dimanche, décembre 23, 2007

Bonaparte manchot.

Ce matin il fait froid. En voilà un scoop !! Mais je suis vautré dans une très avancée hibernation. Le froid ralentit tout tralala itou. J’ai visité pas mal de blogs et là, la méchanceté de l’homme fait führer, houlàlà !! Les raisons… enfin, ne manquent pas. La belle affaire, vive les mystères !! Dans tout ça, la seule autorité c’est l’homme. C’est lui qui dit ce qui est bien et ce qui est mal. Diviniser coulait de source… Non mais tabou ! J’avoue, un peu. Parce que c’est celui qui l’a dit ou la dit qui l’est. Je suis celui qui est point final. En vérité je vous la dis. Ah le culot ! Tous ! La vérité… elle voilà une qui doit être aussi méchante ! Une forme naturelle et une rationnelle. Seule la méchanceté naturelle nous a permis de survivre, l’autre a procédé à une forme rationnelle de sélection et cela depuis le début de notre histoire. Et si la raison et l’Etat sont bien l’expression de l’une dans l’autre et que tout cela serait encore l’organisation plus poussée de la méchanceté, une camisole de force, un boulet à ce forcené ?! Il fallait être encore plus méchant que la nature… ce monde maudit… Et lorsque l’on voit ce qu’on en fait on ne peut pas douter une seconde qu’il ne soit profondément maudit. Une cage ! Une cellule ! Il est urgent d’en sortir et cette urgence, ma foi, la folle du logis, toute urgence n’étant que la pression exercée par l’une sur l’autre sont comme le corps et le rocher, le corps et le temps. Cette relation sado-masochiste. Car si le mal est vrai alors il est bien, bel est bien bon comme la vérité. Aussi disons ce qui fait mal, comme toute la misère du monde. Oui, mais où cela me fait-il mal ?? Je ne sens rien ni ne ressens rien. Pourtant le mot misère, comme misère de la philosophie, ou bien philosophie de la misère demeure une expérience sans limites. Elle s’inscrit dans le temps comme la condition même de l’homme et par conséquent le bien le mal ou la vérité sont tout à coup bien misérables et c’est tant mieux que de ne pas avoir affaire à un Etat totalitaire bien qu’il soit le plus approprié pour ressentir un état de liberté inouï ! La méchanceté idéalisée, le romantisme… le contraire de la méchanceté n’est pas la gentillesse mais l’honnêteté des vagissements… les salmigondis de la déchetterie mondaine et urbaine comme expressions et représentations aléatoires de la liberté virtuelle. Monologue sans autre. Aliéné du conditionnement. Aristote et Wittgenstein et même Popper le savaient à propos du tiers exclu sans le moindre accord possible. A ou B mon Cul ! Manière d’abc. Méchanceté suprême ! Petit, tout petit. Oui, Oh la blessure ! La douleur ! Psychologique ! Les affres ! Ah les tourments ! Faut bien se venger nom de dieu ! Ou relire l’abcdère de Deleuze… Deleuze ? Mais que vient faire ici Deleuze ? Et Barthes, ah oui, Barthes et son discours amoureux, oralité du discours, élaboré à haute voix, parce que comme il le disait : tout rapport à une voie est forcément amoureux – et j’ai moi-même personnellement un rapport amoureux à ma propre voix. Quand je faisais de la radio j’entendais souvent me dire : vous avez une belle voix. Alors je m’écoute…




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