samedi, avril 07, 2007

Après trois bières.

Il n’y a pas si longtemps, les discussions entre amis devaient surtout à refaire le monde. Aujourd’hui ce n’est plus la même préoccupation, l’essentiel penche plutôt vers la déconstruction, ou plus exactement la destruction de ce monde de merde. Certes, on est davantage pour le spectacle de la révolution que pour la révolution. Ca va, ça vacille. Parce que, faire le tri dans la multitude d’informations à laquelle nous avons accès il est de plus en plus mal aisé de peser le vrai du faux. Est en général vrai ce qui nous convient et cadre avec notre vision et faux ce qui la remet en question. Les scientifiques commencent à pouvoir lire nos pensées, ils observent un photon, ils produisent des virus et des rétrovirus avec toute une gamme d’applications qui font froid dans le dos et pas uniquement. C’est sans parler des cinquante millions d’immigrants du climat qui risquent d’ici à quatre ans de déferler sur les régions encore hospitalières. Le tableau est désastre dans lequel une petite élite s’empresse d’empocher un maximum de profit en souhaitant que ça leur épargne les maux qui attendent les pékins que nous sommes. Moi je suis pour l’extermination des élites. On verra après. Parce qu’à force des leur offrir le pouvoir depuis des siècles C’est désormais une évidence que c’est elle et elle seule qui conduit le monde au désastre. Pas les peuples, nos les classes ouvrières ou paysannes ; le prolétariat y compris les classes moyennes ont toujours fait plus ou moins confiance aux élites et voilà où nous en sommes. La planète tombe en capilotade. Une élite éclairée qui a lu Platon et son système totalitaire – le père du stalinisme et de tous les fascismes massacreurs, sans parler non plus du stagirite dont le plus pur produit fut lui aussi un de grands massacreurs de l’histoire, nommément Alexandre le grand. Et pour couronner le tout croyant ici en le plus fanatique contempteur du monde je veux parler de Jésus. C’est chez lui que les plus débiles des Américains vont chercher les sources et les raisons de leur haine de l’autre, ces hordes de fanatiques qui sont en train d’envahir le nouveau visage grimaçant de la folie meurtrière et religieuse. Oui, les élites ont toujours abusé de la crédulité des masses et ça continue. Et les masses ont-elles aussi toujours abusé de leur crédulité en se culpabilisant intempestivement, non pas de leurs choix destructeurs mais à propos de l’incompréhension vis-à-vis de leurs ancêtres. Et ces cultes des ancêtres ne sont jamais rien d’autre que le refoulement de la haine qu’ils leur portent pour leur avoir légué un monde si pourri, si merdique. Il faut dire que dès l’origine, surtout biblique chez les plus faibles et les plus ignorant, c’est l’inceste, le péché originel, le meurtre de Caïn et tous les autres. Mal barré comme ce fut le cas, il ne pouvait pas en aller autrement.

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