jeudi, février 23, 2006

Tomber sur vos crachats et cracher sur vos tombes.

Parlons donc des élites qui nous gouvernent nos danaïdes démocraties. Il fut un temps pas si lointain où elles crevaient de trouille et dépensait nos deniers pour développer des armes désormais entre les mains des mafias. La peur est un formidable levier que les gouvernants ont toujours utilisé pour annihiler toute vélléités de révolte. Elles ont entretenu la peur des peuples avec dieu, avec le diable, l'ennemi qu'il fut intérieur ou extérieur. Les totalitarismes politiques ayant été victimes de collapsus improbables, voici le totalitarisme religieux, politico-religieux, le nouveau totalitarisme de type fasciste, je parle de l'islam. Et nos élites, loin de vouloir se battre, angoissent du choc des civilisations - Huntington avait bien pronostiqué l'avènement de cette calamité élevée sur les fonds baptismaux du darwinisme (social évidemment) - prennent pour la plupart parti pour les islamistes sous prétexte qu'ils sont déjà là, à l'abri des démocratie dans lesquels nos misérables politiciens avaient sans doute pensé que ces exilés reconnaissants allaient s'en prendre aux régimes corrompus et musulmans qu'ils avaient fuis - et les voici tombant des nues de ne les voir critiquer au contraire que les régimes démocratiques qui les avaient accueillis. Et nous voyons ces élites, craintives et misérables, - qui chient dans leur froc, dixit Charlie Hebdo - ne voyants jamais plus loin que leurs intérêts privés, s'en prendre eux-mêmes au système démocratique incapable d'intégrer des individus qui n'en ont aucune envie, pour la plupart arqueboutés sur leurs traditions archaïques et réactionnaires dont ils voudraient nous faire bénéficier et par la force s'il le faut. Séparer les garçons des filles, signes religieux partout, remise en cause de la liberté d'expression, respect de leurs lieux saints - je le dis tel quel parce que je me souviens, quand des islamistes palestiniens ont occupé l'eglise de la nativité à Jérusalem, pissant et chiant partout comme des porcs, un journaliste leur avait demandé pourquoi occuper une église chrétienne plutôt qu'une mosquée un mec avait argué que les mosquées sont des lieux sacrés. Donc, pour eux les églises si elles sont sacrées pour les chrétiens ils s'en battent l'oeil. Et pas une seule de nos élites si distinguées ne s'en est offusqué. Donc, rien ne peux me faire plus de plaisir que ce qui se passe aujourd'hui en Irak - je pense à la lutte à mort que sunnites et shiites, les attentats perpétrés contre les mosquées des uns et des autres. Alors je pense aussi à ces édiles communales, locales et laïques qui dépensent l'argent des contribuables pour offrire aux musulmans des mosqués qu'il faudra bientôt protéger. Ces musulmans qui se présentent comme des victimes non pas des régimes pourris qu'ils ont fuis, mais de l'Occident. Ils sont tellement aliénés, attardés, qu'ils ne voient même pas que c'est d'abord l'islam qui est responsable de leur arrièration politique, économique, scientifique et sociale. Ils sont captifs d'une idéologie si totalitaire, identique au nazisme et au stalinisme qu'au lieu de lutter et de critiquer cette idéologie et les pratiques débiles et criminelles qu'elles inspirent, ils cherchent comme les nazis avec les juifs, un bouc émissaire extérieur. Je ne fais pas ici implicitement l'éloge de l'Occident chrétien et capitaliste, mais jamais, pour lutter contre ça je ne m'associerai aux musulmans - ce serait comme de défiler avec les nazis sous prétexte que ceux-ci se disaient anticapitalistes. Les soi-disants gauchistes qui font un bout de chemin avec les islamistes ne sont que des imbéciles attardés (bon, pas tous, il doit y avoir quelque opportunistes intelligents parmi,) et pour beaucoup des antisémites. Rien que pour ça j'irai cracher sur leurs tombes.

