais, vous voyez des tueurs du FSB se trimbaler avec une arme qui pue tellement LA FUMEE DE CIGARETTE, que c'est comme de se promener dans les aéroports avec une pancartes "Tueurs terriblement armés!" Comme si nulle part il n'y avait de détecteurs de radioactivité! De plus, tous les types que Litvinenkoko a rencontré dont Scanella sont des plus louches, bouffant à maint ratelier surtout dans les services secrets. Bon, pas besoin d'être un fana du grand complot, de la manipulation, de la guerre froide pour comprendre qu'on nous mène en bateau... Un vrai Titanic du reste. Comme la nouvelle nationalité de Litvinenkoko; britannique.
Pauvre espion, pauvre colonel, pauvres médias qui cherchent à nous tirer des larmes... Quelle foutaise!
FOUTAISE! Depuis les années trente les cigarettiers américains ont triplé la quantité de polonium 210 dans leurs cigarettes lié à l'usage du phosphate dans la culture du tabac. FUMEURS, NOUS SOMME TOUS POLONISEZ!!! TOUS RADIOACTIFS!

On ne dira plus : tien, fume, c'est du belge, mais fume c'est du polonais! Parce que Marie Curie qui était polonaise et communiste savait bien qu'en Pologne il y avait comme un cancer terrible, l'antisémitisme, qui fait un retour fracassant dans quelques bonnes familles cathos terriblement au diapason avec les islamistes.

Quand j'étais gosse j'étais entouré de matière radioactive. En premier, le radium qui illuminait tous les cadrans que mon père ramenait à la maison le soir : il était horloger et bossait la nuit à la maison, et je bossait aussi avec lui pour mettre du beurre dans les épinards. J'avait aussi un joli sapin couvert de radium qui brillait dans la nuit juste au-dessus le ma tête... ça doit être pour ça que je suis si illuminé! Si lumineux et hystérique.

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