lundi, février 26, 2007

Pauvre France.

Pauvre Sarko.

J’ai relu quelques grand discours de lui et les bras m’en tombent. J’arrive tout juste à écrire. Je ferai l’impasse sur son concept bidon « communautarisme historique » de Poitiers et tout son salmigondis de pseudo références de la gauche français et des hommes qui l’ont marquée, lui le type de droite, le futur dictateur de la France, celui qui ressemble le plus au portrait du leader fasciste dessiné par Paxton l’historien américain du vichysme…

Pour ce qui est de l’autre discours à la gomme c’est celui du 11 février à la mutualité.

D’abord ce type tout ce qu’il veut, c’est qu’il veut. Et après avoir débauché à son compte Blum and Co il s’empresse de préciser : « Que l’on me comprenne bien : je ne cherche à débaucher personne ». Non, tout ce qu’il veut…

« Je veux être le Président de la réconciliation.
-Je veux être le Président qui réconcilie les Français avec la France.
-Je veux être le Président qui réconcilie les Français avec la République.
-Je veux être le Président qui réconcilie les Français avec le monde, avec l’Europe, avec la Méditerranée.
-Je veux être le Président qui réconcilie les Français avec leur Etat.
-Je veux être le Président qui réconcilie les Français avec leur école et avec leur université.
-Je veux être le Président qui réconcilie la France de la fonction publique avec la France du privé.
-Je veux être le Président qui réconcilie les croyants avec la laïcité et les laïcs avec les croyants.
-Je veux être le Président qui réconcilie la France qui souffre avec la France qui réussit.
-Je veux être le Président qui réconcilie les Français entre eux, quelles que soient leurs origines, leur couleur de peau, leur religion.
-Je veux être le Président d’une France qui donne sa chance à chacun, qui redécouvre le vrai sens du mot « fraternité ».

-Je veux aller voir ceux que l’on ne va jamais voir.

-Je veux rencontrer que l’on ne rencontre jamais

- Je veux rencontrer les paysans que l’on oublie.
- Je veux rencontrer ceux qui travaillent dans les services et dont on oubli trop

- Je veux aller dans les usines, dans les ateliers, où la droite n’allait jamais,

- Je veux aller dans les usines, dans les ateliers, où la droite n’allait jamais, Je veux aller parler à ceux qui se sentent abandonnés, à ceux qui se sentent victime de discrimination.
-Je veux aller voir,

-Je veux être le candidat de la France qui travaille dure

-Je veux faire campagne sur les valeurs, sur la morale.
-Je veux mettre la morale au cœur de mon projet politique.
-Je veux réunir les Français sur des valeurs.
-Je veux remettre à l’honneur des valeurs dont on ne parlait plus, des valeurs qui avaient disparu du débat politique mais dont je suis convaincu qu'elles demeurent bien vivantes dans le cœur des Français.

-Je veux rencontrer ceux qui ne sont pas d'accord avec moi

-Je veux parler de la liberté.

Voilà comme il parle de la liberté, au négatif.

« On n’est pas libre quand on se lève tôt,
On n’est pas libre quand on ne peut pas mener de pair sa vie professionnelle…
On n’est pas libre quand on n’a pas le droit d’emprunter…
On n’est pas libre quand on ne peut pas financer ses projets…
On n’est pas libre quand on a un diplôme qui ne vaut rien…
On n’est pas libre quand l’école ne transmet plus les savoirs…
On n’est pas libre quand on est soumis au chantage des délocalisations,…
On n’est pas libre quand on a 50 ans et qu’on est exclu du marché du travail.
On n’est pas libre quand, quoi que l’on fasse, on ne peut plus progresser.
On n’est pas libre quand on est privé des moyens d’accomplir ses rêves.

Ensuite, après cet exploit jeux être on est pas, sa recette contre la loi du marché, géniale !

« On me dit qu’il est impossible de maitriser le libre-échange. Mais l’Amérique le fait ».
Ah bon ! Fallait y penser!

Mais tout cela demandera évidemment des efforts, le dépassement permanent de soi !

« L’effort c’est la récompense du mérite

L’effort c’est travailler plus pour gagner plus.

L’effort c’est moins protéger l’emploi et davantage protéger les personnes.

L’effort c’est d’être obligé de reprendre un travail qui correspond à ses qualifications etc. »

Enfin après en avoir si peut dit sur le comment et le quoi il en rajoute dans le flatus vocis en nous faisant croire qu'il en dit trop! Le goujat!

« Ceux qui ne disent rien me reprochent d’en dire trop ! OUI trop c'est TROP!
Je continuerai.
Je continuerai à dire ce que je ferai si je suis élu.
Je continuerai à dire sur quoi je m’engage.
Je ne mentirai pas, je ne tricherai pas.
Je prendrai le risque de la vérité parce qu'on le doit à la France.
J’assumerai tous mes choix ».

Tout le reste n’est qu’un remplissage de truismes et d'une phraséologie pour veaux.


J'ai comme qui dirait mal à la France. Pauvre Finkelkraut! Pauvre Alain Minc! Et tant d'autres soi-disant philosophes de gauche qui penchent pour ce clown sinistre et dangereux, bien plus falot et phalo que la Royale de Minc.



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