dimanche, février 11, 2007

Darwin & dieu.

Oh la la! il y a des sites ou ça féraille dur dur! Dans la "République des livres", entre autres, qu'est-ce qu'on se marre! Entre les tenants du darwinisme, du néo-darwinisme, les créationistes, les idolâtres du dessein intelligeant... Et ceux qui mélangent les deux et les trois, les scientifiques, les antiscientiques, les biologistes, etc. On discute du statut de l'ADN de son rôle, de sa réalité, de son concept..., mais pas un mot sur l'ARN! bref, on s'excite vachement et c'est ici ne rien dire des croyances... entre les matérialistes, les essentialistes, ceux qui s'appuient sur le fait que Darwine croyait en dieu, sur l'échec du marxisme parce que Marx fut darwinien et aussi parce que dieu lui-même est désormais darwinien. Bref la sélection naturelle se passe aussi sur le terrain des idées et des croyances.
L'autre jour, à la radio suisse romande j'écoutais un Américain qui trouvait très petit-petit tant le créationisme, les mythes bibliques, dieu et puis le darwinisme. Toute ça très petit! Certes, c'est infantile, surtout l'expliquation religieuse. Mais il n'a rien dit d'une hypothèse plus haute! Et moi je me dis que les mythes religieux s'ils sont si petits c'est simplement que l'homme est très très petit! Si petit dans cet univers constitué d'autant d'étoiles qu'il y a de grains de sable sur la terre que ça me fait rigoler cette idée d'un dieu tout puissant qui aurait, grâce au verbe! créé tout ça, lui, l'éternel! Lui qui devait drôlement s'emmerder, lui qui devait forcément s'être autocrée, lui qui devait souffrir de solitude! Personne pour admirer son oeuvre! Donc imparfait. Si ce dieu avait été si parfait quel besoin de créer cette vermine à son image? Cette vermine qui grouille et se reproduit, qui se tue et se bouffe, se dévore, se chacute et qui a le culot de prétendre qu'il pourrait s'interresser à son sort, à son âme! quel dieu grotesque! Fallait-il qu'il se sentît bien seul et affligé pour qu'il se mette à discuter avec elle (la vermine) à lui dire ce qu'il pouvait manger et boire, comment traiter sa femelle, ses chèvres... Pauvre dieu! aussi petit que cet être bestial dont le seul souci est de survivre et de se reproduire, colonisé par une bactérie mille fois mieux adaptée, là avant lui et qui lui survivra. Vous parlez d'un dieu qui aurait dit, tu ne tueras point. Lui le tout premier assassin, qui, déjà plus mysogyne que son produit, et pour lui faire plaisir, obéir donc à Adam, va liquider la première femme, aussi sec, cette pauvre Lilith sous le déjà fallacieux prétexte qu'elle était son égale! Adam, déjà si con! A l'image de son dieu créateur. Et que penser du fait qu'alors, pour se reproduir ils aient du, Adam et Eve, recourir à l'inceste pour se reproduire!! Le père, la mère et tous les frères et soeurs dans une gigantesque partouze! Inévitable. Sans appel. Un dieu si grotesque qu'il aurait envoyé sur cette minuscule planète son fils bien aimé histoire qu'il soit cloué comme un papillon sur des bois! un dieu sourdingue qui n'a pas ouï cette universelle logomachie qu'ils appellent prière pour sauver ne serait-ce qu'un seul enfant juif jeté dans les fours nazis. Toute ces histoires sont, je le répète, grotesques au plus haut point. Et que dire de ceux qui considèrent que nous devons respecter toutes les croyances! Est-ce que parce que les nazis se croyaient supérieurs et croyaient que les juifs et d'autres étaient des sous-hommes que c'était vrai??? qu'il nous faut respecter ces croyances??? Respecter cette croyance si bien partagée même par beaucoup de femmes, que les femmes ne sont pas égales aux hommes? Qu'elles vallent comme dans l'islam la moitié d'un homme?! Que l'on se souvienne que dans le judaïsme primitif, une femme violée était condamnée à mort pour adultère!
Je le dis et le répète: toutes les religions monothéistes sont des instruments de mort. Même les Grecs si éclairés n'ont pas hésité à condamner à mort Socrate parce que sa philosophie corrompait les jeunes gens, tous ces éphèbes réduits au statut de pute pour le plaisir des aristos. Et je ne dirai rien, mais si, de ce pauvre Alcibiade qui suçait Socrate parce qu'il croyait ainsi s'approprier son intelligence - c'est pourquoi jusqu'à nos jours on menace encore les enfants qui se masturbent en leur disant que ça nuit au développement de l'intelligence. Ou, dans un autre domaine qui regarde tout le monde, comment expliquer aux jeunes que le cannabis c'est de la merdre lorsque l'on sait aujourd'hui que la Pythie de Delphes se pétait au shitt!
Berceau de la civilisation: comme disait l'autre tous les berceaux finissent par sentir la pisse... et la merde.

