dimanche, février 12, 2006

Bret Easton Ellis et la trompette de Ch. Parker.

Avec Lunar Park de BE.E. je dois avouer que je suis resté sur ma faim. Les histoires de famille, de maison hantée, de fantômes, de démons, les relations conflictuelles entre papa et son fils, c'est pas ma tasse de thé. J'ai bien aimé ses autres livres, glamourama, american psycho, les zombies etc., qui sont tous une bonne représentation des américains au XX e siècle, de leurs fantasmes, de leur mode de vie, du vide qui les habite, juste branchés cul, dope et fric. Et encore pour le cul tout ce qu'on en dit me fait vraiment penser que pour eux tout est sexuel sauf le sexe.

Mais dans Lunar - je ne sais pas si c'est volontaire - ce qui m'a le plus choqué - pour utiliser un terme à la mode chez les attardés de la religion - c'est lorsqu'il parle de Charlie Parker et de sa trompette. Pas qu'une seule fois, deux trois fois il mentionne la trompette de Parker quand le dernier des amateur de jazz sait parfaitement que c'est plutôt un saxophone qui pendait au cou de Charlie Byrd... Ou bien c'est moi qui était pété...
Vu que ce qui suit n'a rien à voir avec The Byrd ou BEE.

D'enfant turbulent des Lettres américaines B.E.E. devient une sorte de repentant à croire qu'il s'en fait empoisonner par un de ces prédicateurs tarés qui empuantissent de plus en plus l'armosphère; après tout même Dylan après qu'il se soit converti au nouveau christianisme a commis quelque disque complètement débile. Heureusement qu'il fut hué par ses fans lors d'un concert en Californie. Le temps n'arrange pas. Il corrompt souvent les meilleurs. Et Ces temps sont propices à la corruption, des Etat Unis à l'Italie de Berlusconi, de la Russie à la Chine et je ne parle pas de l'Inde et de son gouvernement archi corrompu par des sociétés yankees qui ont mis le grappin sur les terres des paysans pour y produire une électricité qui coûte quatre plus cher que ce que nous pays en occident. Ni de Monsanto qui vent aux paysans indiens des semences de coton qui sont trois fois plus cher et trois fois moins productives.

Monsanto c'est l'image d'épinale des modifications mafieuses des multinationales. Le triomphe du néolibéralisme est en fait celui des maffias.

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