Me suis toujours demandé pourquoi je déteste le dimanche. Gamin, il allait de soi que je devais porter des vêtements dignes de ce jour, des fringues atroces qui devaient, dans l'esprit de mes parents, surtout de ma mère, durer. Pas question de jouer au con, de courir, de sauter, rouler dans les herbes, grimper aux arbres. Tout était "du dimanche". Surtout la promenade dans l'air empesté par le fumier, le purin et les cloches.
Ah les cloches! Ce boucan dès l'aube été comme hiver, au mitan du rêve de mort, tant de réveils foireux et nauséabonds.
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Bien plus tard j'ai été mis au parfum en découvrant combien étaient atroces tous ces dieux-manas sortis tout sanguinolents d'esprits atteints de maladies neurodégénératives. Ces saigneurs ethniques qui envoyèrent dans le monde leurs portes-lames, leurs capteurs de prépuces, leurs bourreaux des sexes. Dans l'univers splendide et formidable, peuplé d'étoiles que l'ont peut voir briller aussi dans les yeux des enfants, les hommes ont projeter des monstres inhumains et ricanant toute sorte de crimes et de tortures qu'ils s'appliquent depuis des siècles à commettre avec la foi leur tenant lieu de raison.
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Dimanche, jour des Saigneurs. Dix mille ans de tortures et de crimes inouïs ce n'est pas encore suffisant pour assécher la soif de sang des fidèles. Les chrétiens le boivent encore à la messe, les juifs le font couler au sexe des tout petits... Les musulmans n'en parlons pas. Ils ont empruntez l'horreur à tous les râteliers pour les dépasser.
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C'est aussi ce dimanche que les deux candidats à la présidence des Etats-désunis d'Amérique ont été sommés de s'expliquer devants les évangélo-fascistes, partisans de la peine de mort et amoureux transis de l'apocalypse, sur leurs péchés et leur moralité. L'obscurantisme étant désormais la mode la plus répandue après les 4x4.
Le dimanche, la mort à tous les étages, jour de nausée, jour de deuil.
C'est pourquoi je reste sous la couette.
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Ah les cloches! Ce boucan dès l'aube été comme hiver, au mitan du rêve de mort, tant de réveils foireux et nauséabonds.
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Bien plus tard j'ai été mis au parfum en découvrant combien étaient atroces tous ces dieux-manas sortis tout sanguinolents d'esprits atteints de maladies neurodégénératives. Ces saigneurs ethniques qui envoyèrent dans le monde leurs portes-lames, leurs capteurs de prépuces, leurs bourreaux des sexes. Dans l'univers splendide et formidable, peuplé d'étoiles que l'ont peut voir briller aussi dans les yeux des enfants, les hommes ont projeter des monstres inhumains et ricanant toute sorte de crimes et de tortures qu'ils s'appliquent depuis des siècles à commettre avec la foi leur tenant lieu de raison.
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Dimanche, jour des Saigneurs. Dix mille ans de tortures et de crimes inouïs ce n'est pas encore suffisant pour assécher la soif de sang des fidèles. Les chrétiens le boivent encore à la messe, les juifs le font couler au sexe des tout petits... Les musulmans n'en parlons pas. Ils ont empruntez l'horreur à tous les râteliers pour les dépasser.
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C'est aussi ce dimanche que les deux candidats à la présidence des Etats-désunis d'Amérique ont été sommés de s'expliquer devants les évangélo-fascistes, partisans de la peine de mort et amoureux transis de l'apocalypse, sur leurs péchés et leur moralité. L'obscurantisme étant désormais la mode la plus répandue après les 4x4.
Le dimanche, la mort à tous les étages, jour de nausée, jour de deuil.
C'est pourquoi je reste sous la couette.
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1 commentaire:
C'est ok avec tout ça
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