mardi, février 12, 2008

O! O! O! Obama.

Toute la semaine je me suis réveillé avec la migraine… Enfin, une douleur droit sur la tempe gauche et quand je tousse cette camel de fumée à la con ça prend des proportions inouïes. Alors j’avale deux sachets d’aspégic. Et j’attends que ça passe. Je me dis que c’est à cause de cette haute pression, du ciel qui semble bien plus haut que d’habitude, qui s’éloigne… C’est dire si j’ai mal ! Si c’est juste sous le cuir chevelu, pas sous le crâne, là où on a soi-disant un cerveau parfaitement indolore. C’est bien étrange et bien normal en même temps mais voilà un organe qui est le siège de toutes les douleurs et qui n’en ressent aucune si on le blesse. Comme l’estomac qui digère sans se digérer lui-même… Où la conscience qui serait tout à coup consciente d’elle-même. C’est pourquoi sans doute il est plus facile de parler de soi en parlant des autres, on a moins de doute, on procède à la façon d’une autopsie. Suffit d’ouvrir les yeux, c’est presque toujours le commencement d’une histoire… qui se répète le lendemain comme c’est mon cas puisque l’histoire en son commencement souffre d’un hiatus qui serait comme une bataille évacuée des livres d’histoire. Comme la guerre des Malouines donc les jeunes britanniques ne savent rien. Là j’ai failli dire que tout ce que nous nommons existe soit, mais pas dans tous les rapports au concept d’ « existence ». D’autant plus que des choses ou des événements existent et on existé entrent en rapport avec le non-dit, ce qui est tu comme un symptôme de honte. A quoi sert le non-dit ? Voilà que rien que d’avoir fait cette proposition je sens ma position chanceler. Je dois prendre d’autres chemins bien que là je suis plutôt d’accord avec Heidegger – même si je réduis la portée du « Les chemins qui ne même nulle part. Encore faut-il savoir où on veut aller ? Vers quoi ? Encore tout un programme Heideggérien ! Ah, et puis ce nom, il est vachement encombrant ! Je me dis que je devrais avoir honte d’embrasser parfois le Souabe maître du hiatus. Bon, silence et dors. Alors s’ouvrent les portes de l’imaginaire – celui qui assumé. Toutes les solutions sont possibles. Le cerveau est insensible et sa réalité bien abstraite pour l’individu, sauf quand il a mal à la tête, ou plutôt aux cheveux ? Et c’est plutôt vouloir couper les cheveux en quatre quand il s’agit de raconter une histoire… N’existe que ce qui a une histoire. Là, j’ai eu une quitte de toux et pour la troisième fois ce matin je m’aperçois que je n’ai plus de cigarettes et que je oublié un petit signe au c. Si c’est pas ça, couper les cheveu en quatre !... dans d’énormes accélérateurs de particules… Je suis allé faire une tour au CERN, c’est vachement impressionnant ! On est sur le cul ! Faut voir ça !!! On est presque dans les cordes ! Ko groggy! Les chemins qu’elle emprunte, ce dont elle use techniquement, ces instruments qui ouvrent le chemin vers l’histoire totale qui dure un milliardième de seconde, et encore ! C’est dur ! Un swing du tonnerre ! Un jab ou un uppercut c’est kifkif. Ca clignote tous azimuts. Surdéterminé. Mais encore ? Les lumières de la ville, c’est plus facile à arpenter les choses quand elles brillent. Au CERN tout brille, c’est Alice au pays des merveilles… faut bien se laisser aller parfois et foutre de savoir si ça existe ou pas. Soyons contextualistes. Dans la collision. En premier ça fait boum… les flash et les vibrations. Dans les cordes. On n’arrête pas le progrès, sans rire. Sinon qu’est-ce que je fous ici, là, maintenant ? Particules élémentaires. Combien en ce moment sur le Net ? Une masse au poids nul/ poil au cul. A moins que… trouver un sujet programmatique, transcendant… poil aux dents. Trouver du secours dans la pataphysique, constituer un sujet inter/mettant au mitant de la toile. A la place de l’araignée, sensible aux vibrations, aux intensités, c’est pas donné. Il faut de la minutie, du doigté, poil au pied. Chargez Big Brother !! Soyons déterminés et pourquoi, au début, velléitaires ! Dogmatiques ! Après tout le siège de la pensée on est souvent assis dessus, nous autres debout sur un volcan… Commencer ici.

