lundi, novembre 19, 2007

Des salauds ordinaires.

Il fait un froid de canard aujourd'hui et bien que je sois habitué que nous sommes des montagnards et que notre enfance c'est passée à plus de mille mètres d'altitude et dans cinq mètres de neige et des culottes-bas tricotées par la mama on aime plus.
Alors on pense à plein de choses qui se passent loin et devrait nous laisser indifférents. Ainsi des soldats américains qui se suicident en masse registre des dégâts collatéraux tout bénef pour les terroristes et autres combattants de la liberté. En parlant de liberté vu que le sieur Berlusconi va créer un nouveau parti le parti du peuple italien pour les libertés et c'est bien de lui cette liberté plurielle et ce peuple italien populiste qui va bien dans son conformisme fasciste et d'ici à ce que le mot d'ordre de ce parti soit Arbeit macht Frei il n'y a qu'un pas de l'oie. Ce mec-là doit regretter l'absence des Brigades rouges de Prima linea qui eussent été les seuls à le faire entrer dans la grande histoire au côté d'Aldo Morro et de quelques autres lui qui se sent victime de moult complots fomentés pas les cocos et autres gauchistes mais apparemment personne ne veut se salir les mains et puis en fait il n'est rien c'est un tout petit capo friqué vendeur d'aspirateurs et le fric ne peut faire d'un minus haben un grand homme sauf à marcher sur des semelles compensées. Les italiens se foutent bien de ce bonhomme et nous aussi c'est juste histoire de passer le temps que de le perdre un peu avec lui parce que nous avons du temps à perdre à perte de vue bientôt sans cheveux sans dents sans yeux mais pas là de quoi s'inquiéter ah non sûrement pas ah bordel de merdre! Même lorsque tout devient cinglé dans cette mondialisation globalisation qui favorise surtout les divisions les séparations les divorces la France recoupée en deux la Belgique idem et le Kosovo et plus les gens sont sommés de vivre ensemble multi-ethnicité oblige et plus ceux qui vivaient ensemble dans une sorte d'homogénéité culturelle presque parfaite tendent désormais à se séparer et le courant est si puissant que j'en viens à craindre pour la Suisse bon craindre est un grand mot-affect toujours est-il qu'avec cette manie qu'on certain de vouloir toujours faire comme les autres on est en droit de voir des grossesse nerveuses et des symptômes de rejets là où il y de l'homogénéité constitutionnelle c'est pourquoi on lit en ce moment disons quand on écrit pas un livre de Didier Daenincks qui colle bien à l'air du temps : Itinéraire d'un salaud ordinaire.

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