dimanche, février 12, 2006

Indifférence...

Dans mon travail je rencontre toutes sortes de gens avec j'échange des opinions sur toutes sortes de sujets. Aujourd'hui, sans surprise, tout tourne autour de la situation économique, politique et parfois culturelle. Inutile de dire que le mécontentement l'emporte sur l'optimisme. Les jeunes semblent ne plus avoir de futur et les autres d'avenir dans un monde où le matérialisme le plus vilgaire - le pragmatisme - le dispute au spiritualisme le plus fallacieux - la religion. La régression du politique au psychique semble avoir atteint des sommets sur un mode mineur parce que je suis aussi de ceux qui pensent que le réel, la réalité - mais ici je ne pense pas la réalité telle que la décrit la théorie quantique - est le produit de notre système nerveux, et que la nervosité l'emporte, la nervosité et la brutalité misent au service de l'instinct de conservation. Eros et Thanatos n'ont jamais fait aussi bon ménage. Les dieux sont convoqués à tout bout de champ, on parle d'âmes au lieu d'habitants, les anges sont partout, les saints itou même chez les fasciste de l'Opus dei. Si je parle de l'Opus c'est parce que j'ai une amie dont le père est memebre surnuméraire de cette clique et qu'elle en a bien souffert, qu'elle est marquée, et que les activistes de cette secte sont en train de contaminer les nouveau Etats de l'Est avec des méthodes modernes pour des idées archaïques et réactionnaires. Leur idéologie ne vaut guère mieux que celle des islamistes. Nous entrons dans un siècle de nouveaux totalitarismes - l'un économique et l'autre religieux. Des discours et des pratiques que nos élites aveuglés par la clareté de leurs desseins ne répugnent pas à favoriser dans la mesure où ils croient n'avoir rien à perdre. Il y a trente ans, en pleine guerre froide je disais que s'il doit y avoir une révolution elle viendra de l'Est, mais qu'à partir de ce moment là nous n'aurons plus besoin de la Sibérie pour le goulag, que le goulag sera partout dans les ville parce que c'est cela le darwinisme social. La vengeance des capitalistes c'est l'extermination de la classe ouvrière sous prétexte de révolution thechnologique, de concurrence et de productibité. Mais tout cela je ne le voit pas sans une certaine ambiguité. Marxiste attardé je me souviens tout de même que Marx avait fait l'éloge du capitalisme et prédit son développement nécessaire partout dans le monde. C'est bien ce qui est en train d'arriver avec les mêmes conséquences que nos parents du XIXe siècle ont vècues; l'injustice, la surexploitation, le rejet d'un lumpenprolétariat, la guerre et le terrorisme, le chantage. Bientôt les grèvistes seront considérés comme des terroristes, des criminels. N'entendons nous pas quelues usagers et les politiques démagogue dire que les grèvistes de la SNCF ou de la RATP prendre les usagers en otages? Nous savons la différence que certains des pays de l'Est qui étaient venus s'exiler en démocratie bourgeoise disaient -la différence c'était que là-bas si vous protestiez on vous disait: ta gueule. Chez nous on se contente d'un: cause toujours. Ca n'a pas changé... alors je cause.

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