Je viens de voir dans un journal une terrible photographie. On y voit une jeune fille agenouillée sur une place publique, dans une ville d'Indonésie dernièrement fortement touchée par le tsunami. Au-dessus d'elle un mec au visage à moitié caché et brandissant un bâton. Battue en public pour avoir passé quelques instants en compagnie de son ami, dans une maison vide. Battue comme il se doit selon le coran, selon cette religion tolérante - j'attends avec impatience une réaction tout aussi publique des musulmans éclairés et tolérants qui peuplent les nations barbares de l'Occident. JE SAIS que je peux attendre jusqu'à la saint glin-glin, que seule la mort me tirera de ce cauchemar.

Je sais, je suis un islamophobe primaire, comme il y avait des anticommunistes primaires. Et comme on a jamais accusé l'anticommunisme de racisme... Parce que ce terme d'islamophobe est sorti tout droit de la bouche du MRAP qui veut faire de l'islamophobie rien moins que du racisme est tellement indécent que c'est grâce à cela que la Fallacci a été acquittée. Et je suis bien content pour elle, bien que je ne sois pas de son avis sur bien des propos qu'elle tient dans son bouquin. Et pour étendre cette question de racisme puisque nous sommes, pourquoi les mouvements de défense des droits de l'homme, les mouvement antiracistes ne portent-ils pas plainte contre la plus gande démocratie du monde, nommément l'Inde, dont tout le système des castes et justement fondé sur le racisme puisque caste veux dire race en sanscrit.
Il n'y a pas de races, rien que des cultures, des coutumes, des traditions, des structures conservatrices qui tiennent aussi aux structures du vivant.

Ce que le judaïsme a codé c'est bien la haine du vivant et en particulier la haine de la femme. Cela partait sans doute de l'intuition que la vie au fond, lorsque Narcisse voit au-delà de la surface où se manifeste l'image spectrale la fange et le grouillement de vermine qui tapisse le fond. Alors il voit son propre cadavre pourrissant, l'horreur, le dégoût, l'abject, cet abjection qu'il projettera toute sa vie sur la femme, parce que c'est d'elle que vient la vie.
Et que la vie sort par les même orifices que la pisse et la merde - nous sommes donc bien chiés- au-mondeplus que jetés-au-monde. Sans doute fusse bien pour échapper à cette merde initiale qu'il leur vint cette idée saugrenue que nous sommes créés par un être parfait.
Je viens de relire le formidable livre de Julia Kristeva "Le pouvoir de l'horreur" essai sur l'abjection: c'est à mon avis le meilleur livre, la réflexion la plus profonde et l'histoire la plus authentique de la religion monothéiste. Aussi je le recommande à ceux qui se servent quotidiennement du langage et de la parole pour nommer les choses qui peuplent notre univers et le rôle qu'il joue dans la négation et le refoulement de cette abîme d'horreur et d'innommable sur lequel nous surfons.

Un crétin vient de commettre un bouquin dans lequel il prétend avoir déterminé le QI des nations de l'Europe. Ce sont les Allemands qui l'emportent - on s'en doutait, déjà les nazis avaient prétendu à cette place. C'est le même idiot qui avait déjà tenté de prouver que les femmes avaient un QI inférieur de 5 point par rapport aux hommes. Les auteurs de La courbe de Bell, avaient fait la même chose pour prouver que les nègres étaient moins intelligents que les caucasiens et que les asiatiques avaient un QI de dix point supérieur à celui de ces mêmes caucasiens. Comme les Asiatiques sont moins religieux je suis presque tenté de croire que cela est vrai, parce qu'ils ont encore plus le mépris de la vie que nous autres occidentaux.

