mercredi, décembre 19, 2007

Froid dans les os.

Ce matin il fait froid. En voilà un scoop !! Mais je suis vautré dans une très avancée hibernation. Le froid ralentit tout tralala itou. J’ai visité pas mal de blogs et là, la méchanceté de l’homme fait führer, houlàlà !! Les raisons… enfin, ne manquent pas. La belle affaire, vive les mystères !! Dans tout ça, la seule autorité c’est l’homme. C’est lui qui dit ce qui est bien et ce qui est mal. Diviniser coulait de source… Non mais tabou ! J’avoue, un peu. Parce que c’est celui qui l’a dit ou la dit qui l’est. Je suis celui qui est point final. En vérité je vous la dis. Ah le culot ! Tous ! La vérité… elle voilà une qui doit être aussi méchante ! Une forme naturelle et une rationnelle. Seule la méchanceté naturelle nous a permis de survivre, l’autre a procédé à une forme rationnelle de sélection et cela depuis le début de notre histoire. Et si la raison et l’Etat sont bien l’expression de l’une dans l’autre et que tout cela serait encore l’organisation plus poussée de la méchanceté, une camisole de force, un boulet à ce forcené ?! Il fallait être encore plus méchant que la nature… ce monde maudit… Et lorsque l’on voit ce qu’on en fait on ne peut pas douter une seconde qu’il ne soit profondément maudit. Une cage ! Une cellule ! Il est urgent d’en sortir et cette urgence, ma foi, la folle du logis, toute urgence n’étant que la pression exercée par l’une sur l’autre sont comme le corps et le rocher, le corps et le temps. Cette relation sado-masochiste. Car si le mal est vrai alors il est bien, bel est bien bon comme la vérité. Aussi disons ce qui fait mal, comme toute la misère du monde. Oui, mais où cela me fait-il mal ?? Je ne sens rien ni ne ressens rien. Pourtant le mot misère, comme misère de la philosophie, ou bien philosophie de la misère ou bien encore la misère du monde de Bourdieu, demeure une expérience sans limites. Elle s’inscrit dans le temps comme la condition même de l’homme et par conséquent le bien le mal ou la vérité sont tout à coup bien misérables et c’est tant mieux que de ne pas avoir affaire à un Etat totalitaire bien qu’il soit le plus approprié pour ressentir un état de liberté inouï ! La méchanceté idéalisée, le romantisme… Et il fait de plus en plus froid. Et ce matin au hasard de mes pérégrinations sur le net je suis tombé sur un site d’amnesty Internationale et voici ce que j’ai lu :

Chaque jour, à travers toute la Turquie, des femmes sont victimes de violences sexuelles et autres violences physiques. Des femmes issues de tous les milieux sociaux et culturels sont brutalisées, agressées et violées par des membres des forces de sécurité de l’État, des connaissances, de parfaits inconnus ou des membres de leur famille, dont leurs conjoints ou partenaires…

La violence menace toutes les femmes. Mais au vu des pratiques spécifiques de discrimination qui règnent en Turquie, Amnesty International redoute que certaines soient davantage exposées aux violences perpétrées par les agents de l’État : les femmes qui défendent des opinions politiques jugées inacceptables par le gouvernement ou l’armée, et les Kurdes, notamment celles qui vivent dans le sud-est du pays.

Aux conséquences physiques et psychologiques du viol, s’ajoutent pour les femmes victimes d’une agression sexuelle la menace du meurtre, de nouveaux sévices, du mariage forcé ou de l’ostracisme de leur famille ou communauté en raison de ce qu’elles ont vécu. En Turquie, la notion d’« honneur » sert d’excuse à l’inaction et permet de réduire au silence les victimes de violences sexuelles. Le secret et la non-intervention conservent à la violence sexuelle son caractère « privé », tandis que l’État continue de perpétrer et de tolérer des agressions sexuelles contre les femmes, en s’abstenant d’agir pour protéger leurs droits.

il apparaît également que déshabiller entièrement les détenues au cours des interrogatoires constitue une pratique courante.

Cela me fait penser à cette pauvre jeune fille de 16 ans, dans un pays arabe et musulman évidemment, qui après avoir été violée par une bande de salauds minables avait été condamnée à mort puis graciée, merci pour elle, vraiment, merci beaucoup ! Parce que dans cette horrible culture comme chez les hébreux jadis, une femme violée tombait sous le coup d’une accusation d’adultère – bref, l’horreur est bien toujours déjà aux origines religieuses d’un monde désormais en proie à cette renaissance de l’ignoble, de l’innommable et ce doit être grâce à cela que la pauvre fille violée recevra tout de même quelques dizaines de coups de fouet plutôt que les 200 prévus initialement.

La méchanceté de l’homme c’est d’emblée exercée sur les femmes, plus faibles physiquement, mais probablement plus précoces et plus intelligentes que les hommes. Et les jeunes révoltés des banlieues, révolte que je comprends, ces jeunes hommes sont tout aussi cons et méchants que leurs aînés vu qu’eux aussi violent en bande des gamines et comme toujours, comme tous les salauds de la terre ils minimisent leur crime ignoble en prétendant que la victime était consentante.

Je suis un lecteur passionné par Martin Amis et j’adhère absolument ce qu’il vient d’écrire : Il ne se contente plus de dénoncer le danger que représentent les fondamentalistes musulmans ; il estime que, la réponse occidentale n’ayant pas été appropriée, il est temps de considérer officiellement l’islamisme comme « un fanatique culte de mort, au même titre que le nazisme ou le bolchévisme. »

Oh ! Putain de merde ! Je sais bien qu’en matière de méchanceté les occidentaux n’ont rien à envier aux autres. Mais nous devons bien reconnaitre qu’ils ont fait des efforts pour biffer de leurs tablettes de lois une grande parties des ignobles considérations religieuses qui sont à l’origine de tous les systèmes fondés sur la terreur. Même la volonté massacreuse du gouvernement Ubush qui puise sont abjection dans la fallacieuse croyance que dieu guide leurs pensées et leurs actes. Gott mit Uns ! Ce dieu qu’y n’est jamais que la petite voie plus ou moins débile qui nous justifie dans nos choix quand la raison a déserté et qu’il ne reste plus rien d’autre qu’un pur amour de soi.

L’homme fait chier. Une purge ! Un vomitif !

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