lundi, avril 30, 2007

Des vases communiquants.

En Turquie plus de un million de personnes viennent de descendre dans la rue pour manifester leur soutien à la laïcité et leur refus de l’islamisation rampante dont l’un des symptômes les plus manifestes est la course à la présidence.

En Suisse, comme ailleurs, on assiste au mouvement contraire – une islamisation rampante. La ville de Berne va bientôt s’enorgueillir d’abriter la plus grande mosquée d’Europe. Certains, lorsque je m’insurge contre cet état de fait me demande quoi j’ai peur. Tout le monde connaît des musulmans modérés, bien intégrés etc. Après tout nos églises, nos temples me disent-ils, n’abritent pas des extrémistes cathos ou évangélistes comme les nouveaux chrétiens qui font trembler les USA. Eh puis, ajoutent-ils, nous sommes encore dans un Etat de droit et la démocratie est un système ouvert en quoi il est précisément démocratique. Soit. Mais l’argent qui sert à la construction ne vient pas d’Etats démocratiques, mais d’Etats totalitaires et ils attendent un retour sur investissement. On peut douter qu’il s’agisse ici de fric. Non, ce que les commanditaires attendront c’est d’un soutien populaire susceptible de peser dans les revendications que ces Etats ne manquerons pas d’exprimer à l’égard des communautés musulmanes installées dans le pays, des revendications à l’égard de certaines traditions « sacrées » exprimées en toutes lettres dans le coran. Nous n’avons jamais vu descendre et manifester dans nos rues des musulmans pour condamner les assassinats commis partout dans le monde et quotidiennement par les fous de dieu, que ce soit en Irak, au Darfour, en Indonésie ou en Afghanistan et j’en passe. Jamais ! Le seul argument qu’ils opposent systématiquement à ces crimes… Les Occidentaux en ont commis de pires encore et ils continuent. Eh puis la vengeance et un plat chaud qui se mange froid. Les mosquées sont nos casernes nous a prévenu un jour le premier ministre islamiste de Turquie. Nous n’avons plus qu’à espérer qu’ils n’en ressortent pas trop vite. Au font, tout cela me rappel un peu une époque du Moyen âge bêtement appelée l’amour courtois. Plutôt que de laisser des bandes de jeunes chevaliers piller leurs contrées, dresser les populations contre la noblesse, les princes et les rois attiraient ceux-ci des les châteaux, les attiraient avec des appâts de choix, leurs dames. Ainsi, ils pouvaient les avoir à l’œil. Seulement, il arrivait parfois que les chevaliers parviennent à leur fin auprès d’icelles. Et les maîtres étaient cocu. Aujourd’hui, c’est la démocratie qui risque d’être cocufiée.

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