Avec le développement mondial des droits de l'Homme, la création de la nouvelle commission censée les promulguer partout dans un monde en expansion démographique je rigole. On nous fait croire que plus nous serons nombreux plus s'élèvera la valeur de la vie. Moi je pense que le jour où nous serons dix milliards la vie d'un individu ne vaudra plus rien parce que si la théorie de Malthus est fausse naturellement, elle se révèle juste d'un point de vue volontariste. Ce n'est pas la quantité des biens nécessaires à la vie qui est déficitaire par rapport à l'augmentation des individus, c'est la distribution discriminatoire et volontaire.

Depuis 2 ans que j'ai cette bécane je n'ai pas encore installé l'imprimante-scanner-photocopieuse mais je crois que je vais le faire un de ces jours. Alors je pourrai peut-être essayer de mettre sur ce blog les images que j'ai tournées au-dessus de San Francisco la nuit, sur Alcatraz... Merde, je ne sais même plus comment cet ex-pénitencier s'écrit!
Idem pour le golden b dont l'architecte était un brave suisse. On ne le sait pas mais le jour de son inauguration il y avait tellement de pékins sur son tablier, plus que ce qui était attendu qu'on fut à deux doigts de la catastrophe - il n'était pas prévu pour supporter un tel poids. Dommage.

Voilà ce qui arrivé au copain chez qui je m'étais arrêté sur le chemin du Mexique, arrêté à San Fancisco. Un vieux pote dont j'ai fréquenté la soeur durant dix ans et que j'ai quittée quand elle a commencé à me paler son désir d'enfant, désir que je respecte mais c'est pas dans ma philosophie de la vie de participer à la survie, à la reproduction d'une espèce que je hais.

Donc mon pote qui a fait le polytechnique de Zurich, physique biologie, c'était, voilà dix-sept ans, exilé aux states où il avait sévit dans plusieurs compagnies avant de débarquer chez Invision, une assez petite Co pour toucher des stock options histoire de rectifier un salaire pas trop à la hauteur. Au terme de sept ans de travail acharné comme il se doit, lui et son équipe ont mis au point l'unique scanner capable de détecter les explosifs dans les bagages aux aéroports. Un succés colossal! Et mon pote reçu comme cadeau le poste de vice-président s'il vous plait de la compagnie.
Mais en arrivant j'ai trouvé mon vice-président au chômage, un vice-président silencieux et glandant jour et nuit dans sa super baraque de West Valley tout au bout de Church. Il tondait le gazon et moi, avec mon petit rateau je faisais des tas tandis que les avions nous survolaient - un jour je montrerai peut-être ces images - c'est très américain. Lui aussi était très américain. tellement qu'il refusa tout le temps de me parler en français même quand je pigeais pas ce qu'il me racontait. Mais j'a dû dire au moins cent mille fois Ya pour yes, évidemment. Cette façon de dire YA pour yes des yankees ça doit être un reste de traces allemandes, le côté nazis des américains si j'en crois ce que dit Vladimir Pozner dans son livre "Les Etats-désunis" que je vous recommande. On peut y lire une interview de Dos Pasos, auteur génial entre tous, dans laquelle il dit que le véritable berceau du nazisme c'est les Etats-Unis. Pour mémoire quant il a dit ça il y avait encore la ségrégation raciale aux States. Plus tard le même DP est devenu un chaud partisan de Reagan. C'était un ancien et non pas un ex-communiste... si vous voulez savoir l'énorme différence qu'il y a entre eux je vous recommande de lire Hannah Arendt, amante d'un vrai ancien-nazi et aussi d'un ex-communiste, c'étais pas le même. Pour elle mieux vaut l'ex que l'ancien. Moi je lui pardonne tout parce qu'elle est juive et allemande et que les juifs sont toujours soit cryptocommunistes soit crypto-fascistes.
Donc je fais des tas de gazon coupé. Sans échanger le moindre mot. Ca fait un baille qu'on ne nomme plus les choses - toute chose étant déjà nommée. Juste le bruit des avions... le reste flatus vocis. Grrr... grrr... boum boum... On s'arrête de temps en temps pour s'envoyer une rasade Miller, bière tchèque comme il se doit.

