mardi, août 26, 2008

Je pleur.

Ces temps, je suis hanté, que dis-je! Obsède par les images d'une jeune kurde assassinée sauvagement, par son oncle et quelques malades psychiatriques, sur la terre sanglante d'un village atroce dans lequel les flics eux-mêmes sont complices.


Nous autres spectateurs de cet atroce supplice
sommes comme détruits par l'image
de cette jeune femme assassinée.


Mille autres corps surgissent ensanglantés, découpés et brisés par cette pulsion de mort
dont tant de fous criminels sont captifs
et de tant de traditions, de rites qui ne sont jamais et toujours que
ceux du meurtre, du sacrifice.


Parce que le sacrifice est sacré,
que le sacré est toujours l'abjection,
Et que partout les hommes s'y connaissent en la matière
je ne vois ici d'autres posture que
de chier sur les traditions
qui font de la femme l'objet idéal de l'assouvissement de toutes les perversions de l'homme.


Le plus pervers c'est que nous sommes sommés d'accepter les
différences surtout si elles concernent les femmes captives des traditions religieuses, des traquenards pour elles disposés par des individus détraqués
qui se piquaient de philosophie et d'autres pseudo-sciences
qui ne sont sont que de la démence.


Et tandis qu'en ce moment même une jeune femme agonise dans l'arrière-cour d'un taudis quelconque,
égorgée par un père qui la tue parce qu'il la violée d'abord,
lui plutôt qu'un autre,
Vous pouvez chercher un sens
ne trouverez que l'insensé
le non pensé,
juste le visage de Thanatos
qui recouvre de son linceul
la beauté ravagée d'une jeune femme mise à mort parce qu'habitée par un
sentiment amoureux.



Je pleure sur toutes femmes et je voudrais que chaque larmes soit une balle dans la nuque de chaque homme qui accomplît ce geste infâme.
Dans leur nuque de tueur.

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