lundi, novembre 19, 2007

Retour en enfer.

Le président des États-Unis, George W. Bush, qui s’est adressé à sa nation, lors d’une allocution télévisée se félicite de la situation en Irak (1 millions de morts, 1 million de blessés graves, 3 millions de personnes déplacées depuis l’invasion anglo-saxonne). Surtout, il annonce le retrait de 5 700 soldats.

Dans le fatras de cette conférence, pas un mot sur les soldats qui sont abandonnés à leur retour au pays, sur les six mille d’entre eux (sans doute est-ce cela qui appelle le « retrait ») qui se sont suicidés en 2005, (sans doute est-ce cela qui appelle le « retrait. ») Sur les cinq cent mille vétérans désormais SDF ni sur les 17 soldats qui chaque jour se suicide, sans rien dire de ceux qui sombrent parce qu’en fait, comme il le dit : « Le principe de base de notre stratégie est que le fait d’assurer la sécurité de la population irakienne est le fondement de tous les autres progrès. »

« Il n’est jamais trop tard pour faire avancer la liberté. Il n’est jamais trop tard pour appuyer nos troupes dans un combat qu’elles peuvent remporter ».

Et il a encore des gens pour défendre ce clown misérable et qui croient à la vertu du patriotisme.

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