Obama est devant, c’est bien, peut-être sommes nous à la veille d’une véritable révolution américaine ! On peut rêver, mais la révolution finira peut-être à entrer dans la pensées us – je sais certaines historiens américains qui appellent Révolution la guerre de sécession, notamment Hannah Arendt. Quoi qu’il en soit – et tous mes vœux l’accompagnent, j’en fais pas souvent, des vœux, pour ce que ça vaut… Mais là, alors là, si demain il entre à la Maison Blanche, nous autres continentaux devrons revoir notre copie. Un sondage dit même qu’à l’heure actuelle il battrait le candidat militaire, pour ne pas dire militariste. Donc, tout va bien, enfin, je crois qu’encore une fois nous nous berçons d’illusions. Même Président Monsieur Barack Obama n’aura pas la tâche facile. Son combat contre les inégalités, dont le principe est historique et fondateur de l’Amérique, risque de tourner en eau de boudin vu qu’il va lui falloir beaucoup d’argent et que là, avec l’immense dette publique et privée dont le seul payement des intérêts représente bientôt deux milliards de dollars quotidiennement, c’est pas gagné d’avance. L’avortement, parlons-en ; rien qu’à comptabiliser les dizaines de cliniques qui le pratiquent en toute légalité et qui sont dynamitées par des talibans protestants sans que quiconque s’émeuve outre mesure, je le vois là plutôt succomber à un attentat fasciste, néo-nazi, autant de crapules qui pullulent dans le paysage américain. L’assurance maladie ! A entendre les défenseurs du système actuel, tout va bien. Les 45 millions d’Américains sans couverture maladie ne représentent que 15,6% de la population. Et 25% de ces 45 millions de gens ne sont point assurés pour une période de moins d’un an. D’autre part, c’est surtout la faute des entreprises ; ce sont surtout elles qui assurent leurs employés. De plus on nous que 17% des gens non assurés étaient membres de familles gagnant 75'000 dollars et plus par an. Donc, le drame des non assurés est un mythe, en tout cas selon l’ « Institut économique de Montréal ». Toujours est-il qu’à présent, les États-Uniens déboursant en moyenne 2 719 dollars américains par personne et par an, que les médicaments sont tellement chers qu’ils vont désormais les acheter au Canada, tout comme les latinos vont se faire soigner au Mexique.

« Le géant General Motors, par exemple, est en train de mourir sous nos yeux, ce qui a entraîné la fermeture de son usine de Boisbriand, puis celle d’usines ontariennes pourtant extrêmement performantes. Pourquoi ? Parmi les nombreuses raisons invoquées : le régime privé de couverture des soins de santé de salariés vieillissants de GM aux États-Unis implique des dépenses à long terme qui dépasseraient la valeur totale de l’entreprise. Au Québec et au Canada, c’est l’État qui se charge de cette couverture ».

http://www.cerium.ca/La-sante-aux-USA.

Je doute fort que Monsieur Obama réussisse à mettre en place une couverture fédérale. C’est pas la mentalité. Là-bas c’est chacun pour soi. Et puis il veut s’attaquer aux problèmes des homosexuels. Dans un pays champion de l’homophobie quoi qu’on dise. Chaque jour ils sont victimes d’agressions voire de meurtres. Les religieux ne demandent qu’à les expédier en enfer, ils sont contre-nature et la nature étant divine c’est leur dieu qui réclame leur extermination. Ils ont tous des dieux criminels. Bon, ça suffit. C’est pas les écuries d’Augias que Monsieur Obama devra nettoyer. C’est la grande porcherie américaine, et là, franchement, y’a du boulot pour trente générations. Peut-être qu’il faudrait demander de l’aide aux Chinois ! Quant à briser le pas de l’oie du Pentagone et du complexe militaro-industriel, faut pas y compter. C’est un Etat dans l’Etat. Une machine de guerre qui, depuis plus deux cent ans, a sévis partout dans le monde, surtout pour protéger des dictatures militaires, des tyrans sanguinaires ou les intérêts des firmes américaines et des multinationales dont le seul but est de mettre le grappin sur les matières premières. Obama ne pourra rien faire là contre au risque de passer pour un traître. D’ailleurs, tous ceux qui sont contre la guerre en Irak sont déjà considérés comme des traîtres. Alors vive les traîtres !

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