Mais le vice-président s'emmerde à faire passer des interviews aux candidats qui visent un job dans cette Compagnie. Ca le branche pas mon pote, mais pas du tout! C'est pas son boulot c'est pas ça qu'il a apprit à faire l'EPFZ. Alors il demande de pouvoir retourner dans son labo pour inventer un nouveau machin à produire des millions. Pas question qu'on lui rétorque! Vous n'y pensz pas! Ben oui, mon pote y pensetellement fort qu'il leur met le marché en main; c'est oui ou bien je me tire. Ce fut non et il se tira. Les mecs n'avaient jamais vu ça. Un vice-président qui veut travailler, qui veut retourner au charbon... une insulte à l'américan way of live! Redescendre dans un pays où tout le monde ne demande qu'à monter par n'importe quel moyen..., un vrai scandale! Ca pouvait qu'être le produit pathologique d'un cerveau surmené par des journées de travail de douze voire seize heures et six voire sept jours par semaines. Arbeit macht frei! et gott mit uns! et merde pour l'orthographe! Alors ils lui ont proposé de rester comme consultant, deux ans, pénard, rien qu'à attendre un coup de téléphone. Tout seul dans sa baraque silencieuse le téléphone n'a jamais sonné, même ses anciens... désormais ex-collègues n'ont jamais daigné l'appeler pour lui demander comment ça va, lui dire hello man! rien! que dalle! Tout ce qui lui restait d'eux c'était un joli et coûteux album avec des photos de son équipe, dédicacé avec des good luck for the futur, happy to work wis you... good luck... mon cul. Mon cul c'est aussi ce que sa femme lui a dit quant elle a appris qu'il démissionnait. Illico elle a demandé le divorce; non mais des fois! C'est rien moins qu'un type dangereux qui eut prendre une pareille démission! Il a du lui refiler la moitié de son paquet de stock options et refiler la moitié de la moitié de la moitié au fisc of course! Lui qui avait raqué soixante mille dollars pour envoyer la fille de sa femme qui n'était même pas sa fille à lui à l'université! Et qui avait acheté cette baraque de quatre cents mille bâtons pour sa famille... Tu parles d'une famille de merde! Combien ça me confortait dans mes choix! La famille c'est comme le fumier, la vie y grouille! Tout ça juste pour se masturber dans un vagin à disposition... Oui, j'ai lu le livre du ça de Grodeck et je suis d'accord avec lui. Bon, elle s'est tirée et avec le fric elle a naturellement monté sa propre compagnie et c'est encore lui qui s'est chargé à l'oeil comme il se doit d'installer tout son matériel informatique...
Mais il était comme disent tous les trous du cul de nos jours, serein... En apparence il était serein, un oiseau mon pote, tous des oiseaux, sereins, dans un monde de plus en plus débilitant et menaçant tout le monde il est serein... cent fois par jour je lis cet adjectif et cent fois je l'entends, la méthode coué! Mais moi je voyais qu'il était pas plus serein que les autres! Il avait des trucs pour dormir, des petites pastilles bleues... (plus tard je devrai lui en piquer) parce qu'il avait du mal mine de rien, en deux ans il avait pas trouvé de travail, un docteur en physique biologie, ex-vice-président. Avec sa décision il inspirait plus confiance, on se méfie énormément aux States d'un vice-président qui démissionne! Et pas une seule fois on a eu besoin de ses services en tant que consultant. Je voyais que ça le turlupinait, il était trop silencieux, renfermé, sauf quand on montais dans le Cessna et qu'il passait un temps fou à faire le check up, les gouvernes, l'huile, tout le saint frusquin, méticuleux et là pas avare d'explications.

Aujourd'hui il est rentré au pays. Fini les STATES!



EN SUISSE. Vivre en Suisse n'est pas facile.









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