mercredi, juin 20, 2007

Aux poils citoyens!

Me pencher sur des sujets de peu d’importance relève sans doute de ma nature flexible. Ce sont presque toujours des sujets objectifs sur lesquels je n’ai pas prise, mais un saule pleureur qui laisse pendre ses branches au-dessus du courant de la rivière lui demande-t-on d’attraper les poissons qui passent ?

Ce matin sur le coup de neuf heures tandis que j’allais à la terrasse de mon troquet préféré histoire de lire un ou deux quotidiens et d’ingurgiter ma énième tasse de café j’ai avisé à une table une femme que j’avais déjà rencontrée. Elle parcourait un journal en fumant une cigarette et j’ai tout de suite vu ses cuisses blanches et sa robe noire. Elle a la peau très blanche et des cheveux noirs et je ne pouvais pas m’empêcher de songer qu’elle devait être très poilue et que j’aurais surement pris bien du plaisir en mettant mon nez entre ses cuisses. J’ai toujours trouvé dommage que les filles aujourd’hui se rasassent par là histoire d’en finir avec notre animalité. C’est une illusion. Ainsi, elle prive les hommes de rapport à l’origine même des plus illuminantes pulsions sexuelles. Evidemment, je sais que les hommes apprécient les chattes imberbes qui leur font penser aux filles nubiles et que d’autre part il est vrai que d’avoir des poils coincés entre les dents c’est parfois désagréable. Les japonais savent bien la force des poils, leur impact sur notre libido c’est pourquoi sur leurs photos érotiques ou pornographiques ils les effacent. Evidemment je ne peux m’empêcher de songer aussi aux musulmans qui, toujours extrémistes, font aussi des cheveux comme un attribut sexuel qu’il convient de cacher, tandis que les mâles exhibent leur barbe justement comme l’attribut sexuel d’un Sanson chevelu parce qu’il est un lion.

Bref, elle était là avec ses quarante berges ou plus et moi je fantasmais tout en songeant à ma copine en me chantant une petite chanson… Isabelle si le roi savait ça… Et j’essayais de me souvenir de ce parfum du sexe que notre civilisation s’emploie à jeter dans les poubelles de l’histoire des corps. Tous n’étaient certes pas aussi captivants que le numéro 5 de Chanel mais ils étaient toujours plus revigorants que cette absence d’odeur qui caractérise nos fruits et légumes. J’ai aussi remarqué qu’elle ne portait plus d’alliance jusqu’au moment où les articles du journal ont retenus mon attention.

Un long article sur les frères musulmans interdits mais tolérés en Egypte, des frères qui voudraient bien instaurer une république islamique tout en respectant la démocratie (ça me fait toujours rigoler) et la charia. Ces frères dont le Hamas est le bras armé contre Israël avec leur représentant privilégié en Europe, le Suisse Tariq Ramadan dont un journal US dont j’ai oublié le nom lui intente en quelque un procès en sorcellerie. Il est dit aussi qu’en Egypte l’on ne voit plus du tout de cheveux de femmes. Il est vrai que les jeunes – et les moins jeunes musulmans sont à ce point frustrés dans leur sexualité que la vue d’un seul cheveu doit les rendre fous !

Ensuite, j’ai lu un article sur l’Allemagne de plus en plus riche mais avec une augmentation significative des pauvres et une baisse sensible des salaires. Plus de 10 millions de pauvres et un bas de laine de plus de 200 milliards d’Euros.

Tandis qu’en Suisse on veut remettre au boulot les jeunes entre 18 et 25 ans qui vivent de l’aide sociale : 1700 francs par mois, et les handicapés aussi, au turbin!

A l’autre extrême donc aux USA les bras nous tombent lorsqu’on lit qu’un sacré peigne zizi sachant profiter du système débile qui règne dans ce beau pays, réclame 50 millions de dollars à un pressing qui a égaré son futale. Et lorsque le patron lui a rapporté son truc il s'est empressé du crier: c'est pas le mien!

Tout le monde a pu voir à la télé un dojo sur lequel des mecs s’envoient en l’air. Le fait est que l’un d’eux touche une rente d’invalidité. Aussi sec il est convoqué au tribunal par son assurance. Pas de quoi s’esclaffer, sauf que le mec qui ne manque pas d’humour s’y présente en fauteuil roulant.

Comme quoi Ferré avait raison de chanter : la lucidité se trouve dans mon froc!



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