Je viens de me réveiller - c'est vachement intéressant, non! Et tant à la radio qu'à la télé il n'y en a que pour la Chine, les jeux, le Tibet et les droits de l'homme et les injustices... Tout ce que nous avons déjà vécu et entendu durant soixante ans à propos de l'URSS.

Dans une thèse célèbre, la onzième sur Feuerbach, le grand Marx disait que les philosophes n'avaient fait jusqu'ici qu'interpréter le monde alors qu'il s'agit de le transformer.
Nous autres occidentaux laissons la transformation du monde entre les griffes des multinationales assassines et criminelles et nous adaptons nos lois en fonction de leurs désirs de domination.

Nous acceptons sans rien dire ou presque le fait que 1% de notre population possède plus de 50% de la richesse produite et que 80% de la population se partage 20% de cette même richesse.
Nous acceptons que des chef d'industrie reçoivent 20 millions de dollars par ans soit 100 fois le salaire de n'importe lequel de leurs salariés.
Il y a cinquante ans, mon père, tout comme les jeunes ouvrières chinoises, pour nourrir sa famille, devaient lui aussi travailler la nuit.
Il y a soixante ans l'Amérique avait encore des lois racistes et les démocrates de tous les pays s'en accommodaient sans sourciller. Des militants de la liberté, des droits civiques, des droits de l'homme et même des présidents y étaient assassinés sans que nos démocrates ne s'émeuvent outre mesure.

Des autres nous exigeons tout, c'est-à-dire qu'ils se développent en respectant tout ce que nous méprisions ici, des salaire convenables, des conditions de travail humanisées, des assurances sociales progressistes.
Et tous les progrès accomplis en ces domaines, et qui sont les conséquences des luttes acharnées de nos pères, les bourgeois les ont accaparé pour en faire des vertus de leur extraordinaire générosité.

Je suis pro-chinois.