jeudi, décembre 13, 2007

Dans les boules.

Coup de boule hier en plein palais fédéral. Le boss Blocher, christoph, Cris-Cris pour les intimes, le tribun fasciste du gouvernement a été éjecté a coups de pieds au cul. Il faisait beau de lire la consternation sur quelques faces brutales des partisans du boss, la consternation, la surprise et enfin l’effondrement intérieur. Devant mon écran je jubilais et j’en avais même les larmes aux yeux. Je suis con non ! Parce qu’au fond, celle qui fut choisie à la place du boss appartient à son parti d’extrême droite et il fort à parier qu’elle prendra les mêmes mesures économiques qui consistent à affaiblir les plus faibles et à enrichir les plus riches et que, même sans plus le soutient de son parti, lequel a décidé d’entrer en opposition, elle aura pour partisans toute la droite, des libéraux, des radicaux et de quelques démocrates chrétiens, sans parler des membres udc qui ne vont pas se priver de voter pour des propositions susceptibles de nuirent aux programmes de la « gauche ». Cela dit, je me suis aperçu non sans angoisse que certains de l’UDC qui ont hier pris la parole après la gifle qu’ils ressemblaient beaucoup aux nazis, que leurs paroles étaient accablantes de menaces… Vous jetez à la porte trente pourcent des électeurs de ce pays qui viennent de voter pour Blocher!… En votant pour un autre candidat que le nôtre vous avez porté un coup terrible à la démocratie!… Bref, les chambres fédérales avec ce vote auraient trahi les électeurs pour une question de personne.


«Christoph Blocher a été chassé du Conseil fédéral alors qu’il était notre seul choix. Nous avons l’obligation de passer dans l’opposition, ce qui veut dire que 29 % de l’électorat ne sera plus représenté au gouvernement, tonne Oskar Freysinger, député UDC du canton du Valais. Les parlementaires se sont payé un orgasme de cinq secondes, mais ils vont payer l’addition pendant vingt ans !» Libé.


Personne dans les milieux autorisés, comme disait Coluche, personne n’aurait parié un kopeck sur l’éviction de Blocher duConseil fédéral. Tout le monde, même à gauche, le trouvait brillant, malin et intelligent. Avec sa grande gueule il en fascinait plus d’un et ses milliards imposaient le respect à plus d’un autre. Chef de parti, chef de clan, chef de bande, Blocher voulait aussi être le chef du gouvernement. La collégialité il s’en tambourinait le coquillard avec un cubitus de homard, tout engagé qu’il était dans sa haine des moutons noirs : « Cet article me fait mal au ventre, » avait-il dit, à propos de l'article 261 bis du code pénal suisse qui condamne la discrimination raciale et le négationnisme : D'après Christoph Blocher, cet article est une entrave à la liberté d'expression.) sa haine des chômeurs, sa haine des femmes, sa haine des fonctionnaires. « Je n'aurais jamais cru que le mépris du peuple, le mépris de la démocratie directe, puissent être aussi profonds au sein de la "classe politique ». Avec lui c’est toujours la merde qui se fout du pot.

«Pendant quatre ans le conseiller fédéral Blocher est resté le tribun Blocher, écrit le quotidien le Temps. Il n’a pas pris les habits de l’homme d’Etat, s’est moqué de la dignité de la fonction, a dénigré ses collègues du gouvernement, menti au Parlement, intimidé des fonctionnaires et même critiqué des lois suisses à l’étranger tout en étant ministre de la Justice


Et ce matin, alors qu’il n’est plus rien politiquement, voilà que le président l’assemblée fédérale, lui aussi un membre de la bande, lui accorde un temps de parole qu’il mis à profit pour répéter que l’on venait de porter un coup à notre système démocratique, mais que ce parlement n’avait qu’à bien se tenir parce que qu’il n’avait pas dit son dernier mot. Tous les membres de ce parti que j’ai entendu n’ont eu de cesse de proférer des menaces, comme le faisaient les nazis et tous les fascistes du monde. Mais de quelles menaces on parle ? Eh bien entraver les travaux du parlement, voter systématiquement contre, lancer des initiatives, des campagnes contre les orientations politiques et économiques du gouvernement… voire comme Blocher a menacer de le faire, révéler de soi-disant combines dont il aurait le témoin durant les quatre ans de son mandat. Une véritable tactique de nazi. Et comme il est milliardaire il ne va pas se gêner, c’est pas son genre, pour laisser filtrer dans la presse toute sorte de saloperies mettant plus ou moins en cause des individus. Bon, vingt ans, c’est pas encore mille ans.



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