lundi, février 11, 2008

Dans les cordes.

Toute la semaine je me suis réveillé avec la migraine… Enfin, une douleur droit sur la tempe gauche et quand je tousse cette camel de fumée à la con ça prend des proportions inouïes. Alors j’avale deux sachets d’aspégic. Et j’attends que ça passe. Je me dis que c’est à cause de cette haute pression, du ciel qui semble bien plus haut que d’habitude, qui s’éloigne… C’est dire si j’ai mal ! Si c’est juste sous le cuir chevelu, pas sous le crâne, là où on a soi-disant un cerveau parfaitement indolore. C’est bien étrange et bien normal en même temps mais voilà un organe qui est le siège de toutes les douleurs et qui n’en ressent aucune si on le blesse. Comme l’estomac qui digère sans se digérer lui-même… Où la conscience qui serait tout à coup consciente d’elle-même. C’est pourquoi sans doute il est plus facile de parler de soi en parlant des autres, on a moins de doute, on procède à la façon d’une autopsie. Suffit d’ouvrir les yeux, c’est presque toujours le commencement d’une histoire… qui se répète le lendemain comme c’est mon cas puisque l’histoire en son commencement souffre d’un hiatus qui serait comme une bataille évacuée des livres d’histoire. Comme la guerre des Malouines donc les jeunes britanniques ne savent rien. Là j’ai failli dire que tout ce que nous nommons existe soit, mais pas dans tous les rapports au concept d’ « existence ». D’autant plus que des choses ou des événements existent et on existé entrent en rapport avec le non-dit, ce qui est tu comme un symptôme de honte. A quoi sert le non-dit ? Voilà que rien que d’avoir fait cette proposition je sens ma position chanceler. Je dois prendre d’autres chemins bien que là je suis plutôt d’accord avec Heidegger – même si je réduis la portée des chemins qui ne même nulle part. Encore faut-il savoir où on veut aller ? Vers quoi ? Encore tout un programme Heideggérien ! Ah, et puis ce nom, il est vachement encombrant ! Je me dis que je devrais avoir honte d’embrasser parfois le Souabe maître du hiatus. Bon, silence et dors. Alors s’ouvrent les portes de l’imaginaire, of the percetion of cours – celui qui assume. Toutes les solutions sont possibles. Le cerveau est insensible et sa réalité bien abstraite pour l’individu, sauf quand il a mal à la tête, ou plutôt aux cheveux ? Et c’est plutôt vouloir couper les cheveux en quatre quand il s’agit de raconter une histoire… N’existe que ce qui a une histoire. Là, j’ai eu une quinte de toux et pour la troisième fois ce matin je m’aperçois que je n’ai plus de cigarettes et que je oublié un petit signe au c. Si c’est pas ça, couper les cheveu en quatre !... dans d’énormes accélérateurs de particules… Je suis allé faire une tour au CERN, c’est vachement impressionnant ! On est sur le cul ! Faut voir ça !!! On est presque dans les cordes ! Ko groggy! Les chemins qu’elle emprunte, ce dont elle use techniquement, ces instruments qui ouvrent le chemin vers l’histoire totale qui dure un milliardième de seconde, et encore ! C’est dur ! Un swing du tonnerre ! Un jab ou un uppercut c’est kifkif. Ca clignote tous azimuts. Surdéterminé. Mais encore ? Les lumières de la ville, c’est plus facile à arpenter les choses quand elles brillent. Au CERN tout brille, c’est Alice au pays des merveilles… faut bien se laisser aller parfois et foutre de savoir si ça existe ou pas. Soyons contextualistes. Dans la collision. En premier ça fait boum… les flash et les vibrations. Dans les cordes. On n’arrête pas le progrès, sans rire. Sinon qu’est-ce que je fous ici, là, maintenant ? Particules élémentaires. Combien en ce moment sur le Net ? Une masse au poids nul/ poil au cul. A moins que… trouver un sujet programmatique, transcendant… poil aux dents. Trouver du secours dans la pataphysique, constituer un sujet inter/mettant au mitant de la toile. A la place de l’araignée, sensible aux vibrations, aux intensités, c’est pas donné. Il faut de la minutie, du doigté, poil au pied. Chargez Big Brother !! Soyons déterminés et pourquoi, au début, velléitaires ! Dogmatiques ! Après tout le siège de la pensée on est souvent assis dessus, nous autres debout sur un volcan… Commencer ici.

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