Ce débat me fait penser à ce qui se passe dans la réalité relativement à la croyance en dieu. Lorsqu'une personne est sauvée par les médecins, grâce à la science, les gens disent grâce à dieu il est vivant! Mais si la science ne peut pas le sauver, les mêmes portent plainte contre le toubib. Si l'homme occupe le sommet dans l'espèce animal c'est uniquement parce qu'il est le seul à bouffer tous les autres, c'est là la seule et unique supériorité qu'il a sur les autres espèces. Et le fait qu'il pense ne change pas grand chose à toute cette affaire lorsque l'on voit ce qu'il met en pratique, de ses idées géniale.

Je reviens sur Adnan Oktar, plus connu sous le nom de Harun Yahya wohl d'oiseau comme qui dirait en Allemand du Reich, ex-taulard en psychiatrie, gourou de l'extrème-droite national-islamique turque, foireux auteur du célèbre atlas de la création, créationnisme piqué au christianisme, - comme ils ont piqué les chiffres arabes aux indiens, - aux fanatiques yankees fascistes et potes de Bush. Eux et lui même combat! Pour islamiser le monde sa secte islamo-nationaliste-fasciste prone déjà le retour à l'empire ottoman. Rien que ça! Aussi, malgré cette menace qui pèse sur nos valeurs comme la démocratie, l'égalité et la liberté (toutes évidemment mises à mal par le néolibéra-fascite occidental, nos élites se voilent la face comme ils l'avaient déjà fait avec le nazisme. En Suisse le Conseil fédéral vient d'autoriser le port de bourka dans les lieux publics. On accepte l'édification de mosquées, de minarets et d'écoles coraniques. Je croyais qu'il s'agissait d'aveuglement, de légèreté, de l'expression effective et active de nos libertés fondamentales. Je crois qu'il n'en est rien. Je crois de plus en plus que cette magnanimité à l'égard d'une idéologie meurtrière, l'islamisme ( et même si tous les islamistes ne sont pas des terroristes, tous les terroristes aujourd'hui sont des islamistes) n'est pas dictée par des valeurs positives, mais par un vieux et puissant fond antisémite, anti-juif. On est pro-musulans, pro-islamiste parce qu'au fond, on est encore et toujours profondément antisémite.
Si les juifs avaient, disons dans les années trente commis autant de meurtres de masses, d'assassinats, de décapitations, d'égorgements à travers le monde que n'en commettent les islamistes aujourd'hui, nous aurions vendus tous nos juifs aux nazis contre de l'or ou de l'acier.

Ainsi, nous n'aurions plus ce spectacle affligeant qui dure depuis cinquante ans, de trois millions de juifs affronter un milliard de musulmans! Des millions de matyrs prêts à aller se faire sauter en l'air pour tirer un coup au paradis d'allah! En jouissant à l'avance du sang des tripes et des chairs éparpillées de ces sales juifs.

Les valeurs que nous distillons aujourd'hui sont: "Le goût de l'effort - pour le dépassement de soi-même, afin d'assurer la promotion des meilleurs" - "Goût de l'effort" : expression redoutable que l'on retrouve sans exception aucune dans les discours fasciste et dans toutes les proclamations réactionnaires et répressives..." Ces phrases sont tirée d'un exposé de Roger Dadoun, lors d'un séminaire de Maria-A. Macciocchi à Vincennes 1974/75 sous l'enseigne: Eléments pour une analyse du fascisme.

Le goût de l'effort ça veut dire bossez, bossez, consommez, consommez, rien d'autre. Quand à se dépasser soi-même c'est tellement dénué de sens... a-t-on déjà vu coureur se dépasser? Cou cou c'est moi! Ou alors se dépasser soi-même c'est être subitement un autre! Salut, le moi est un autre! ou le Je. Bon, j'arrête pour ce soir, je suis fatigué. Il faut bien que des bêtisent transpirent dans ce que j'écris, à force d'en entendre voler comme des mouches autour de ma tête toute la journée, et puis à la radio, à la télé, dans la presse, que je la transpire aussi, que je la chie.

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