vendredi, février 01, 2008

Connards.

Connard… Enculé… Combien d’ados balancent-ils ce genre d’insulte au tout venant chaque jour et à chaque minute. Et voilà qu’un prof de technologie pète les plombs et fout une gifle à l’un d’eux. Une gifle sur la gueule de ce petit con de fils de pute, je veux dire de fils de gendarme qui du coup porte plainte, lui qui soi-disant ce fait insulter tous les jours sans répondre par la violence. Essayez donc je traiter un gendarme de connard. Essayez donc de traiter un juge un connard. Certes, ils ne vous balanceront pas une gifle, ce sera bien pire, le premier vous passera à tabac dans un commissariat et le second en taule pour insulte à magistrat. Putain, des gifles j’en ai pris pas mal et des tirages de cheveux et des coups de règles sur le bout des doigts – et là je ne défends pas ces espèces de châtiments corporels, je suis même tout contre – Mais j’ajoute que jamais je n’ai osé traité en sa présence un prof de connard. Mais là, franchement, en correctionnel pour une gifle, une gifle pour les trois cent soixante fois que vous vous êtes fait traité de connard, et d’enculé de ta mère, pauvre prof ! Oui, je le dis, pauvres profs ! Insultés et parfois plus que bousculés par de petits connards et par les pères tout aussi connards qui viennent les menacer, menacer ces connards de profs qui n’ont plus les moyens de se faire respecter par des ados désormais rois des lycées, rois des collèges, petits princes connards élevés au firmament de l’humanité sous prétexte qu’ils sont les petits connards du futur, et là on est dans le cas d’un prof, pas d’une prof, pas d’une jeune prof qui doit accepter chaque jour aussi de se faire traiter de salope, de pouffiasse, de putain de ta mère par d’autres minables petits connards qui savent bien qu’ils sont protégés, chouchoutés par des lois, des lois sur lesquelles ils chient, des lois qui leur garanti plus de droits que de devoirs. On croit rêver parfois, mais non, on est dans le réel et le réel n’est pas aussi rationnel que certains le prétendent.

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