lundi, mars 30, 2009

Epargne.

La crise... Ah oui! Elle est là et pas là, en même temps. Ici, les gens en parlent, en chiffres de chômage, de milliards perdus - 50% du PIB mondial, la chute des exportations, autant de mots qui font frémir, qui prennent aux tripes et remontent au cerveau comme des vapeurs délétères, une sorte de brouillard qui vous obscurci ce qui nous tient lieu de raison, mais les ruses de la raison? Devant les conséquences qui nous menacent - cette logique impitoyable - en vertu de causes multiples qui tiennent moins des mathématiques voire des algorithmes suspectés que des interprétations des procédures scientifiques en termes de représentations mythologiques qui sont le chemin le plus court en termes sociologiques du politique au psychique - ou de l'économique global à l'économique domestique et familiale - on voit bien qu'a priori comment le global est rétrécit, comment l'univers se réduit à la plus simple des cellule, celle de la famille dont l'effondrement menace à l'horizon des trous noirs qui signent ici les menaces qui pèsent sur l'univers et l'attente d'un messie, d'un sauveur, et la formation d'un nouvel univers adéquat aux besoins dont désormais la satisfaction semble s'éloigner pour certains à la vitesse de la lumière et faire pâlir les étoiles qui jusqu'ici gravitaient dans un espace restreint et associées à l'avenir du futur (bon c'est un oxymore et après?) de tous les rois Lear. En arriver là est déjà un signe de maturité, non? Et des tous les univers soumis à la sélection naturelle les étoiles les plus vieilles s'effondrent et explosent projetant de nouvelles particules soit les trésors des vieux, les bas de laine, les boîtes de café, les matelas et autres assurances vie s'éparpillant vers... à la ronde, puisque la roue tourne - une transrelation universelle! Dans sa matérialité la moins équivoque qui serait comme un grand retour de la raison - non d'être, mais d'avoir été pour l'autre comme les rayons du soleil pour tous les fruits de la terre.

Aucun commentaire: