mercredi, juin 13, 2007

Endo-exogaminerie.

Hier je faisais quelques références aux Lois et à la perception que l’on pouvait en avoir dans la manière dont elles sont appliquées. Ce matin dans la presse je suis tombé sur deux faits divers du même genre. Des abus sexuels sur des mineurs. Le premier est commis par un kosovar quadra sur sa fille de 12 ans. Le second un quadra suisse sur sa belle-fille de 13. Le premier a pris 7 ans de prison, le second 10ans. Pas la moindre allusion sur quelques circonstances atténuantes ou aggravantes. Aussi, je me souviens de la lecture d’un bouquin très intéressant : « Pour en finir avec le Moyen âge » écrit par une médiéviste très distinguée dont le nom m’échappe pour l’heure. Elle disait qu’au Moyen âge lorsqu’un étranger se présentait devant un tribunal pour avoir commis un crime, la première chose qu’on lui demandait c’était : quelle est la Loi dans ton pays ? Soit à l’égare du viole sur mineur, soit à celui de l’inceste je ne sais pas ce qu’il en est des Lois kosovares. Tout ce que je sais c’est que partout – et Lévy Strauss le rappelle : toutes les civilisations ont fait du tabou de l’inceste une loi fondamentale (pour mille raisons divers). Les juges suisses auraient-ils demandé au père kosovar comment était jugé l’inceste chez lui? J’en doute –, encore que, bien des changements, des reculades, des mutations sociétales peuvent nous faire penser à un retour au Moyen âge. Toujours est-il que cela coût moins cher de violer sa fille quand on est kosovar que de violer sa belle-fille lorsque l’on est suisse. Le crime d’inceste aurait du pour le moins aggraver la peine du viol. Mais non. Nous avons que des études on démontré assez ressemant que dans le nos belles campagnes helvétiques l’inceste touche encore 20% des familles. On peut dire que c’est encore une tradition. Et les traditions comme tout le monde le sait bien, c’est la base de tout. Pas de familles sans traditions familiales. Et comme tout le monde pleure sur la perte des repères…, les pères sont à la fête ! Tout vers le père jusqu’aux pervers ! Je me réjouis toujours d’avoir pu échapper à cette ignominie…, enfin, presque ! Parce je suis toujours un homme…, enfin, je crois !

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