mercredi, septembre 26, 2007

Télévision.

Cet après-midi, après voir mangé une fondue arrosée de williamine et de quelques cafés je me suis – nous nous sommes vautrés devant la télé. En passant d’un programme l’autre on s’est mis à penser aux vieux et aux malades, aux chômeurs et aux glandeurs à tous ceux qui n’ont ni le goût ni la possibilité de faire autre chose et alors là ! Mes aïeux… ! Quelle horreur ! Entre un documentaire sur les fourmis tueuses, les dessins animés pour tout petit et presque encore petit mais déjà presque grand, encore des bestioles et qui causent, qui se bouffent le naze et se tapent dessus naturlich, sans rien dire des rediffusions des vieilles merdes yankees qui n’ont d’autre effet que de foutre en l’air la nostalgie, et les vieux polars fachos allemands pour couronner le tout d’un chapeau air-du-temps de Weltgeist en forme de poltergeist. Et c’est pas tout parce que même le bon doit donner aux vieux et malades l’envie de quitter au plus vite cette planète de merde noire comme le continent africain – et pour ceux qui pourraient croire qu’il n’y a que les noirs quoi soient noirs et pas la nuit et c’est naturellement de la nuit que je cause, comme celle s’abat sur le Zimbabwe du sieur Mugabe celui-là même qui se fait applaudir par les chefs d’Etats africains tandis que des millions de ses sujets fuient le pays pour trouver de quoi bouffer un peu et c’est pas être raciste de pousser un coup de gueule sur ce continent bouffé par la corruption des élites qui ont trouvé dans le pouvoir politique un bon moyen pour s’en mettre plein les poches tandis que les peuples crèvent la dalle. Après ça les malades doivent entrer en agonie parce que ça peut pas ne pas rendre encore plus malade qu’on est de voir des choses pareilles. Nous qui sommes bien portant, enfin je crois, ça nous fait ni chaux ni froid et comme on dit peu me chaut. Parce que si l’Afrique est bien le berceau de l’humanité c’est tout naturellement que les berceaux finissent toujours par sentir la merde. Déjà à l’origine il parait qui nous avons fuit ce continent aussi je ne comprends pas que quelques uns y soient retournés. Ils auraient dû se renseigner. Aller vivre parmi les hyènes, les lions, les éléphants, les serpents, les buffles, les girafes, les phacochères, les impalas, la gazelles, et milles autres bestioles pas vraiment fréquentables y fallait un sacré culot. Mais à ce propos y aura bientôt plus de souci, plus que des musées et quelques ghettos. Et parmi la misère ambiante aussi quelques oasis paradisiaques entourées de barbelés pour milliardaires pourris. On est pas obligé toujours de faire dans la dentelle… comme partout il suffit de distribuer quelque poignées de dollars dans les bonnes poches et là bas les prix c’est pas comme à Tokyo London ou Zurich et quand un flic botte le cul d’un zimbabwéen ça fait pas la une de Match ou de la NZZ. Nos vieux en sont bien conscients. Bon, on voulait juste dire combien on se fait chier devant la télé un après-midi sans soleil, parce que nous n’avons rien dit de la pub. On peut pas, on l’a déjà tout vomie.

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